Prière de mai pour la paix et les malades

Prière du Père Christian Delorme

Le Crucifié, ces jours, est en Ukraine. Il est avec les jeunes qui meurent dans les combats, les civils qui fuient les bombardements et qui sont écrasés par les bombes, les femmes, les vieillards et les enfants qui ont peur et se cachent, les blessés dans les hôpitaux surchargés, les mères qui pleurent leur fils tué.

Ensemble : Ô Jésus ! Pourquoi, pourquoi la guerre ?

Le Crucifié ces jours a mal et crie : « J’ai soif ! », et encore : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Il est couvert de sang, le sien et celui des autres. Avec toutes celles et tous ceux qui l’entourent il a peur. Il dit : « Ma vie, ô Père je te la donne ! Je suis venu pour que pas un seul ne soit perdu ».

Ensemble : Ô Jésus ! Jusques à quand la destruction de l’homme par l’homme ?

Le Crucifié ces jours n’a pas de tombeau. Son corps mutilé pend aux carrefours des rues de Kiev et d’ailleurs. Joseph d’Arimathie n’a pu obtenir que soit recueillie sa dépouille, et les femmes de sa famille et de son entourage ont été empêchées de le rejoindre. Ni prières ni aromates pour lui ! Point d’ange consolateur !

Ensemble : Ô Jésus ! Qu’ils sont longs les vendredis saints du monde !

Le Crucifié ce jour vient mendier ma solidarité. Il me dit : « J’ai besoin de toi ». Il met son corps entre mes mains. Il me montre les Ukrainiens et dit : « Voici ta mère, voici tes frères ! », et puis : « Ce que tu fais à l’un de ces petits qui sont les miens, c’est à moi que tu le fais ! ». Il en appelle à ma révolte, à ma prière, à mon partage.

Ensemble : Ô Jésus ! Nous voici !

Thème : attendre la Pentecôte avec Marie

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Évangile selon saint Jean 19, 27 « Voici ta mère ! » D’après une méditation de frère Grégoire Abessolo Couvent d’Evry Le rôle de Marie a été souligné par le concile d’Éphèse. Il a confirmé Marie non seulement mère de Jésus, mais aussi Mère de Dieu. Présente avec les disciples à la Pentecôte, Marie accompagne les débuts de l’Église et sera également parée du titre de Mère de l’Église. / Mère de Jésus, Mère de Dieu et aussi Mère de l’Église, Marie reste active. Ce qui nous vaut cette réflexion de sainte Bernadette de Lourdes : « Il y a des moments de la vie où on est las, où on a besoin de repos… Marie, son cœur immaculé, sa douce mémoire, son souvenir maternel doivent être le repos, le gîte où l’on se retire… Ce que Notre Seigneur n’a pas accordé à sa Mère, il nous l’a donné à nous. Marie n’avait pas une autre Marie pour s’appuyer sur elle… Ah ! Heureuse l’âme qui a su trouver cet abri, ce refuge ! » Avec Marie, entrons dans la prière au nom du Père, du Fils et du saint Esprit. Amen. /

La première en chemin avec l’Église en marche Dès les commencements tu appelles l’Esprit En ce monde aujourd’hui assure notre marche Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ Marche avec nous Marie aux chemins de ce monde Ils sont chemins vers Dieu (bis)

Impossible d’évoquer Marie sans parler de Joseph. Saint Joseph a été la première personne à transmettre la tendresse de l’amour de Dieu à Jésus, a expliqué le Pape François (janvier 2022) car Dieu vient à nous par la médiation d’expériences humaines. La tendresse est le meilleur moyen de toucher ce qui est fragile en nous. Ensemble : Seigneur, toi qui nous aimes tendrement, transforme chacun de nous en hommes et en femmes capables d’aimer comme Joseph.

Toi qui aimes Marie, Toi qui veux son bonheur Réponds en fidèle ouvrier, à sa très douce volonté Réponds en fidèle ouvrier de l’Évangile et de sa Paix

Saint Joseph, toi qui as gardé le lien avec Marie et Jésus, aide-nous à prendre soin des relations dans nos vies. Que personne ne ressente ce sentiment d’abandon qui vient de la solitude. / Saint Joseph, toi qui as permis à Marie d’accueillir Jésus dans notre Histoire, soutiens les efforts de chacun pour se réconcilier avec sa propre histoire. Que nous sachions aussi nous réconcilier avec ceux qui nous ont précédés dans l’Eglise. / Saint Joseph, comme tu as soutenu Marie et Jésus dans les moments difficiles, soutiens-nous aussi dans nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail. Amen. /

Nous sommes nés de Dieu, comme le fils de Marie D’après Soeur Marie-Lys Nuville Communauté de Toulouse Revenons à Marie… Naître d’une femme, c’est devenir fils ou fille de cette femme et en hériter quelques traits. Des traits physiques ou des traits de caractère. Sans doute Marie s’est-elle entendu dire à propos de Jésus : il te ressemble ! Et elle a dû s’émerveiller de voir Dieu assumer jusqu’à sa ressemblance concrète : « Le Puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom. » / Si l’enfant hérite de ses parents bien des caractéristiques, les parents, eux, vivent une véritable transformation : naître d’une femme, c’est aussi la faire devenir mère. Notre venue au monde a radicalement transformé celle qui nous a portés. Chaque naissance est aussi pour la jeune maman une naissance. Ainsi Marie s’est-elle laissé transformer par celui qui a pris chair en elle. Et nous, qui portons Dieu, à quelle transformation, à quelle nouvelle naissance nous appelle-t-il ? / La réponse est exprimée de bien des manières dans l’Écriture : il s’agit de devenir semblable à Dieu, comme Marie en son Immaculée Conception : « Il a voulu que nous soyons saints et immaculés devant lui dans l’amour », « Soyez saints car moi, votre Dieu, je suis Saint ». (Lévitique 19, 2) Cette ressemblance, Dieu l’a voulue dès l’origine lorsqu’il a créé l’homme à son image et à sa ressemblance. /

Ensemble : Esprit de Pentecôte, viens non pas seulement parmi nous, mais en nous, afin de nous rendre capables de devenir enfants de Dieu.

Esprit de vérité, brise du Seigneur, Esprit de liberté, passe dans nos cœurs Esprit de vérité, brise du Seigneur, Esprit de liberté, passe dans nos cœurs

Actes des apôtres 1, 7-9 : Jésus répondit aux apôtres : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. / Méditation de sœur Soeur Marie-Théo Manaud, dominicaine à Rome : Route du Rhum, Vendée Globe : ce sont des courses en solitaire prestigieuses où le marin est mis au défi de la mer et du vent. Seul maître à bord, il ne pourra rien malgré l’extrême précision de son matériel s’il ne fait alliance avec le vent, brise légère ou bourrasque violente. Une vigilance continue est requise pour interpréter les instruments de bord et les éléments naturels. Ses victoires et ses échecs sont ses premiers alliés, mais il ne décidera jamais de la présence du vent, de sa force, ni de son orientation. Il doit être à l’affût du moindre signe pour orienter son bateau et choisir ses voiles, être prêt à accueillir ce souffle avec gratitude et efficacité. / Nous attendons la Pentecôte. Il ne s’agit pas d’une béate passivité dans l’attente de l’Esprit qui fait toute chose. Si le marin ne veut pas être ballotté par les flots et les vents, il lui faut être éveillé, préparé pour que le vent s’engouffre dans des voiles tendues et orientées. Être envoyés dans la force de l’Esprit pour rendre témoignage au Christ nous demande pleine collaboration. L’Esprit, pour souffler dans nos voiles et donner envergure à notre vie, nécessite notre adhésion. Faire des choix, poser des actes qui engagent notre liberté et notre responsabilité. /

Esprit de vérité, brise du Seigneur, Esprit de liberté, passe dans nos cœurs Esprit de vérité, brise du Seigneur, Esprit de liberté, passe dans nos cœurs

Ensemble : « Faites tout ce qu’il vous dira », disait Marie. Seigneur, que ton Esprit nous indique le chemin des béatitudes. C’est dans cette alliance créative entre l’Esprit et nos talents que nous deviendrons des témoins actifs et engagés.

En prière avec Marie

D’après Frère Philippe Verdin Á Noel, la joie des anges répondent à la tranquille patience de la Vierge Marie et à la délicatesse de Joseph. Ainsi Dieu va naître d’une femme ! L’évènement le plus important de l’histoire du monde se déroule dans la discrétion. Les évènements les plus importants de notre vie, nos rencontres mystérieuses et bouleversantes avec Dieu, se passent eux aussi dans le secret de notre cœur. /

Ensemble : Comme Marie, laissons Dieu naître en nous. Que notre écoute devienne prière, que notre prière soit louange.

Prends ma vie, Seigneur, prends ma vie, que ma vie soit prière Prends ma vie, S, prends ma vie, que ma vie ressemble à ta vie (bis)

D’après une méditation de sœur Marie-Lys Nuville Communauté de Toulouse Marie avait le souci de ne pas laisser son fils seul. Et si c’était le cas, elle le rejoignait par la pensée et la prière. Ce désir de demeurer auprès de lui ne l’a jamais quittée. Dans l’Évangile, on retrouve Marie à des moments importants de la vie de son Fils, jusqu’au pied de la croix. / Pour suivre Jésus jusqu’au bout, il faut lui être solidement attaché. Ces liens, comme Marie, nous pouvons les tisser par la prière, ce cœur à cœur où, en apparence, rien ne se passe mais où, en réalité, l’amour qui nous unit ne cesse de grandir. Notre croissance spirituelle est comme une gestation, des choses merveilleuses se passent à l’intérieur, mais tout est caché,seuls ceux qui entrent en eux-mêmes peuvent les deviner. /

Pour entrer dans le silence et pour te prier Pour m’ouvrir à ta présence en moi tout se tait

D’après Frère Philippe Verdin : Une épouse se plaignait à son mari : « – Je n’arrive plus à prier ! – Mais si, puisque tu t’agenouilles. – Mais non, tu ne comprends pas : je n’arrive plus à prier, encore moins à me mettre à genoux ! – Si, tu pries quand tu te mets à genoux pour attacher l’anorak des enfants et tant de fois dans la journée pour ramasser les jouets oubliés. Tu te mets à genoux, tu es au service de ceux que tu aimes : tu pries. /

Ensemble : Seigneur, donne-nous de savoir prendre soin du corps des petits, des plus fragiles, et aussi de prendre soin du corps de l’Eglise, tout comme Marie a pris soin du corps de son fils après la Passion. Que nous sachions, comme elle, accueillir l’espérance et la promesse. /

Prends mes mains, Seigneur, prends mes mains, que mes mains soient prière. Prends mes mains, S, prends mes mains, que mes mains ressemblent à tes mains (bis)

Devenir mère, comme Marie Évangile selon St Matthieu 12, 50 Qui est ma mère ? […] Celui qui fait la volonté de mon Père, celui-là est pour moi une mère. / D’après sœur Marie-Lys Nuville Communauté de Toulouse Marie a dû être surprise d’entendre de son fils que quelqu’un d’autre qu’elle-même pouvait être sa mère. Après tout, c’est bien elle qui l’a porté et nourri, qui a veillé sur lui et qui l’a éduqué. Alors qui d’autre pourrait être sa mère ? S’il s’agit de la maternité physique, évidemment, personne d’autre que Marie ne peut se dire mère de Dieu. Mais Jésus parle d’une autre maternité qui est d’ordre spirituel et le fait naître dans le cœur des croyants. / Jésus aime l’humanité et veut avoir besoin de nous pour accomplir son œuvre de Salut. Ainsi, il lui plaît de passer par un intermédiaire pour venir faire sa demeure dans une âme. N’est-ce pas d’ailleurs ce qui se passe lorsque nous faisons connaître le Christ à quelqu’un ? / Dans connaître, il y a ‘naître’ et dans connaissance, il y a ‘naissance’. Par l’annonce de Jésus Christ peut s’opérer la naissance du Christ dans une âme. C’est le processus que décrit saint Paul dans la lettre aux Romains : la foi naît de ce que l’on entend et comment entendre si personne ne parle ? Ainsi, en annonçant la Bonne Nouvelle et en témoignant de notre foi, nous devenons mère du Christ pour ceux qui entendent et accueillent cette parole. / Par la prière, les petites attentions, la tendresse, la bienveillance, nous permettons au Christ de croître toujours plus dans l’âme dont il a fait sa demeure. C’est un vrai travail d’enfantement, long et difficile, parfois douloureux, mais tellement beau ! /

Prends mon cœur, Seigneur, prends mon cœur, que mon cœur soit prière Prends mon cœur, S, prends mon cœur, que mon cœur ressemble à ton cœur (bis)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains, chapitre 8, verset 22 « La création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. » /

D’après sœur Marie-Lys Nuville Communauté de Toulouse Finalement, en y prêtant attention, nous sommes sans cesse en gestation, d’une manière ou d’une autre. Mais nous ne sommes pas les seuls : « La création tout entière gémit. Elle comme nous attendons la délivrance, cette dernière phase de l’accouchement qui nous libérera totalement de la servitude du péché et de la mort. Le terme prévu pour cet heureux événement c’est la fin des temps : l’avènement du Christ dans sa gloire. / En attendant, l’Église, corps du Christ, se prépare à cette délivrance. Jésus lui a ouvert le chemin par sa résurrection, il est le premier né d’entre les morts et il nous entraîne à sa suite : là où il est passé en tant que tête, tout le corps va suivre. Mais à la fin d’une grossesse, lorsque le terme arrive, la peur, les interrogations, l’angoisse, peuvent troubler ce moment pourtant tant attendu. Car il y a nécessairement une part d’incertitude et d’inconnu. / C’est l’espérance qui nous permet d’attendre ce moment dans la paix. L’Esprit Saint est avec nous, cette petite flamme vive nous fait pressentir les merveilles du monde à venir et la joie immense qui nous attend. Ce sera l’heure de la rencontre, l’heure du face à face avec celui qui n’est qu’Amour, l’heure de jouir éternellement de sa présence. Car l’heure de notre mort est aussi l’heure de notre entrée dans la vie éternelle. Et n’est-ce-pas de Marie que nous espérons le soutien maintenant, mais aussi « à l’heure de notre mort » ? / Je vous salue Marie

Marie, témoin d’une espérance, pour le Seigneur tu t’es levée Au sein du peuple de l’Alliance, tu nous fais signe d’avancer toujours plus loin

Pape François, à l’audience générale du 13 mai 2015 : « Les mères sont l’antidote le plus puissant à l’individualisme égoïste. « Individu » signifie « indivisible ». Les mères au contraire se partagent dès lors qu’elles accueillent un enfant pour le mettre au monde et le faire grandir. Une société sans mères serait une société inhumaine, car elles savent toujours témoigner, même dans les pires moments, de la tendresse, du dévouement, de la force morale. Sans les mères, non seulement il n’y aurait pas de nouveaux fidèles, mais la foi perdrait une bonne partie de sa chaleur simple et profonde. » Avec notre Mère du Ciel, prions. /

Je vous salue Marie

Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du carnet. Ensuite, nous aurons l’occasion de partager nos intentions ou nous les confierons au Seigneur en silence. Entre les intentions : O Seigneur envoie ton Esprit. Qu’il renouvelle la face de la Terre !

Après les intentions : Auteur anonyme J’ai demandé de la force, la vie m’a donné des difficultés pour me renforcer. / J’ai demandé de la sagesse, la vie m’a donné des problèmes pour apprendre à résoudre. / J’ai demandé de la prospérité, la vie m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler. / J’ai demandé du courage, la vie m’a donné des dangers à affronter. / J’ai demandé de l’amour, la vie m’a donné des gens à aider. / J’ai demandé des faveurs, la vie m’a donné des opportunités. / Je n’ai rien reçu de ce que j’ai demandé mais j’ai reçu tout ce dont j’avais besoin. /

Vous qui ployez sous le fardeau, vous qui cherchez le vrai repos Ne craignez pas pour votre corps, ne craignez pas devant la mort Levez les yeux vers le Seigneur, criez vers lui sans perdre cœur

Comme les apôtres juste après l’Ascension, nous connaissons parfois le désespoir et partageons avec eux des doutes, une certaine déception, voir une tristesse certaine en regardant le ciel. Mais… « Heureux ceux qui croient sans avoir vu : telle est la béatitude de la foi ! nous rappelle le Pape François. En tous temps et en tous lieux, heureux ceux qui, à travers la parole de Dieu, proclamée dans l’Eglise et témoignée par les chrétiens, croient que Jésus- Christ est l’amour de Dieu incarné, la miséricorde incarnée. » /

Vous qui Vous qui pleurez dans vos maisons, vous qui doutez et redoutez Ne craignez pas pour votre corps, ne craignez pas devant la mort Levez les yeux vers le Seigneur, criez vers lui sans perdre cœur

Pape François : Ne pleurez pas sur ce que vous avez perdu, battez-vous plutôt pour ce que vous avez. / Ne pleurez pas sur ce qui est mort, battez-vous plutôt pour ce qui est vivant en vous. / Ne pleurez pas sur celui qui vous a abandonné vous, luttez plutôt pour celui qui est avec vous. / Ne pleurez pas sur ceux qui vous haïssent, battez-vous plutôt pour ceux qui vous aiment. / Ne pleurez pas sur votre passé, battez-vous plutôt pour ce que vous vivez actuellement. / Ne pleurez pas sur votre souffrance, luttez plutôt pour votre bonheur. /

Vous qui tombez sur le chemin, le cœur blessé par les chagrins Ne craignez pas pour votre corps, ne craignez pas devant la mort Levez les yeux vers le Seigneur, criez vers lui sans perdre cœur

Esprit Saint, accorde-nous le don de la sagesse, que nous sachions reconnaitre Dieu présent et manifesté dans le monde, considérant toutes choses dans sa lumière et dans le souvenir permanent de la vie éternelle. / Esprit Saint, accorde-nous le don de conseil, que nous sachions toujours discerner la volonté de Dieu, même dans les moments les plus difficiles ; et garde-nous de toute décision inconsidérée, nous dirigeant toujours et en tout par ta prudence. / Esprit Saint, accorde-nous le don de force, qu’il nous donne le courage de dépasser les épreuves sur le chemin qui nous conduit vers toi. / Esprit Saint, accorde-nous le don d’intelligence qui nous fera comprendre les vérités de la foi, entrer dans leur sens et contempler leur harmonie intérieure. Mets en nous l’amour et l’intelligence des vérités enseignées par l’Église. / Esprit Saint, accorde-nous le don de science, que nous nous laissions guider par la foi, jour après jour, et que nous sachions discerner ce qui nous conduit vers toi. / Esprit Saint, accorde-nous le don de piété, que nous demeurions dans la confiance sous le regard aimant de notre Père et que nous soyons les témoins sa tendresse auprès de tous les hommes. / Viens Esprit de crainte, rends-nous suffisamment conscients de la toute-puissance de l’amour de Dieu pour ne pas nous séparer de lui. /

Ensemble : Viens à nous, Esprit-Saint, et pénètre dans nos cœurs. Console-nous par ta présence, nous qui déplorons notre faiblesse. Allume en nous le feu de ton amour. Que la vérité soit dans notre bouche, la louange dans notre cœur, l’humilité vraie dans chacun de nos gestes et de nos paroles. /

O Seigneur envoie ton Esprit. Qu’il renouvelle la face de la Terre !

D’après une réflexion de Marie Monnet Nous utilisons parfois une expression que nous ne comprenons pas toujours bien, celle de la « présence réelle ». Par exemple, si l’on organise un concert dans une église, on enlève la « présence réelle », c’est-à-dire le ciboire contenant les hosties consacrées. Jésus n’aimerait-il pas la musique ? Cette « présence réelle » n’est-elle pas tout aussi bien une « absence réelle » ? / Depuis l’Ascension, les chrétiens ressentent cette absence réelle de Jésus. Et pourtant, ils ressentent aussi une mystérieuse présence. Ils forment un corps, une communion des saints, qui se joue de l’espace et même du temps. Qu’ils soient célèbres ou non, petits ou grands, nous le rappelons le 1er novembre, et le disons à chaque credo : nous croyons à la communion des saints. Cette communion n’est-elle pas La présence qui transcende toute absence ? /

En plein milieu de nos tempêtes, tu es là Dans la musique de nos fêtes, tu es là Tu es là au cœur de nos vie et c’est toi qui nous fais vivre Tu es là au cœur de nos vies, bien vivant ô Jésus-Christ

Notre Père Bénédiction Envoi

Prochaine veillée de prière : le jeudi 23 juin à 20h