Veillée de prière de septembre 2020

Veillée de prière pour la Paix et les Malades septembre 2020

Thème : Nous prendrons le temps de vivre

“Maman, qu’est-ce qu’on fait demain ?” demande chaque soir le petit garçon à sa maman. La vie est un cadeau offert chaque matin à notre réveil. Une journée nouvelle s’annonce, toute à créer. Et nous ? Qu’avons-nous envie de découvrir avec nos yeux d’enfant en ce début d’année scolaire? Sans oublier ceux qui ont été touchés par l’épidémie, nous pouvons d’abord rendre grâce pour le temps des vacances qui nous a peut-être permis de faire le point et d’envisager l’avenir au rythme d’un enfant, avec enthousiasme mais sans précipitation. Entrons dans la prière au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Me voici, Seigneur, me voici comme un enfant ! (bis)

Evangile selon saint Marc, ch. 6, v. 31 : « Reposez-vous un peu. » D’après une méditation de frère dominicain Michel Lachenaud (Maison d’Evry) Quelle idée d’avoir choisi cet évangile alors que l’année scolaire reprend ! C’est qu’avec les vacances, et durant le confinement, nous avons pu redécouvrir l’émerveillement devant une journée ensoleillée, une nuit qui tombe, un ciel qui s’embrase ou tout simplement un arbre qui se déploie ou une fleur qui éclot. Alors est peut-être monté en nous le désir de louer le Seigneur pour toutes ses créatures, comme le faisait Saint François. Chacun de nous a en mémoire des lieux ou des instants dont le souvenir lui fait beaucoup de bien. Et la vie prend alors une nouvelle saveur. Prenons le temps de nous interroger : est-ce que nous aimons la vie ? Car cette question rejoint une inquiétude de Jésus : « Ne vous tourmentez pas… regardez les oiseaux… et les lys des champs. » Il semble nous dire : « Vous passez votre temps à courir, à gagner de l’argent mais prenez donc de temps en temps, le temps de vivre. » Il nous invite alors à « aller à l’écart » et à retrouver un autre rythme de vie, à prendre le temps de nous arrêter face à la nature, pour contempler la beauté semée par le Père. /

Nous prendrons le temps de vivre, d’être libres, de prier Sans courir mais pleins d’enthousiasme, nous pourrons changer notre vie

Prenons-nous vraiment le temps de vivre ? L’homme n’est pas fait seulement pour le travail. Souvenons-nous que le Créateur s’est reposé le septième jour de toute l’œuvre qu’Il avait faite*. En ce début d’année scolaire où toutes les activités redémarrent, reprenons le collier mais n’oublions pas le sens du loisir et de la prière, de la contemplation et de l’émerveillement, de la création artistique et du bonheur d’être ensemble. Ce repos de Dieu est tout le contraire de l’ennui et de l’inaction, c’est le bonheur conscient d’exister, celui promis par Jésus : « Venez à moi vous tous qui peinez… je vous donnerai le repos. »** Nous pouvons donc apprendre de Dieu à vivre intensément en étant à son écoute avec tout notre être. Prenons le temps de rythmer notre vie par la prière. Goûtons ce temps retrouvé et gardons-en la saveur pour plus tard. / *Livre de la Genèse, ch. 2, v. 3 **Evangile selon saint Matthieu, ch. 11, v.2

Viens, écoute ces mots qui vibrent dans le cœur de ceux qui prient Ils nous disent la certitude que tout peut changer un jour

Le confinement de ces derniers mois et notre propre fragilité nous ont donné l’occasion de mettre notre confiance en notre Seigneur. Fragilité des corps exposés qui renvoient aux risques que prend le personnel hospitalier jour après jour, pandémie ou pas. Fragilité d’une humanité mise à nu. Fragilité de Dieu qui prend le risque de devenir un homme, de tomber à la merci des dangers qui guettent notre condition fragile. Le buis, arbuste au bois si solide et si dur, peut être ravagé par une simple chenille. Telles sont notre condition humaine et notre société, si fières et si solides, ébranlées pourtant par un minuscule virus. Dans sa fragilité, le Christ a vaincu la mort. Par sa passion et sa résurrection, il a fait triompher la vie. Que cette rentrée scolaire post-confinement affermisse notre foi et notre espérance. /

C’est l’espérance folle qui nous console de tomber du nid Et qui demain prépare pour nos guitares d’autres harmonie S’élève l’espérance dans le silence soudain de la nuit Et les matins qui chantent déjà enchantent nos soirs d’aujourd’hui

Une pandémie… Dieu serait-il en colère ? Ce n’est pas la foi que nous partageons. Dieu n’a pas envoyé le coronavirus. N’est-ce pas plutôt l’inconscience humaine qui a favorisé sa rapide diffusion ? Dieu n’envoie pas d’épidémie, il envoie son Esprit Consolateur à ceux qui sont dans la peine face à un deuil ; il donne la force aux malades. Durant le confinement, si nous avons eu la chance de ne pas être exposés, nous avons eu l’occasion de tirer profit du temps libéré pour nourrir notre foi et retrouver la vigueur de notre premier élan vers le Christ. Prendre le temps pour prier, méditer, lire… N’est-ce pas là que l’Esprit nous instruit et que notre cœur goûte ce qui est reçu ? De son Esprit d’amour seulement viendra la société de demain, celle de l’après-confinement, une société que nous voulons plus juste, plus respectueuse de l’homme, de la planète et de Dieu. /

O Seigneur envoie ton Esprit, qu’il renouvelle la face de la Terre

Livre de la Sagesse, ch. 1, v. 13 : « Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. » D’après une méditation de frère dominicain Michel Lachenaud, Maison d’Evry Nous sommes au Cameroun. Sosthène a huit ans. Lors du deuil de son grand frère âgé de douze ans, il joue du tam-tam toute la nuit auprès du corps. En Afrique, dès le plus jeune âge, l’enfant doit faire face à la mort. Elle est souvent présente au village et tout le monde participe au deuil, se réunit autour du mort pendant trois ou quatre jours. Au contraire, la société occidentale aujourd’hui fait tout pour dissimuler la mort, peu de gens meurent à la maison, et les veillées de deuil disparaissent, les enfants et les jeunes n’en ont plus guère l’expérience/

Les familles qui ont perdu un des leurs durant le confinement le savent bien : le deuil, caché de tous, a été particulièrement difficile à vivre. Nous avons besoin les uns des autres pour traverser une épreuve. Nous avons besoin de pleurer ensemble et certains n’en ont pas eu l’occasion. Je vous propose de prendre un moment de silence pour évoquer ceux qui nous ont quittés au cours des derniers mois.

Ceux qui le souhaitent peuvent citer les prénoms de ceux qui sont décédés, que ce soit du Covid ou pas, peu importe, la peine est là pour les familles. Nous les porterons dans notre prière silencieuse. /

Un moment de silence en hommage aux défunts et à leur famille

Viens, si les larmes t’ont fait du bien, nos prières sont déjà le lien Avec les beaux jours qui viennent, reviennent

La maladie et la mort frappent chacun de nous sans distinction. Elles nous menacent sans cesse et nous font peur. De toutes nos forces, nous désirons vivre – et même prendre le temps de vivre – et cependant la mort est là, inévitable ; tous, nous la connaîtrons. Jésus appelle la mort « un sommeil », mais cela n’enlève rien à la douleur de la séparation puisqu’il est dit plus loin : « Alors Jésus se mit à pleurer. » (Jn, 11, 35) En allant au deuil de son ami Lazare, Jésus le fait revivre. Il fait naître en nous une espérance, un chemin de guérison. Il nous fait comprendre que l’homme a été créé non pour la mort, mais pour la vie. Il nous invite à changer notre rapport à la mort. /

C’est l’espérance folle qui carambole les tombes du temps Je vois dans chaque pierre cette lumière de nos cœurs battants La mort c’est une blague, la même vague nous baigne toujours Et cet oiseau qui passe porte la trace de ce Dieu d’amour

Nous n’oublierons pas le Covid19 et ce bouleversement dans nos vies. Durant le confinement, nous avions la nostalgie des bons moments passés en famille, avec les amis, au cinéma ou au restaurant. Nous regrettions de ne plus vivre l’eucharistie que par écrans interposés. Pour faire mémoire du Christ, il ne nous restait que sa Parole. S’est-elle imprimée dans nos têtes, dans nos cœurs, dans nos vies ? Quelle phrase de l’évangile nous parle encore aujourd’hui ? Quelle espérance pouvons-nous y puiser ? /

C’est l’espérance folle qui danse et vole au-dessus des toits Des maisons et des places, la terre est basse, Dieu vole avec toi Tout est gagné d’avance, on recommence, on grimpe pieds nus Au sommet des montagnes, mâts de cocagne des cieux inconnus

Evangile selon saint Jean, ch. 13, v. 15 : C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. D’après une méditation de frère dominicain Michel Lachenaud (Maison d’Evry) et d’autres sources Il est urgent de se souvenir de Jésus, de sa Parole, de son amour qui l’a poussé dès le début à proclamer le Royaume dans la proximité et la défense des pauvres, dans la solidarité avec les malades, jusqu’au don de lui-même. Jésus nous a demandé de faire mémoire de lui. A la fin de chaque Eucharistie, nous sommes envoyés pour vivre une solidarité avec tous les hommes. « Faire cela » en mémoire de lui, c’est faire mémoire de l’amour de Jésus qui se livre et suscite en nous un amour identique comme réponse. Ainsi, notre propre vie deviendra Évangile vivant, Bonne Nouvelle pour les hommes. /

Ta Parole Seigneur est vérité et ta Loi délivrance

Une prière de Delphine Mirgaux : Seigneur Jésus, toi qui es venu dans ce monde pour nous apporter la Bonne Nouvelle de celui qui nous aime, nous voulons te rendre grâce pour cet amour immense que nous avons reçu. Tu nous as montré le chemin de l’amour et tu nous as invités à aimer à notre tour. Mais qu’il est difficile d’aimer sans rien attendre en retour ! Ouvre nos cœurs à ton amour. Inspire-nous des gestes d’amour envers ceux que nous rencontrons. /

Ta Parole Seigneur est vérité et ta Loi délivrance

Toi qui nous ouvres au mystère de ton Père et qui nous fais fils et filles de Dieu, frères en humanité, tu nous as montré que le chemin vers le Père passe par toi. Nous voulons te rendre grâce du don que Dieu nous fait d’être ses enfants. Ouvre nos cœurs à cette filiation. Aide-nous à vivre en enfants de Dieu, frères parmi nos frères. /

Ta Parole Seigneur est vérité et ta Loi délivrance

Toi qui es venu nous révéler que la souffrance et le mal ne pouvaient pas avoir le dernier mot, nous voulons te rendre grâce car tu es toujours avec nous dans l’angoisse et la peur. Et pourtant, nous sommes marqués par les difficultés que nous rencontrons, celles que nous vivons nous-mêmes ou celles que nous voyons chez les autres. Ouvre nos cœurs à ton espérance et à ta paix. Aide-nous à traverser les moments difficiles, en percevant ta lumière. /

Ta Parole Seigneur est vérité et ta Loi délivrance

Toi qui es venu parmi les hommes pour les relever, tu nous as montré l’importance d’accueillir chacun, et en particulier les plus pauvres et les plus faibles dans leur différence, sans les juger. Nous voulons te rendre grâce pour cet accueil donné sans mesure à chaque homme. Ouvre nos cœurs à ta grâce. Aide-nous à nous tourner vers les autres, à leur tendre la main, à les écouter vraiment, à les relever quand ils en ont besoin. /

Ta Parole Seigneur est vérité et ta Loi délivrance

Toi qui nous as promis d’être là avec nous, jusqu’à la fin des jours, nous voulons te rendre grâce pour ta présence parmi nous. Souvent, comme les disciples, nous ne te reconnaissons pas, nous ne savons plus très bien qui tu es. Pourtant, tu nous l’as promis : tu es bien là. Ouvre nos cœurs à ta présence. Aide-nous à nous remettre en chemin sans cesse afin de te découvrir avec nous. /

Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de vie Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu

Prière à Marie du Pape François Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection. Tourne vers nous tes yeux miséricordieux dans cette pandémie du coronavirus. /

Toi, Notre-Dame, nous te chantons. Toi, notre mère, nous te prions

Réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades auprès desquelles, pour empêcher la contagion, ils ne peuvent être proches. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail. / Toi, Notre-Dame, nous te chantons. Toi, notre mère, nous te prions

Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance. / Toi, Notre-Dame, nous te chantons. Toi, notre mère, nous te prions

Protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire, les volontaires qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et risquent leur vie pour sauver d’autres vies. Accompagne leur fatigue héroïque et donne-leur force, bonté et santé. Sois aux côtés de ceux qui, nuit et jour, assistent les malades ainsi que des prêtres qui, avec sollicitude pastorale et engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun. / Toi, Notre-Dame…

Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, pour qu’ils trouvent de justes solutions pour vaincre ce virus. Assiste les Responsables des Nations, pour qu’ils œuvrent avec sagesse, sollicitude et générosité, en secourant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en programmant des solutions sociales et économiques avec clairvoyance et avec esprit de solidarité. / Toi, Notre-Dame, nous te chantons. Toi, notre mère, nous te prions

Marie très Sainte, touche les consciences pour que les sommes considérables utilisées pour accroître et perfectionner les armements soient au contraire destinées à promouvoir des études adéquates pour prévenir de semblables catastrophes dans l’avenir. / Toi, Notre-Dame…

Mère très aimée, fais grandir dans le monde le sens d’appartenance à une seule grande famille, dans la conscience du lien qui nous unit tous, pour que nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère avec un esprit fraternel et solidaire. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière. / Toi, Notre-Dame…

Ô Marie, Consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre dans la sérénité son cours normal. Nous nous confions à Toi, toi qui resplendis sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance / Je vous salue Marie

Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de vie. Ils sont chemins vers Dieu (bis)

Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les absents, les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du carnet. Nous pourrons ensuite partager nos intentions ou les déposer en silence. Entre les intentions : Seigneur écoute-nous, Seigneur exauce-nous

Après les intentions : La Paix, la Paix, donne-nous Seigneur la Paix ! Non pas celle qui vient du monde, mais la paix qui vient de toi

Cette année qui commence, nous te la confions, Seigneur. Fais-la riche en expériences, claire comme les beaux jours de l’été, lumineuse et bonne pour tous. Fais que nous la vivions avec conscience, donnant aux petites tâches de la vie quotidienne notre soin et notre souci, donnant à ceux que tu nous confies notre travail, notre temps et notre patience. / Cette année qui commence, nous te la confions, Seigneur. Fais que nous la vivions réfléchis et attentifs dans notre action, semblables à ceux qui s’arrêtent pour penser, qui regardent pour voir, qui écoutent pour entendre et qui se penchent pour aider. Enseigne-nous l’art de bien aimer, la vertu d’être justes, patients dans la souffrance, généreux dans la joie et jamais égoïstes. / Oui Seigneur, cette année qui commence, nous voulons prendre le temps de la vivre, et de la vivre bien, comme tu nous l’as appris : en ouvrant les mains, pour recevoir ce que tu nous donnes au travers des autres, mais aussi pour partager, pour réconforter, pour relever. /

Ouvre mes mains, Seigneur, qui se ferment pour tout garder. Le pauvre a faim devant ma maison : apprends-moi à partager (bis)

Aide-nous à être solidaires avec ceux qui sont pauvres matériellement, mais aussi avec ceux qui le sont intellectuellement ou spirituellement. Que nous ne nous contentions pas d’accueillir, mais que nous allions vers les autres. Que nous sachions parler de toi comme le font des témoins de ton amour, et pas comme des détenteurs d’un savoir. Rends-nous assez humbles pour parvenir à déceler, dans ce que les autres nous disent de toi, des reflets de ta lumière. Aide-nous à partager notre goût pour la prière. Qu’elle imprègne toutes nos attitudes afin que le dialogue et la bienveillance deviennent pour nous des instruments de paix. / O Seigneur en ce soir, écoute nos prières

Nous allons terminer cette veillée de prière en écoutant cette lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens (3, 15) : « Vivez dans l’action de grâce. Que la Parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ; par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance. Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père. » /

Tous ensemble : Dieu notre Père nous sommes devant toi pour t’acclamer et te dire l’émerveillement de notre cœur. Sois loué pour ce qui est beau dans ce monde et pour la joie que tu mets en nous. Sois loué pour la lumière du jour et pour ta Parole qui nous éclaire. Sois loué pour la Terre et les hommes qui l’habitent. Sois loué pour la vie qui nous vient de toi. Oui, Père, tu es très bon, tu nous aimes et tu fais pour nous des merveilles. Béni soit ton nom : notre Père.

Notre Père  Bénédiction + Envoi : Allons dans la Paix du Christ Prochaine veillée de prière : le jeudi 22 octobre à 20h