Veillée de prière pour la Paix et les Malades Janvier 2022
Thème : générosité et partage
Psaume 84 J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ? Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles. Son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre. Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent. La vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice. Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin. / Bonne année à tous ! En voilà de belles promesses en ce début d’année ! L’horizon nous apparaît bien lumineux ce soir, malgré la météo et l’actualité qui rivalisent de morosité. Le fils promis nous a attendris dans la crèche Noël, puis il a vécu bien des pérégrinations avant de retourner auprès du Père. Il ne nous a pas abandonnés puisqu’il nous a laissé son Esprit. Alors ce soir, entrons dans la prière au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. / Pour entrer dans le silence et pour te prier, pour m’ouvrir à ta présence, en moi tout se tait
Méditation de Frère Philippe Verdin du Couvent Saint Thomas d’Aquin à Lille
Quand Dieu vient sur la Terre, quand Dieu naît de la même terre que les hommes, quand Jésus naît de la Vierge-Marie et vient vivre avec nous, il ne le fait pas comme une corvée. Le Fils de Dieu ne quitte pas le sein du Père, ne descend pas du ciel pour obéir en râlant. Il n’est pas la personne de la Trinité qui se dévoue. Il vient parmi nous avec joie. Dieu aime la Terre qu’il a confiée aux hommes. Il trouve sa joie dans leur compagnie, affirme le livre des proverbes. Mieux, « il danse pour nous avec des cris de joie » écrit Sophonie le prophète. / Ce n’est pas le Dieu barbu et impassible avachi dans un nuage, comme se l’imaginent trop de nos contemporains dont la fois reste attachée aux images médiévales ou aux caricatures de presse. Le Dieu auquel nous croyons n’est pas un Dieu qui nous en veut d’avoir tué son fils, et qui nous le fait payer. C’est un Dieu qui aime cette Terre et l’a faite belle pour nous la donner, pour notre plaisir. / Dieu nous a Dieu aimés le premier et son premier geste fut ce cadeau. Il aime tellement cette Terre qu’il y passe le plus clair de son temps. Dieu traverse nos vies. Mais nous ne le voyons pas. Nous sommes trop absorbés par nos soucis, nos envies, notre nombril. Alors Dieu établit sa demeure dans notre cœur par la grâce du baptême. Nous le portons sans y penser, mais il est là. /
Ensemble : Que par son Esprit-Saint, le Seigneur nous fasse aimer cette Terre autant qu’il l’aime. Que cette Terre chante son amour du Seigneur. Que les hommes qui l’habitent partagent ses beautés.
Que tes œuvres sont belles ! Que tes œuvres sont grandes ! Seigneur ! Seigneur ! Tu nous donnes la Terre (bis)
Méditation de Frère Franck DuboisCouvent de Strasbourg
Le petit garçon revenait tout content. La route était longue jusqu’au marché. Les sous avaient été pénibles à gagner. Les cinq pains d’orges et les deux poissons ne pesaient pas lourd, comparés au travail avait permis de les acheter. Soudain, sur sa route, barrant le passage, une foule immense. /
Le lieu était pourtant désert, ce matin ! Le petit bonhomme se faufile, discret, jusqu’au-devant où se pressent en masse des boiteux de toutes sortes, des pauvres miséreux, des brigands, des notables. Douze types désemparés courent là en tous sens. L’un d’eux bouscule l’enfant, qui perd sa corbeille. André ramasse, confus, la précieuse pitance. – Monsieur, dit l’enfant, tu as donc de la peine ? / – C’est que je dois nourrir tous ces gens affamés ! – Prends, dit l’enfant. – C’est bien gentil, petit, mais ce n’est pas sérieux ! – Comment ! réplique l’enfant, mais il y a dans ce panier tout le prix de mon travail. Il y a dans ma corbeille un peu de mon cœur. – C’est si peu, pour tout ce monde ! répond l’autre. – André, apprends que le peu que Dieu veut nous donner peut bien plus que tout ce qui vient de soi. Aurais-tu honte de rendre au Seigneur ce qu’il vient par mes mains de t’offrir en présent ? Apprends à recevoir, et cesse de te troubler. » / L’Église depuis revit de cette Cène. Nos pauvres moyens, et tout un monde à nourrir ! Jésus par cet enfant nous redit aujourd’hui : avec peu, Dieu peut tout. « Reçois, et offre-moi le peu que tu as reçu. J’en ferai des merveilles.» /
Ensemble : Que par son Esprit-Saint, le Seigneur ouvre nos cœurs et nos mains pour que nous ne gardions pas pour nous seuls ce dont tous les hommes ont besoin : un lieu sûr pour s’abriter, de quoi se nourrir, de quoi se vêtir et l’amour qui rend tout possible.
Que tes œuvres sont belles ! Que tes œuvres sont grandes ! Seigneur ! Seigneur ! Nous avons tant reçu
Que tes œuvres sont belles ! Que tes œuvres sont grandes ! Seigneur ! Seigneur ! Apprends-nous à donner (bis)
Job 2, 11-13 Trois amis de Job apprirent tout le malheur qui lui était advenu. Ils arrivèrent chacun de son pays (…) et ils se concertèrent pour venir le plaindre et le consoler. De loin, levant les yeux sur lui, ils ne le reconnurent pas. Alors, ils éclatèrent en sanglots(…) Sept jours et sept nuits, ils restèrent assis par terre auprès de lui et, à la vue d’une si grande douleur, personne ne lui disait mot. / Méditation de Frère Denis Bissuel Couvent de Marseille : Tous les malheurs possibles et imaginables se sont abattus sur ce pauvre Job : la perte de ses biens, la mort dramatique de ses enfants, et pour finir un ulcère malin sur tout le corps. Un sentiment d’écrasement vous envahit devant cette avalanche de malheurs, une telle violence aveugle et cruelle qui s’abat soudain, et dont on ne sait ni d’où elle vient, ni pourquoi. Il y a bien de quoi désespérer ou se révolter ! / Trois de ses amis, venus de différents horizons, décident d’un commun accord d’aller le voir pour le plaindre et le consoler. Grande et merveilleuse amitié qui a le courage d’affronter le chagrin et le malheur de l’autre ! Face à une personne qui vit un drame, qui souffre dans sa chair ou dans son cœur, que dire ? / Les discours pieux, les cris, ou les justifications oiseuses ne peuvent que s’écraser contre l’indicible. Nous pouvons tout juste balbutier quelques mots maladroits, ou nous taire. « Qui tient sa langue est bien avisé », dit un proverbe biblique (Livre des Proverbes 10, 13) / Ce qui compte le plus dans de telles situations douloureuses, nous avons pu l’éprouver nous-mêmes, c’est d’être présent aux côtés de celui qui souffre. La présence réelle en dit souvent plus que bien des discours. Les amis de Job sont restés une semaine à ses côtés sans dire un mot. Fidélité de l’amitié. Tout est dit. /
Ensemble : Que par son Esprit-Saint, le Seigneur nous inspire les gestes qui touchent plutôt que les longs discours, et la présence qui réconforte plutôt que les commentaires moralisateurs qui servent juste à nous rassurer.
Que tes œuvres sont belles ! Que tes œuvres sont grandes ! Seigneur ! Seigneur ! Notre ami est souffrant Que tes œuvres sont belles ! Que tes œuvres sont grandes ! Seigneur ! Seigneur ! Donne-nous d’être là
Actes des Apôtres (4, 32-35) : Ils avaient tout en commun. Tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient, et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres. /
D’après une méditation d’Aurélien Zincq Il revenait ensuite à ces derniers d’évaluer leur répartition auprès des membres de la communauté. Ici, on est plongé dans le concret : les biens sont distribués « en fonction des besoins de chacun » (Ac 4, 36). Y a-t-il plus bel idéal matériel, sur cette Terre, que de recevoir ce dont on a vraiment besoin ? Ni trop, ni trop peu. Suffisamment pour vivre décemment, mais pas trop pour ne pas se perdre dans le superflu. Cet idéal de la communauté des biens tel que pratiqué par l’Église primitive connaîtra une postérité des plus diverses… / Si elle est inscrite dans la règle des ordres mendiants (par exemple les Dominicains et les Franciscains), la double exigence de mise en commun des biens et de leur répartition selon les besoins de chacun constitue une utopie qui n’est pas près d’être appliquée à l’ensemble des chrétiens. Toutefois, est-il possible aujourd’hui de s’en inspirer ? / La mise en commun des biens relève de la liberté de chacun des membres de la première communauté chrétienne. Personne n’est forcé de vendre ni de donner, et le don à la communauté ne peut être extorqué. /
Ensemble : Seigneur, conscients des nécessités auxquelles doivent faire face notre Unité pastorale et notre Église, fais que nous sachions donner librement, sans oublier les finalités concrètes auxquelles va servir notre don.
La dynamique du don concerne l’ensemble de la communauté – et pas seulement les apôtres. En transposant à notre époque, on dirait que ce ne sont pas certains membres de l’Église (les religieux, par exemple, ou alors les très riches) qui pratiquent la mise en commun des biens, mais l’ensemble des baptisés. Bien sûr, cela reste un idéal. Mais il peut nous inspirer. /
Ensemble : Seigneur, ne laissons pas reposer sur la tête de quelques-uns l’exercice du don communautaire. À l’exemple de la mise en commun des apôtres, aide-nous à nous montrer généreux et à ne pas retarder l’investissement de notre temps pour l’Église.
Quant à la redistribution des biens « à chacun selon ses besoins », cela demande attention, écoute et discernement car il importe de connaître l’autre et de le reconnaître aussi dans ses manques. Ce soin apporté à l’autre c’est, là encore, une attitude que nous pouvons faire nôtre : ne pas nous substituer à la volonté d’autrui, mais être à son écoute. /
Ensemble : Seigneur, dès le début, le message d’amour et de liberté de Jésus s’est concrétisé en termes économiques. Que cet idéal inspire aujourd’hui encore notre engagement chrétien.
Que tes œuvres sont belles ! Que tes œuvres sont grandes ! Seigneur ! Seigneur ! Apprends-nous à donner (bis)
« La famille est vivante quand elle retrouve son unité dans la prière. La famille est forte, quand elle redécouvre la Parole de Dieu et la valeur providentielle de toutes ses promesses. La famille est généreuse et construit l’histoire quand elle reste ouverte à la vie », affirme le pape François pour le 14e pèlerinage national des familles pour la famille, en Italie. / Seigneur, il n’est pas donné à tout le monde de fonder une famille ni d’accueillir des enfants, mais nous avons tous une famille, que ce soit celle du sang, ou celle du cœur. Donne-nous d’ouvrir notre cœur à chacun et de voir chaque personne en fonction de qui elle est vraiment, et pas comme de l’argile que nous pourrions modeler à notre guise. /
Garde-nous tout petits devant nos frères, simples et purs comme un ruisseau Garde-nous tout petits devant nos frères et disponibles comme une eau
Prière prononcée le 6 mars 2021 en présence du Pape François, au terme de la rencontre interreligieuse qui s’est tenue lors de son voyage en Irak, patrie d’Abraham : Dieu Tout-Puissant, notre Créateur, toi qui aimes la famille humaine et tout ce que tes mains ont accompli, nous, fils et filles d’Abraham appartenant au judaïsme, au christianisme et à l’islam, avec les autres croyants et toutes les personnes de bonne volonté, nous te remercions de nous avoir donné comme père commun dans la foi Abraham, fils éminent de cette noble et bien-aimée terre. / Nous te remercions pour son exemple d’homme de foi qui t’a obéi jusqu’au bout, en laissant sa famille, sa tribu et sa patrie pour aller vers une terre qu’il ne connaissait pas. Nous te remercions aussi pour l’exemple de courage, de résistance et de force d’âme, de générosité et d’hospitalité que notre père commun dans la foi nous a donné. Nous te remercions en particulier pour sa foi héroïque, manifestée par sa disponibilité à sacrifier son fils afin d’obéir à ton commandement. / Nous savons que c’était une épreuve très difficile dont il est sorti vainqueur parce qu’il t’a fait confiance sans réserve, que tu es miséricordieux et que tu ouvres toujours des possibilités nouvelles pour recommencer. Nous te remercions parce que, en bénissant notre père Abraham, tu as fait de lui une bénédiction pour tous les peuples. / Nous te demandons, Dieu de notre père Abraham et notre Dieu, de nous accorder une foi forte, active à faire le bien, une foi qui t’ouvre nos cœurs ainsi qu’à tous nos frères et sœurs ; et une espérance irrépressible, capable de voir partout la fidélité de tes promesses. / Fais de chacun de nous un témoin du soin affectueux que tu as pour tous, en particulier pour les réfugiés et les déplacés, les veuves et les orphelins, les pauvres et les malades. / Ouvre nos cœurs au pardon réciproque et fais de nous des instruments de réconciliation, des bâtisseurs d’une société plus juste et plus fraternelle. / Accueille dans ta demeure de paix et de lumière tous les défunts, en particulier les victimes de la violence et des guerres. / Aide les autorités civiles à chercher et à retrouver les personnes qui ont été enlevées, et à protéger de façon particulière les femmes et les enfants. / Aide-nous à prendre soin de la planète, la maison commune que, dans ta bonté et générosité, tu nous as donnée à tous. / Soutiens nos mains dans la reconstruction des pays en guerre, et donne-nous la force nécessaire pour aider ceux qui ont dû laisser leurs maisons et leurs terres. Qu’ils puissent être accueillis ici chaleureusement, ou rentrer chez eux en sécurité et avec dignité, et entreprendre une vie nouvelle, sereine et prospère. /
Seigneur, entends les prières qui montent devant toi
Lecture du livre de Timothée 6, 17-19 Quant aux riches de ce monde, ordonne-leur de ne pas céder à l’orgueil. Qu’ils mettent leur espérance non pas dans des richesses incertaines, mais en Dieu qui nous procure tout en abondance pour que nous en profitions. Qu’ils fassent du bien et deviennent riches du bien qu’ils font ; qu’ils donnent de bon cœur et sachent partager. De cette manière, ils amasseront un trésor pour bien construire leur avenir et obtenir la vraie vie. / Méditation de Sœur Marie-Théo, dominicaine à Rome : Il n’est pas commun de trouver un passage biblique qui voit la richesse et l’abondance d’un bon œil et offre à qui se trouve dans le confort et l’aisance une voie pour vivre sans avoir la conscience en tire-bouchon. Non, il n’est pas toujours facile d’être riche dans l’Évangile ! Nous ne nous estimons sans doute pas très riches, mais il ne nous manque rien d’essentiel : nous vivons en paix, nous avons un toit et de quoi remplir le frigo chaque jour. / Nous voici donc invités non pas à nier notre richesse, mais à la recevoir et à la gérer comme de bons intendants. Elle ne peut être considérée comme le fruit de nos seuls efforts solitaires. Pas question alors de nous frotter les mains dans une satisfaction égoïste ni de regarder le frère moins nanti avec dédain. Il ne s’agit pas non plus de nous y reposer ou enfermer comme dans une forteresse imprenable dont nous tirerions grande fierté. / Dieu, à travers ces biens, nous procure une abondance qui va bien au-delà de la richesse matérielle. Il nous invite à participer à l’abondance de son don. Notre richesse première n’est pas dans la quantité ou la valeur de nos biens gardés précieusement et jalousement. Elle est au contraire dans notre capacité à les élargir et à les mettre en circulation. / Nous pouvons nous faire collaborateurs de la grâce et de l’abondance divine, pour notre petite part, à travers ce que nous suscitons, partageons ou faisons fructifier. Non propriétaires, mais dépositaires, médiateurs d’une richesse qui veut faire de nous des hommes et des femmes en marche main dans la main. / Alors oui, sur ce chemin ensemble, responsables des biens qui nous sont confiés, nous pouvons marcher la tête haute, le regard et le cœur ouverts sur nos frères. Nous voici riches non de nos biens, mais du bien auquel nous pouvons humblement et joyeusement apporter notre pierre pour que chaque homme en soit bénéficiaire.
Que chaque enfant porte sa pierre au chantier de la maison du père Une cathédrale s’élève vers le ciel
Lecture de II Corinthiens 9, 6-12 Rappelez-vous le proverbe : « À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement. » Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement. Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien. L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais. Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice. Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu. » / Méditation de Sour Marie-Théo, dominicaine à Rome : Le geste du semeur est ample, sans retenue. Son bras lancé dans un mouvement ininterrompu part du cœur pour s’élargir à la terre. La main puise la semence au creux du tablier et libère l’abondance de son contenu en s’ouvrant toute grande. /
Si cette main venait à retenir, à compter les grains de peur de manquer, à interrompre la course généreuse et balancée de son bras, il en résulterait probablement une pousse clairsemée, irrégulière, un terrain galeux comme pourrait l’être une générosité forcée et contrainte. / Ce geste parle de la joie du don : il y a un plaisir évident dans ce mouvement généreux au rythme des battements du cœur, au rythme de la vie. Cette joie naît au creux des entrailles et se distille jusqu’au bout des doigts offrant la semence à toute terre. / On peut associer la devise du dictionnaire Larousse « Semer à tout vent » au tableau de Van Gogh “Le semeur”. Le soleil domine la scène, source éternelle de lumière et de vie, image du Sauveur. Il donne la croissance. Il inspire la générosité d’un geste sans crainte de manquer. Il invite à participer à l’abondance de son amour, source de vie. Dieu vient nous rassurer, nous encourager, réveiller la générosité qui sommeille en nos cœurs : donne, offre, ouvre ton cœur et l’abondance, tel le soleil de midi, jaillira de tes mains ! / Soyons sans crainte, la générosité qui vient d’un cœur enraciné à la source de la vie, ne peut être gaspillage, rien n’est perdu, pas une seule miette, pas une seule graine. Pas non plus le temps que nous passons à prier. « Les prières ne vont pas au bois » disait-on jadis. Nos prières germent dans le souci que nous voulons avoir de nos frères et sœurs. Il n’y a aucune gloire ni mérite à en tirer : nous ne faisons que répondre à la générosité du Seigneur qui est là pour nous, dans le secret. Prions avec marie pour que nos prières puissent s’épanouir sous le soleil de Dieu. /
La première en chemin, Marie, tu nous entraînes A risquer nos richesses aux imprévus de Dieu Et voici qu’est semé en argile incertaine de notre humanité Jésus-Christ, fils de Dieu
Marche avec nous Marie sur nos chemins de foi. Ils sont chemins vers Dieu Je vous salue Marie
Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du carnet. Ensuite, nous aurons l’occasion de partager nos intentions ou nous les confierons au Seigneur en silence.
Entre les intentions : Tu es le Dieu fidèle, tu nous donnes tout !
Après les intentions : Ô Seigneur en ce soir, écoute nos prières
Audience du Pape François du 26 mai 2021 : Le pape a rappelé récemment que la prière n’était pas une baguette magique, mettant en garde contre la tentation de tomber dans le risque que ce ne soit pas nous qui servons Dieu, mais de prétendre que ce soit Lui qui nous serve. « Dans la prière, c’est Dieu qui doit nous convertir – poursuit le Pape François – pas nous qui devons convertir Dieu. » / Le pape nous invite à « la foi » même lorsque « la solution du drame n’est pas immédiate » car « le temps de Dieu n’est pas notre temps ». L’avant-Dernier jour, « le mal nous fait croire qu’il a vaincu, mais c’est Dieu qui est le Seigneur du Dernier jour, jamais le mal. » / Que l’Esprit Saint forme en nous la prière qui convient au Père et qui nous fasse entrer généreusement dans sa volonté. Répétons donc celle que Jésus nous a enseignée : « Que ta volonté soit faite, et non la nôtre ». Notre Père Bénédiction Envoi
Prochaine veillée de prière : le mercredi 24 février 2022 à 19h