Veillée de prière de novembre pour la paix et les malades

Thème : Bénédictions

Bénir, benedicere, en latin : dire du bien. Il ne s’agit pas de dire de jolis mots, mais de rappeler la bonté fondamentale de l’existence d’une personne, d’une chose. Nous n’aurons pas le temps de faire le tour de toutes les bénédictions, mais entrons déjà dans la prière au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen

Bénédiction des enfants de Dieu Lecture du Livre des Nombres 6, 22-27 Le Seigneur parla à Moïse. Il dit : « Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras : Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël : “Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !” Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. » /

Je bénirai le Seigneur, toujours et partout (bis)

D’après une méditation du Frère dominicain Antoine de la Fayolle (Couvent de Rennes) Bénir, c’est rappeler que le Seigneur a voulu que cette personne, que cette chose existe, qu’elle sorte du néant pour être, pour participer à la création voulue par Dieu, pour être l’expression de son désir, de la grandeur de son cœur ! Bénir, c’est effacer les incompréhensions qui empêchent nos cœurs et nos yeux de voir la main de Dieu à l’œuvre dans le monde. Bénir en appelant la paix sur une personne, un peuple, un pays, c’est rappeler ce projet de Dieu initial. Si le désir de paix habite le cœur de toute personne, la vie nous montre que c’est une chose de désirer vivre en paix, c’en est une autre d’agir pour la paix. /

Parmi les consignes qui sont données aux Hébreux, l’une montre que la paix est liée à la présence de Dieu : « Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage ». Cette paix est liée à la bienveillance de Dieu : « Qu’il te prenne en grâce ». Cette paix est également liée au regard de Dieu : « Que le Seigneur tourne vers toi son visage. » La mission initialement donnée aux fils d’Aaron n’est pas un monopole. Chaque enfant de Dieu est appelé à participer à cette œuvre de bénédiction, de dévoilement de la présence de Dieu ici et maintenant dans notre monde. En ce jour que le Seigneur a fait, puissions-nous, nous aussi, dire une parole de bénédiction ! /

Je bénirai le Seigneur, toujours et partout (bis)

Bénédiction des pèlerins Psaume 121 Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un ! C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur, là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C’est là le siège du droit, le siège de la maison de David. Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! » A cause de mes frères et de mes proches, je dirai : « Paix sur toi ! » A cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien. /

D’après une méditation du Frère dominicain Antoine de la Fayolle (Couvent de Rennes) Les Juifs récitent tout particulièrement ce psaume quand ils sont en pèlerinage vers Jérusalem. Ce qui se dit de la fin d’une marche peut également se dire de la fin d’une vie, ou lorsqu’on a atteint un objectif. Tout pèlerin aspire au repos après la fatigue de la route. Ainsi, tout homme de Dieu souhaite au terme de sa vie pouvoir se reposer en Dieu. Et pour tenir bon, le pèlerin est invité à lever les yeux et à regarder plus loin que sa fatigue ; il est invité à prendre soin de cette ville sainte, à prendre soin de tous ceux qui cheminent vers elle, tant physiquement que spirituellement. Puissions-nous aujourd’hui comprendre que la paix de Dieu, fruit de son amour, nous est donnée durant notre marche, qu’elle est à portée de cœur ! /

Je bénirai le Seigneur, toujours et partout (bis)

Bénédiction de ceux qui cherchent la paix de Dieu Proverbes 17, 1 « Mieux vaut du pain sec, et la paix, qu’une salle de banquet pleine de discorde. »

D’après Frère Antoine de la Fayolle Il y a ce qui remplit le ventre et ce qui remplit le cœur. Il y a le fonctionnement physiologique et le sens d’une vie. C’est bien ce que nous rappelle le pape François avec l’encyclique Laudato si : « Moins c’est plus ! ». La surabondance des biens, si elle conjure la peur de manquer, n’apporte pas la paix. « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Mt 4, 4). Le manque nous hypnotise en jouant sur le désir de posséder, de savoir. Nous devenons incapables de nous réjouir de ce qui nous est donné parce que nous regardons tout ce qui nous manque. Tels des zombies insatiables, il nous arrive de vivre hors de notre vie /

Ensemble : Garde mon âme dans la paix, près de Toi, Seigneur !

Nous avons à vivre une véritable conversion du regard pour nous émerveiller de ce qui nous est donné. C’est le chemin de saint François devenu capable d’écrire le cantique des créatures alors qu’il était malade et quasi aveugle à la fin de sa vie : « Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil par qui tu nous donnes le jour, la lumière : il est beau, rayonnant d’une grande splendeur, et de toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole. » / Ensemble : Garde mon âme dans la paix, près de Toi, Seigneur !

Quelle paix intérieure transfigurait toutes ses épreuves ! L’émerveillement de la vie, de la création l’ont bouleversé ; devinant la main de Dieu dans la création, il est devenu capable de recevoir l’amour de Dieu et d’en être illuminé. Fort de l’amour de Dieu, de l’amour qu’est Dieu, les tourments de la vie n’ont plus eu prise sur sa vie. Le corps stigmatisé, décharné, mais le cœur en paix, il a rayonné de l’amour de Dieu. /

Ensemble : Garde mon âme dans la paix, près de Toi, Seigneur

Comme un enfant qui marche sur la route le nez en l’air et les cheveux au vent Comme un enfant que n’effleure aucun doute et qui sourit en rêvant.

Me voici Seigneur, me voici comme un enfant (bis)

Bénédiction des enfants et des jeunes A l’heure où petits et grands reprennent le chemin de l’école, de nombreuses paroisses ou même des établissements scolaires eux-mêmes, organisent des bénédictions de cartables. Qu’est-ce que cela signifie réellement ? Est-ce l’ultime phénomène à la mode ? Cela répond-il à un besoin réel ou bien s’agit-il d’un folklore destiné à amuser la galerie, voire d’un regain de superstition ? /

« C’est une manière pour l’Église locale de marquer le coup et parfois de concrétiser la rentrée paroissiale de façon festive. La paroisse reste un lieu de rassemblement fort et le cartable est le lieu de l’apprentissage… et du goûter » (Père Nicolas Guillou de Rennes) Au-delà de son aspect amusant, le geste va loin. Étymologiquement, on l’a vu, bénir signifie « dire du bien ». Bénir sacs à dos et cartables, compagnons quotidiens des enfants et des jeunes pendant neuf mois, c’est leur montrer que Dieu est un père qui aspire à leur bonheur dans toutes les activités, y compris à l’école ou à l’université. En fait, on ne bénit pas les cartables, la bénédiction repose sur les personnes qui les portent. /

On prie aussi pour les professeurs, pour le personnel administratif, pour ceux qui travaillent aux cuisines. À la fin, l’assemblée est aspergée d’eau bénite, un geste qui rappelle le baptême. « Tu es mon enfant bien-aimé ! » (Mt 3, 17). C’est un peu comme si chacun recevait en son cœur cette parole que Jésus a reçue au moment de son baptême. C’est une belle manière de commencer l’année en misant sur l’essentiel. /

Comme un enfant tient la main de son père sans bien savoir où la route conduit, avec Jésus nous irons vers le Père au royaume des Petits ! Me voici …

Seigneur, Toi qui es la source de bénédictions, et qui veux sans cesse nous bénir, nous te confions les enfants de notre famille, ceux de notre Unité Pastorale et les enfants du monde entier. Accorde-leur de travailler avec courage dans la joie et la persévérance. A l’école, à la maison, et en toutes choses, qu’ils sachent te rendre grâce pour ta présence, pour ton aide et pour ton Esprit-Saint qui fait l’unité entre tous. /

Toi qui nous as donné une intelligence pour comprendre et un cœur pour aimer, bénis tous les enfants et les étudiants de tous âges, bénis leurs enseignants, leurs familles, leurs amis, et tous ceux qui travaillent dans les écoles. Fais que nous n’oubliions jamais que tu restes avec nous à chaque instant de notre vie et que tu nous aides à la rendre plus belle. /

Vierge Marie, Toi notre Mère du Ciel, nous mettons dans tes mains maternelles nos familles, nos amis, nos enseignants. Nous te consacrons notre intelligence et notre cœur, pour qu’ils grandissent dans la vérité et qu’ils nous aident à préparer l’avenir. Aide-nous à prendre du temps pour prier et pour accorder de l’attention à tous ceux qui ont besoin de notre aide et de notre amour. O Notre-Dame, veille sur nos familles et sur nos écoles : qu’elles soient toujours des lieux où tu pourras être chez toi. /

Vierge bénie entre toutes les femmes, Mère choisie entre toutes les mères Mère du Christ et mère des hommes, donne-nous ton fils, donne-nous ton fils

Bénédiction des alliances et des époux La remise des alliances visualise l’engagement pris par les époux. La formule qui l’accompagne reprend les thèmes de l’amour et de la fidélité. Quant à la bénédiction, elle insiste essentiellement sur le signe donné par les alliances échangées et portées au doigt. Signes d’amour, de fidélité, de tendresse, elles sont aussi le rappel d’un amour partagé et, plus encore, le signe d’une présence réciproque, même dans l’absence physique et par-delà la mort. C’est en cela qu’une simple bague devient alliance. En inscrivant l’alliance des époux dans l’Alliance de Dieu avec l’humanité, le sacrement de mariage ouvre les époux à une perspective nouvelle, celle d’une mystérieuse présence de l’un à l’autre dont l’alliance portée signifie la permanence. /

Seigneur, nous te prions de bénir les époux que nous connaissons et de les prendre sous ta protection. Qu’ils puissent trouver chaque jour force et espérance pour renouveler leur engagement. Fais que tout au long de leur vie commune, ils se donnent la grâce de ton amour en étant l’un pour l’autre un signe de ta présence. Accorde-leur de pouvoir assurer par leur travail, la vie de leur foyer, et répondre aux missions que tu leur donnes en tant que parents. Qu’au sein de chaque famille règne la paix et la joie, l’attention et la tendresse auxquels tu nous appelles tous. / Ensemble : Seigneur, écoute nos prières

Nous te prions aussi pour les couples en difficulté. Nous en connaissons tous et ils sont parfois si proches de nous ! Que ceux qui souffrent dans leur couple trouvent un chemin de pardon mutuel. Que ceux qui se sentent abandonnés trouvent en Toi un amour indéfectible. Que ceux qui sont seuls et attendent impatiemment la joie d’aimer trouvent aujourd’hui une raison d’espérer dans la confiance. / Ensemble : Seigneur, écoute nos prières

C’est une souffrance pour nous d’être témoins de la mésentente d’un couple, mais quand la réconciliation n’est pas possible, nous sommes surtout préoccupés par les enfants, victimes des tensions et des conflits. Qu’ils puissent trouver refuge auprès de toi Seigneur, et rencontrer autour d’eux la bienveillance et la tendresse qui leur permettront d’aborder la vie avec confiance malgré les échecs, et de croire encore à l’amour conjugal comme ciment de la vie familiale/ Ensemble : Seigneur, écoute nos prières

Nous te prions encore Dieu de miséricorde et nous te confions les familles que l’on dit « recomposées ». Toi qui es tombé trois fois, tu sais Seigneur, qu’il n’est pas facile de se relever. Il y en a pourtant qui ont le courage de croire en un nouveau projet et d’y mettre tous leurs efforts et leur espérance. Sois à leurs côtés, soutiens-les dans leur volonté de bien faire. Ensemble : Seigneur, écoute

Enfin, les circonstances de la vie font que parfois, malheureusement, un couple est séparé par la mort d’un des deux époux. C’est une épreuve terrible pour ceux qui ont vécu leur mariage dans la tendresse et la fidélité. Accorde la paix éternelle à celui qui t’a rejoint, Seigneur, et soutien celui qui se retrouve seul. Qu’il garde l’espoir que tu réuniras auprès de toi tous ceux que tu as unis sur cette Terre. Et que Marie, très sainte veuve de Joseph, l’aide à demeurer fidèle dans la prière pour demeurer avec son époux une seule âme et un seul esprit, dans l’espérance de la résurrection. Ensemble : Seigneur, écoute nos prières

Bénédiction des malades et des personnes âgées les malades sont frappés dans leur corps, leur âme et leur esprit de douleurs, de souffrances physiques et morales. Telle personne prendra conscience qu’elle est atteinte d’un mal qui ne lui laisse qu’un temps limité à vivre. Il y a d’autres cas où le danger vital est plus éloigné par les soins. Enfin, il y a la personne âgée qui prend conscience qu’elle est entrée dans la dernière étape de sa vie, étape qui l’achemine d’une manière irréversible vers la mort. Dans tous les cas, la personne malade ou en fin de vie est conduite, malgré elle, à une lutte pour la vie, contre le mal. Il lui faut réapprendre à vivre sa vie telle qu’elle lui est imposée par les circonstances. Le sacrement des malades lui offre la force de la foi de l’Eglise qui vient soutenir sa foi personnelle. /

Seigneur notre Dieu, tu as envoyé ton Fils dans le monde pour qu’il prenne sur lui nos souffrances, pour qu’il se charge de nos douleurs. Nous te prions pour les malades que nous connaissons : réconforte-les dans leur épreuve, raffermis leur espérance. Qu’avec ta bénédiction, ils surmontent leur maladie. Qu’avec ton aide ils recouvrent la santé. Et si ce n’est pas possible, aide-les à porter leur croix jusqu’au bout. Mets sur leur chemin des mains et des cœurs secourables./

Prions pour le personnel soignant parfois débordé par le travail et qui se dévoue auprès de ceux qui souffrent. Marie, Vierge des Pauvres, aide-les tous, dans leurs rôles respectifs, à accueillir, soulager, gérer et surtout prendre soin de chaque malade. / Prions pour les chercheurs qui consacrent leur temps, leur énergie et leurs compétences à la recherche de traitements ou tout simplement de moyens pour diminuer la souffrance. Marie, Vierge des Pauvres, éclaire-les. / Prions pour tous ceux qui, à travers leur métier ou par le bénévolat, s’engagent pour apporter à chacun ce dont il a besoin en cette période de pandémie. Marie, Vierge des Pauvres, guide-les et protège-les dans leurs missions. /

Vierge bénie entre toutes les femmes, Mère choisie entre toutes les mères Mère du Christ et mère des hommes, donne-nous ton fils, donne-nous ton fils

Et nous terminons sur une note plus légère avec la Bénédiction des animaux. Si le paysan, le voyageur, le chasseur, le guerrier ont, de tout temps, vécu sous la menace des maladies et des autres périls naturels, il en est de même pour leurs animaux domestiques. Ceux-ci, des êtres vivants très proches de leur maître, ont été longtemps de bons et loyaux outils, exploités, malmenés parfois. Il fallait tout faire pour les maintenir en bonne santé. Alors la coutume est revenue, à St Hubert, de bénir les animaux lors d’une messe solennelle, le lundi de Pentecôte./

Seigneur, aux balbutiements de l’humanité, tu as donné à l’homme des bêtes pour l’aider dans ses travaux. Nous te demandons de bénir et sanctifier ces créatures ainsi que les animaux qui nous tiennent compagnie et pour lesquels nous avons beaucoup d’affection. Aide-nous à traiter correctement ces êtres qui nous accompagnent dans notre vie quotidienne. Toi, leur Créateur et notre Père, protège-les et nous garde-nous par la grâce de ta bénédiction. / Amen.

Pour entrer dans le silence et pour te prier, pour m’ouvrir à ta présence, en moi tout se tait Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les absents, les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. Nous pourrons ensuite partager nos intentions ou les confier au Seigneur en silence.

Entre les intentions : Entends nos prières, entends nos voix Entends nos prières monter vers toi

Après les intentions : Seigneur écoute nous, Seigneur exauce nous

Ensemble : Seigneur, ouvre nos oreilles et notre cœur à ta Parole. Rends-nous attentifs à ceux qui nous entourent. Mets sur nos lèvres des paroles qui font vivre et qui donnent de la joie. Ouvre nos mains pour qu’elles sachent recevoir et donner. Conduis nos pas vers ceux qui sont seuls ou découragés. Enseigne-nous ce qui est beau et ce qui est bien, ce qui est juste et ce qui est vrai. Fais-nous trouver les gestes de paix et d’amitié. Sois avec nous et rends-nous forts pour travailler, aimer et pardonner. On reprend la lecture à tour de rôle :

Une prière d’Hervé Aubin. O.M.I. Toi aussi Marie, fais jaillir au milieu de nous la source claire de ton Espérance. Rapproche nos mains dans l’entraide et l’amitié, rapproche nos cœurs dans l’accueil et l’écoute. À ceux qui désespèrent, redonne le feu de ton amour. À ceux qui ploient sous le fardeau du chômage, de l’injustice, de la maladie, montre ton visage.

Marche avec nous Marie sur nos chemins de vie Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu

Marie, Vierge des Pauvres, fais de chacun de nous les ouvriers audacieux de ton Espérance. Souviens-toi de tes enfants qui trouvent la vie pesante et risquent de se décourager. Sois près d’eux, Marie, ranime leur courage, garde-les dans l’espérance. Marche avec nous Marie…

Souviens-toi de tes enfants pris dans l’esclavage du péché et qui n’ont pas la force d’en sortir : sois près d’eux, Marie, assure-les de la miséricorde du Seigneur. Souviens-toi de ceux qui se sont éloignés de la Maison et ne s’occupent plus de Jésus ni de son Eglise. Soit près d’eux, Marie, qu’ils sachent que tu es encore leur mère et que la porte leur est toujours ouverte. Marche …

Souviens-toi de tes enfants qui ont à cœur de suivre Jésus et veulent tenir compte de sa Parole. Sois près d’eux Marie, pour soutenir leur générosité et leur rappeler la joie promise aux disciples fidèles. Souviens-toi de nous, tes enfants, heureux de te proclamer bienheureuse, parce que tu es sainte et belle, parce que tu es vivante auprès de ton Fils. Sois près de nous, qui sommes encore en chemin. Sois près de nous comme un signe d’espérance et de consolation. Souviens-toi de nous, Marie, ne nous oublie pas ! Marche avec nous Marie…

Vierge Marie, garde-nous des découragements lorsqu’une croix inattendue se profile au détour du chemin. Garde-nous des peurs et des angoisses et que par-delà cette croix, ton sourire et ton regard maternel nous soutiennent et nous encouragent. Je vous salue Marie…

Ne rentrons pas chez nous comme avant ! Ne vivons pas chez nous comme avant ! Changeons nos cœurs, chassons nos peurs. Vivons en hommes nouveaux ! Notre Père – Bénédiction – Envoi Prochaine veillée de prière pour la paix et les malades : jeudi 18 décembre 19h