Prière de mars pour la paix et les malades

Bonsoir à tous et merci d’avoir quitté vos activités habituelles pour venir prier ensemble ce soir. À l’heure où l’ombre de la guerre plane sur le continent européen, choisissons le bon combat, celui de la paix dans les cœurs ! Car toute guerre naît dans le cœur de l’homme et tout conflit se résout sous le regard de Dieu. Pour accueillir sa paix et transmettre le message d’amour de Jésus, durant ce Carême, devenons des artisans de paix ! C’est le Pape François qui nous dit : « Jésus nous a enseigné qu’à l’absurdité diabolique de la violence, on répond par les armes de Dieu : la prière et le jeûne. Que la Reine de la paix préserve le monde de la folie de la guerre. »

Le patriarche œcuménique Bartholomée appelle lui aussi à une paix durable, à la stabilité et à la justice en Ukraine, soulignant que la paix est une question de choix : la parole de l’Église doit être un message clair de réconciliation et de paix, d’amour et de justice, de fraternité et de solidarité. (13 février 2022) Le primat de l’Église orthodoxe de Constantinople a réaffirmé qu’il n’y a pas d’autre moyen de maintenir et d’assurer la paix que par le dialogue. La paix vient du respect mutuel et de la coopération. L’usage de la force n’est pas la réponse : il ne peut que provoquer la guerre et la violence, la douleur et la mort. /

Bien sûr, nous qui sommes rassemblés ici, nous n’aurons pas voix au chapitre des stratégies ni des négociations. Nous ne sommes maitres que de nos actes et de nos paroles, là où nous sommes. N’ajoutons pas de la violence à la violence en nous opposant, ne fut-ce que verbalement, sur la question. N’ajoutons pas à la peur et à l’angoisse palpables en diffusant des messages de haine, fut-ce même de l’ennemi, ni des informations alarmistes.

Les évêques catholiques d’Ukraine demandent de prier la Vierge Marie, Reine de la Paix et c’est ce que nous allons faire en ce soir de l’Annonciation. Je vous propose d’entrer dans la prière avec les mots qu’ils nous proposent. Comme nous avons pris l’habitude de le faire, j’invite ceux qui le désirent à lire à leur tour un petit passage des textes qui vous sont proposés dans ce feuillet. Si vous êtes d’accord, vous lisez jusqu’au petit signe en fluo / et puis vous passez la parole à votre voisin. Si vous ne souhaitez pas lire, il suffit de l’en informer et on passe au suivant. Pour la fluidité de la prière, on ne lit pas ce qui est en gris. /

Prière inspirée de l’Acte de dédicace de l’Ukraine au cœur immaculé de Marie, par les pasteurs de l’Eglise catholique romaine d’Ukraine :

Reine bien-aimée et Notre Mère, Reine du Saint Rosaire, Auxiliatrice des Chrétiens, Salut du genre humain, Vierge Victorieuse, nous voici humblement devant toi. Nous venons en pleine confiance implorer l’aide et la protection nécessaires. / Nous nous unissons à toute l’Église, Corps Mystique de ton Fils, qui souffre et saigne dans tant d’endroits du monde. Nous nous unissons à tous ceux qui souffrent à cause des guerres, de la haine et de l’injustice, et à tous ceux qui souffrent parce qu’ils ne savent pas que Dieu nous aime et est toujours à nos côtés. / Nous sommes particulièrement unis au Peuple de Dieu qui nous est confié en terre ukrainienne, et à tous ceux qui vivent sur cette terre. Dans les moments difficiles de la pandémie, protège-nous. Aide tous ceux qui ne ménagent aucun effort, et se précipitent pour aider les malades et les blessés. Entoure-chacun de tes soins maternels. / Nous te prions pour le don de la réconciliation en terre ukrainienne. Que le monde connaisse une paix fondée sur la vérité, la justice et l’amour du Christ. / Mère de Dieu et Mère des hommes, que bientôt, toutes les nations réconciliées entre elles et avec Dieu puissent te bénir et rendre gloire à Dieu. Paix sur la Terre et bonne volonté envers les hommes ! Amen.

Poursuivons la veillée en page 1

Prière inspire d’une déclaration du Séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève d’Epinay-sous-Sénart, où Russes et Ukrainiens vivent en harmonie depuis plus d’une décennie

Il n’y a d’autre camp à choisir dans cette guerre que celui des innocentes victimes. Nous croyons que c’est la paix et non la guerre qui établit la justice. Toute déclaration de guerre est un progrès de l’injustice. L’existence des nations n’a de sens que pour la paix et la sécurité qu’elles procurent aux hommes dont la véritable citoyenneté est d’être enfants de Dieu. / Prions pour que cessent, avec cette guerre, les combats, les bombardements et les destructions. Prions pour que le pardon rétablisse la paix entre deux peuples frères. Prions pour que la voix des artisans de paix soit entendue par les autorités et qu’il soit mis fin à ce conflit sanglant. / Prions pour tous ceux qui ont trouvé la mort, qu’ils soient civils ou militaires. Tenons-nous prêts à accueillir, consoler et réconforter les vivants. Quelles que soient les circonstances, et à notre mesure, poursuivons notre effort de rapprochement fraternel, pour que les peuples russe, ukrainien et européen retrouvent la paix. /

Terminons cette veillée en reprenant ensemble :

Au cœur de ce Carême, je reconnais devant mes frères et mes sœurs que je suis aimé de Dieu, au-delà de toute imagination, et que sa sainteté me transfigure. Je ne fais pas toujours le bien que je veux, je fais parfois le mal que je ne veux pas, mais j’ai la certitude que dans ma fragilité resplendira la force du Seigneur. C’est pourquoi je ne me laisse pas abattre par mes faiblesses, car je sais que rien ne peut me séparer de l’amour du Très Saint, manifesté en Jésus-Christ, mon frère et mon sauveur. (Prière inspirée d’une proposition du chanoine Robert Guelluy, ancien professeur à l’UCL)

Seigneur, écoute la prière de ceux qui se confient à Toi, surtout celle des plus humbles, des plus éprouvés, de ceux qui souffrent et qui fuient sous le vacarme des armes. Remets dans les cœurs la paix, redonne à nos jours ta paix. Amen. (Prière du Pape François) NOTRE PERE…

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Veillée de prière pour la paix et les malades Mars 2022

Thème : l’Annonciation

Alors que la pandémie du COVID n’en finit pas et frappe les plus fragiles, les malades et les personnes âgées, alors que tant d’incertitude plane au-dessus de nous, alors que des familles vivent dans la peine, l’inquiétude, l’isolement peut-être, cette musique de l’Annonciation, douce et confiante, nous rassure et nous apaise. Dieu ne nous laisse pas seuls. Il nous envoie son Fils, né d’une femme. Courage ! Le printemps est là ! Une petite lumière perce l’obscurité, une femme se tient debout dans l’adversité. Avec elle, entrons dans la prière au nom du Père…

La première en chemin, Marie, tu nous entraînes à risquer notre oui aux imprévus de Dieu Et voici qu’est semé en argile incertaine de notre humanité Jésus-Christ, fils de Dieu

Marche avec nous Marie sur nos chemins de foi Ils sont chemins vers Dieu (bis)

« Je te salue, Comblée-de-grâce » Évangile selon Saint Luc 1, 28

D’après une méditation de Sœur Marie-Lys Nuville, dominicaine à Toulouse Naître d’une femme, c’est devenir fils ou fille de cette femme et en hériter quelques traits. Des traits physiques ou des traits de caractère. Sans doute Marie s’est-elle entendu dire à propos de Jésus : il te ressemble ! Et elle a dû s’émerveiller de voir Dieu assumer jusqu’à sa ressemblance concrète : « Le Puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom. » / Si l’enfant hérite de ses parents bien des caractéristiques, les parents, eux, vivent une véritable transformation : naître d’une femme, c’est aussi la faire devenir mère. Ma venue au monde a radicalement transformé celle qui m’a portée. Ma naissance fut aussi pour elle une naissance. Ainsi Marie s’est-elle laissé transformer par celui qui a pris chair en elle. / Et nous, qui portons Dieu, à quelle transformation, à quelle nouvelle naissance nous appelle-t-il ? Car il s’agit de devenir semblable à Dieu, comme Marie en son Immaculée Conception : « Soyez saints car moi, votre Dieu, je suis Saint ». Lévitique 19, 2. Cette ressemblance, Dieu l’a voulue dès l’origine Alors, pour la restaurer, Dieu vient non pas seulement parmi nous, mais en nous, afin de nous rendre capables de devenir enfants de Dieu. /

Marche avec nous Marie sur nos chemins de foi Ils sont chemins vers Dieu (bis)

« Le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 28)

En 5 mots, tout est dit ! Quand nous osons nous approcher de l’autre, quels que soient les mots que nous pouvons utiliser, n’oublions jamais que nous n’avons rien de plus essentiel à lui dire que ce que l’ange dit aujourd’hui à Marie : « le Seigneur est avec toi ! » Que tu sois dans la joie : il se réjouit avec toi ! Que tu sois dans la peine : il pleure avec toi ! Quel que soit ce que tu traverses, le Seigneur est toujours avec toi, il ne t’abandonne pas. /

Ensemble : Avec Marie, demandons au Seigneur la grâce de savoir être vraiment aux côtés de ceux qui croisent notre route.

Marche avec nous Marie sur nos chemins de foi Ils sont chemins vers Dieu (bis)

« Sois sans crainte » (Lc 1, 30)

À la parole de l’ange, Marie a découvert sa propre beauté : il y a de quoi en être bouleversé. Au-dedans d’elle, une simple salutation a provoqué un grand chambardement. Marie cherche à comprendre. Avant que les questions fusent, l’ange la rassure. Si la crainte devant l’inconnu est profondément humaine, elle ne doit pas nous paralyser. /

Ensemble : Avec Marie, demandons au Seigneur la grâce de trouver les mots et les gestes pour rassurer ceux qui nous confient leurs difficultés ou leurs doutes.

Marche avec nous Marie sur nos chemins de doutes Ils sont chemins vers Dieu (bis)

« L’Esprit Saint viendra sur toi » (Lc 1, 35)

Si chacune de nos vies est appelée à une fécondité insoupçonnée, peut-être, en raison de notre âge, de notre état de santé, de nos limites ou de nos faibles moyens nous demandons-nous : « Comment cela va-t-il se faire ? » Comme à Marie, l’ange nous dit : « L’Esprit Saint viendra sur toi. » /

Ensemble : Avec Marie, demandons au Seigneur la grâce d’être dociles au souffle de l’Esprit, quelle que soit la petitesse de nos moyens,

Viens Esprit de sainteté, viens Esprit de lumière Viens Esprit de Feu, viens nous embraser

« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Luc 1, 31)

À travers l’ange, non seulement Marie découvre son identité profonde, mais aussi sa fécondité inimaginable : voici qu’elle va concevoir et enfanter un fils. Elle qui est vierge, elle se découvre appelée à une fécondité inattendue. Tant de vies se perçoivent aujourd’hui comme stériles et inutiles : personnes âgées oubliées dans des maisons de repos, chômeurs de longue durée, personnes isolées dans la précarité, jeunes paumés ou désorientés, couples ne réussissant pas à avoir d’enfants, personnes traversant de grandes épreuves de santé. /

Ensemble : Avec Marie, demandons au Seigneur la grâce de révéler à toute personne sa place et sa mission sur cette Terre, à chaque instant de sa vie.

La première en chemin en hâte tu t’élances Prophète de celui qui a pris corps en toi La parole a surgi, tu es sa résonnance Et tu franchis des maux pour en porter la voix

Marche avec nous Marie aux chemins de l’annonce Ils sont chemins vers Dieu (bis)

« Or voici que dans sa vieillesse, Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile » (Lc 1, 36)

Si la grâce passe à travers nous, elle passe aussi à travers les autres. Pour l’aider à comprendre ce qu’elle vit, l’ange oriente le regard de Marie vers Elisabeth, sa cousine : elle aussi est bientôt promise à une fécondité inattendue. La sainteté, celle qui nous permet de comprendre ce que la grâce peut produire en nous, c’est souvent la sainteté de la porte d’à côté, une sainteté, voisine de palier ! Quelqu’un, pas très loin de moi, la vit peut-être déjà. /

Ensemble : Avec Marie, demandons au Seigneur la grâce de voir les témoins qu’il place sur notre chemin. Marche avec nous Marie aux chemins de l’annonce Ils sont chemins vers Dieu (bis)

Psaume 138 « C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis. »

Méditation de Soeur Marie-Lys Nuville de la Communauté dominicaine de Toulouse L’auteur de ce psaume exprime son émerveillement devant la création d’un être humain dans les entrailles maternelles. À l’entendre, on imagine aisément un artiste travaillant à son œuvre dans le silence d’un atelier retiré. C’est en effet un chef-d’œuvre qui se prépare dans chaque femme enceinte. Mais cette œuvre d’art va naître inachevée et Dieu a voulu qu’il en soit ainsi pour que nous participions à notre propre création. Par les choix libres, posés chaque jour, nous devenons l’artisan de notre propre vie. / Il est essentiel de faire comprendre aux adolescents la différence entre « réussir dans la vie » et « réussir sa vie». L’enjeu n’est pas d’abord d’édifier un empire ou de gagner beaucoup d’argent, mais de devenir une personne de confiance, un être libre et responsable, un véritable enfant de Dieu. Cela prend beaucoup de temps, le temps d’une vie, et ne va pas sans souffrance, car devenir enfant de Dieu c’est renoncer à devenir enfant du monde qui passe. / Heureusement, nous ne sommes pas seuls pour accomplir cette tâche. Nous pouvons compter sur Marie : qui, mieux qu’elle, peut nous apprendre à devenir de véritables enfants de Dieu, elle qui a élevé le Fils unique du Père, notre frère ? /

Ensemble : Marie, sois à nos côtés chaque jour comme tu l’as été avec Jésus et apprends-nous à aimer Dieu comme des enfants.

Entre toutes les femmes du monde le Seigneur t’a choisie Pour que brille à jamais sur la terre, la lumière de Dieu Vierge bénie entre toutes les femmes Mère choisie entre toutes les mères Mère du Christ et mère des hommes donne-nous ton fils, donne-nous ton fils

Sainte Thérèse d’Avila disait ceci : « Si j’avais compris que dans ce petit palais de mon âme habitait un si grand roi, il me semble que je ne l’aurais pas laissé seul si souvent mais que de temps en temps je serais restée en sa compagnie. » Rester en sa compagnie : voilà ce que Dieu désire lorsqu’il vient faire sa demeure en nous. / Après l’Annonciation, les pensées et le cœur de la Vierge Marie se sont naturellement et continuellement tournés vers Jésus. Marie avait le souci de ne pas le laisser seul et de le rejoindre par la pensée et la prière.

Ce désir de demeurer auprès de lui ne l’a jamais quittée. Dans l’Évangile, on retrouve Marie à des moments importants de la vie de son Fils, jusqu’au pied de la croix. /

La première en chemin pour suivre au Golgotha Le fils de ton amour que tous ont condamné Tu te tiens là debout au plus près de la croix Pour recueillir la vie de son cœur transpercé Marche avec nous Marie sur nos chemins de croix Ils sont chemins vers Dieu (bis)

Pour suivre Jésus jusqu’au bout, il faut lui être solidement attaché. Ces liens, nous pouvons les tisser par la prière, ce cœur à cœur où l’amour qui nous unit ne cesse de grandir. Notre croissance spirituelle est comme une gestation, des choses merveilleuses se passent à l’intérieur, mais tout est caché et seuls ceux qui entrent en eux-mêmes peuvent les deviner. /

Pour entrer dans le silence pour te chercher Pour m’ouvrir à ta présence en moi tout se tait

Évangile St Luc 3, 6 « Tout être vivant verra le salut de Dieu. »

Comme le peuple attend la venue du Messie et va à la rencontre de Jean Baptiste au bord du Jourdain, Marie attend celui qui doit venir. Elle l’attend depuis bientôt neuf mois. Mystère étonnant et merveilleux que d’attendre un enfant, d’accueillir dans sa chair un petit être nouveau et unique. Sans le voir encore, le laisser prendre de plus en plus de place en nous et dans toute notre vie ; sentir sa présence, se préparer à le rencontrer face à face au jour de sa naissance ; moments merveilleux pour la femme enceinte. / Ce sont des semaines particulièrement uniques pour Marie : celui qu’elle porte en elle, l’univers ne peut le contenir. Celui qui pèse seulement quelques centaines de grammes dans son ventre existe de toute éternité. Celui qui grandit en silence est la Parole éternelle du Père. / Pourtant, ce que vit Marie, c’est aussi un peu ce que nous vivons. Par la foi, nous avons entendu la voix de celui qui nous appelait et nous avons ouvert la porte de notre cœur à celui qui frappait. Alors, comme il l’avait promis, il est entré et a fait sa demeure en nous. C’est ce que saint Paul dit avec force aux Corinthiens (1ère lettre 3, 16 ) : « Vous êtes le temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en vous. » Il est donc bien là présent, invisible et silencieux. /

Ensemble : Seigneur, rends-nous attentifs à ta présence discrète mais réelle. Apprends-nous à prendre le temps d’y goûter. Que nous sachions nous arrêter quelques instants pour, simplement, prendre conscience que tu vis en nous et que tu ne cesses de nous aimer en silence.

Je veux entrer dans le silence pour te trouver Pour m’ouvrir à ta présence en moi tout se tait

Un petit moment de silence et de méditation devant l’icône

Je te salue, Joseph, toi que le Seigneur a comblé. Le Christ a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux. Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’enfant divin de ta douce épouse, est béni. /

Toi qui aimes Marie, O Toi qui veux son bonheur Réponds en fidèle ouvrier, à sa très douce volonté Réponds en fidèle ouvrier de l’Évangile et de sa Paix

Saint Joseph, toi qui as gardé le lien avec Marie et Jésus, aide-nous à prendre soin des relations dans nos vies. Que personne ne ressente ce sentiment d’abandon qui vient de la solitude. / Saint Joseph, toi qui as permis à Marie d’accueillir Jésus dans notre Histoire, soutiens les efforts de chacun pour se réconcilie avec sa propre histoire. Que nous sachions aussi nous réconcilier avec ceux qui nous ont précédés dans l’Eglise, et que nous parvenions à reconnaître que même dans les erreurs commises, la Providence s’est frayé un chemin. Et que le mal n’aura pas le dernier mot. / Saint Joseph, révèle-toi ami de ceux qui luttent le plus, et comme tu as soutenu Marie et Jésus dans les moments difficiles, soutiens-nous aussi dans notre chemin. / Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, prie pour nous avec Marie, dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen. /

Je vous salue Marie

Lc 3, 5 : Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées.

D’après une méditation de Sœur Anne Orcel, Salésienne de Don Bosco Pour que Marie et Joseph rencontrent leur nouveau-né, il lui a fallu 9 mois de patience, 9 mois de confiance aussi. Pour que le Très-Haut puisse nous rejoindre dans la joie de Pâques, il faut que soient abaissées montagnes et collines. C’est en ces termes que le prophète Isaïe avait interpellé le peuple. Huit siècles plus tard, Jean le Baptiste reprend sa supplication et 21 siècles après, abaisser montagnes et collines est toujours d’actualité. / Ouvrir le passage au Seigneur, lui préparer le terrain, aplanir, enlever les obstacles, abaisser, toujours abaisser les murs qui se dressent dans nos vies : murs de toutes les divisions et de toutes les haines, montagnes de pouvoir et d’oppression. La tâche est vaste ! / Pour prendre le chemin de la lutte contre les injustices, certains choisissent de rejoindre une association caritative, de militer pour la paix, d’adhérer à un mouvement de solidarité. Les appels ne manquent pas. Ici, nous prenons le temps de prier. Mais ne nous engageons pas dans l’abaissement des montagnes du monde sans nous engager aussi dans celui de nos montagnes intérieures, celles de notre amour-propre, de nos peurs, de nos doutes, de nos violences. / Chaque fois que tombe un mur d’injustice, que s’abaisse une colline d’indifférence, un sommet de souffrance, chaque fois que diminue notre suffisance, un passage s’ouvre pour Dieu, et Dieu passe. Discrètement, parfois même imperceptiblement, Il passe. Noël est là pour nous le rappeler : Dieu est Celui qui vient. Après la résurrection, la Pentecôte nous rappellera qu’il vient pour rester. /

La première en chemin avec l’Église en marche Dès les commencements tu appelles l’Esprit En ce monde aujourd’hui assure notre marche Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ Marche avec nous Marie aux chemins de ce monde Ils sont chemins vers Dieu (bis)

Deuxième lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens chapitre 9, versets 9-10 Dieu, qui fournit la semence au semeur, et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.

D’après une méditation de frère Charles Desjobert du Couvent Ste-Marie de la Tourette d’Eveux Ainsi, donc, ce n’est pas sur nos réserves propres qu’il faut s’appuyer ! Nos talents ne sont pas des tas de grains dans lesquels nous puisons et qui s’amenuisent au fur et à mesure. Nos talents, c’est notre manière de recevoir et de donner cette graine que Dieu nous tend et qu’il se charge de multiplier lui-même. / Ce que nous avons à travailler, en réalité, notre façon d’enfanter les autres à Dieu, c’est la façon, spécifique pour chacun, que nous avons de recevoir Dieu et de donner Dieu. Il ne s’agit pas de s’épuiser mais de puiser à nouveau dans ce que Dieu donne et multiplie pour nous. /

Ecoute écoute la source du bonheur qui jaillit de ton cœur Comme le chant du monde. Écoute, écoute c’est la voix du Seigneur Qui chante dans nos cœurs pour le salut du monde

Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du carnet. Ensuite, nous aurons l’occasion de partager nos intentions ou nous les confierons au Seigneur en silence. Entre les intentions : Puisque tu souffres avec nous, Gethsémani, Vierge Marie, Soutiens nos croix de l’aujourd’hui, entre tes mains voici nos vies

Le rôle de Marie a été souligné par le concile d’Éphèse. Il a confirmé Marie non seulement mère de Jésus, mais aussi Mère de Dieu. Présente avec les disciples à la Pentecôte, Marie accompagne les débuts de l’Église et sera également parée du titre de Mère de l’Église. Et elle reste active aujourd’hui, ce qui nous vaut cette réflexion de sainte Bernadette de Lourdes : / « Il y a des moments de la vie où on est las, où on a besoin de repos… Marie, son cœur immaculé, sa douce mémoire, son souvenir maternel doivent être le repos, le gîte où l’on se retire… Ce que Notre Seigneur n’a pas accordé à sa Mère, il nous l’a donné à nous. Marie n’avait pas une autre Marie pour s’appuyer sur elle… Ah ! Heureuse l’âme qui a su trouver cet abri, ce refuge ! »

Puisque tu demeures avec nous, là, dans nos vies, Vierge Marie Guide nos pas dans l’inconnu, car tu es celle qui a cru. Chercher avec toi dans nos vies, les pas de Dieu Vierge Marie Par toi accueillir aujourd’hui, le don de Dieu Vierge Marie.

Notre Père Bénédiction Envoi

Prochaine veillée de prière : le jeudi 28 avril 20h