Veillée de prière pour la Paix et les Malades Mai 2020

Thème : nous te demandons la justice

Textes inspirés d’un chemin de croix et de la brochure de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens de 2019.

Amos 5, 22 : « Que le droit jaillisse comme les eaux ! »

Nous sommes venus ici pour prier et célébrer, mais aussi pour nous préoccuper de ceux que nous connaissons bien et qui comptent sur nos prières, et de ceux que tout le monde oublie. Nous avons de bonnes intentions, mais il nous arrive quand même de prier, et en même temps d’opprimer – ou de laisser opprimer – nos frères et sœurs humains, ou de maltraiter l’environnement. Nous voudrions tant que le droit jaillisse comme les eaux, et la justice comme une source intarissable ! Mais le prophète insiste sur le lien absolu qui doit exister entre le culte et les actions menées selon la justice. Entrons dans la prière au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen. /

Le temps pascal nous a rappelé les derniers instants de la vie de Jésus. Les hommes sont allés au bout de l’injustice avec lui, ils ont repoussé les limites de la violence et de l’humiliation. Mais lui, il est allé jusqu’au bout de l’Amour pour eux, et pour nous. Une fois de plus, reprenons le chemin de la Passion pour mieux comprendre comment celui qu’on appelle Prince de la Paix est aussi le Prince de la Justice. /

Aimer c’est tout donner, Et se donner soi- même (bis)

Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son fils.

Il est dit dans l’évangile de Marc (Marc 15, 15) : « Pilate après avoir fait flageller Jésus, le livra pour qu’il soit crucifié. » On accuse Jésus d’avoir mal parlé de Dieu, lui qui est la Parole de Dieu ! Lui le fils bien-aimé du Père. Quand on ne comprend pas quelque chose, on rejette, on condamne. Donne-nous Seigneur un peu de clairvoyance, un peu de lucidité. Ouvre notre cœur, notre intelligence, notre regard pour que nous ne condamnions pas ceux qui nous dérangent, ceux qui ne pensent pas comme nous. /

Aimer c’est tout donner, Et se donner soi- même (bis)

Il est écrit dans l’Evangile de Jean (Jean 17,1) : « Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne ou Le Calvaire, en hébreu : Golgotha. » Elle est lourde la poutre qui blesse ses épaules, il marche, il ne fuit pas devant la souffrance. Dans nos vies aussi, il y a toutes sortes de croix, celles que nous nous fabriquons nous-mêmes par notre envie de profiter de tout, d’avoir toujours plus ou d’en faire le moins possible. Il y a les croix de la maladie, du malheur, des guerres, des catastrophes, de la violence, des injustices…/ Jésus, avec ta croix, tu portes aussi nos souffrances. Nous te prions pour tous ceux qui peinent sous le poids des injustices et des douleurs de toutes sortes. Et quand il nous arrive, à nous aussi, de nous sentir incompris, trahis, de ne pas réussir ce que nous entreprenons. Seigneur, aide-nous à supporter les injustices à notre égard, à dépasser nos souffrances, nos déceptions et nos échecs. /

Sur les chemins de nos vies, sois la lumière Seigneur

Dans l’Evangile de Matthieu (Mt 11, 28) on trouve cette invitation : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau. » Jésus a pris notre condition. Il va au bout, il supporte les crachats, les coups de fouet, les moqueries, les accusations, il tombe sous le poids de la croix. Quand vient la guerre et la mort du voisin, c’est la Passion qui chaque fois est ravivée. Seigneur, toi qui as connu l’épuisement, nous te confions tous ceux qui n’ont plus le courage de regarder l’avenir en face. Nous te confions toutes les victimes de l’injustice et de la violence dans le monde. Entends les cris des enfants qui ont faim. Ne permets pas que leur vie soit brisée. /

Sur les chemins de nos vies, sois la lumière Seigneur

Dans l’Evangile de Luc (Luc 2, 34-35), Siméon dit à Marie : « Ton fils que voici, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup ! Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée » Marie, en voyant son Fils en croix, se souvient sans doute des paroles de Siméon. Marie, toi qui as toujours vécu dans la confiance en Dieu, toi, présente sur la route de souffrance de son Fils, nous te prions pour toutes les mamans du monde. Donne nous l’envie et le courage de soutenir celles qui souffrent. Par notre chant, nous te demandons aussi de nous aider dans les moments difficiles de notre vie de parents. /

La première en chemin pour suivre au Golgotha

Le Fils de ton amour que tous ont condamné,

Tu te tiens là, debout, au plus près de la croix,

Pour recueillir la vie de son cœur transpercé.

Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de croix,

Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu

(Luc , 23, 26) « Ils prirent un certain Simon de Cyrène , qui revenait des champs et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus » Simon n’a pas le choix , il est réquisitionné pour aider Jésus. Nous aussi, nous pouvons alléger la peine des autres, par un sourire, une parole réconfortante, un service, un geste de générosité. Rends-nous attentifs à la détresse de ceux qui nous entourent. Fais-nous trouver le mot, le geste qui remet debout, qui remet en marche celui qui est à terre. /

Lève-toi et marche, allons dire au monde entier la Bonne Nouvelle qu’il nous a donnée

Dans l’Ancien testament, dans le livre d’Isaïe (Isaïe 53, 3-4), il est écrit : « La multitude avait été consternée en le voyant car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme. » Sur ce chemin de souffrance, une femme, Véronique, ose s’approcher de Jésus pour lui essuyer le visage. C’est le visage de Dieu. Seigneur, nous te prions pour tous ceux qui soignent les malades ou qui les visitent, qui assistent des personnes seules abandonnées, des personnes âgées, des réfugiés, des S.D.F. Nous te prions en particulier pour les membres de la Conférence de St Vincent de Paul qui croulent sous le travail dans notre unité pastorale, et pour toutes les familles auxquelles ils viennent en aide. /

Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix. Seigneur, fais de nous des bâtisseurs d’amour

Dans le livre d’Isaïe (Isaïe 53, 7) on trouve encore cette annonce du Serviteur souffrant : « Maltraité, il n’ouvrait pas la bouche, comme l’agneau qui se laisse mener à l’abattoir » Comme Jésus a le visage déformé par la souffrance, il est possible de le reconnaître en tous ceux qui sont exclus, ou malades. Seigneur, donne du courage à ceux qui sont désespérés, à ceux qui sont dans la peine. Dans les difficultés, quand la croix se fait lourde, quand nous plions sous le poids de nos peines, viens nous relever et aide-nous à repartir. Aide-nous surtout à te prier au lieu de désespérer. /

Sûrs de ton amour, et forts de notre foi, Seigneur nous te prions

C’est St Luc qui a écrit (Lc 23,27-28): « Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit : ” Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! » Il est souvent plus facile de pleurer sur les autres que de regarder sa propre situation. Les gens n’ont rien compris à ce qui arrive. La condamnation de Jésus est le signe que les hommes, une fois encore, refusent l’amour que Dieu leur offre. Voilà la seule raison pour laquelle il nous faut pleurer : parce que nous n’aimons pas assez Dieu, parce que nous refusons de nous laisser aimer par Dieu.

Prenons un petit temps pour demander à Dieu qu’il nous éclaire sur notre vie, pour la rendre plus belle. Il suffit peut-être de changer quelques habitudes. /

Changez vos cœurs, croyez à la Bonne Nouvelle ! Changez de vie, croyez que Dieu vous aime.

Dans la lettre aux Hébreux (Hébreux 4, 15), il est écrit : « En toutes choses, il a connu l’épreuve comme nous et il n’a pas péché » Une troisième fois, la Tradition de l’Eglise nous dit que Jésus est tombé sur le chemin. Il est à bout de force, il n’en peut plus. Il s’étale de tout son long. Il est temps que tout cela se termine. Trois fois, il tombe, trois fois il se relève, il va au bout du chemin. Par trois fois Satan l’avait tenté au désert, par trois fois, Jésus l’a repoussé. Trois fois Pierre l’a renié et pourtant, Jésus lui donnera sa bénédiction. Malgré nos chutes et nos rechutes, Seigneur, tu nous aides toujours à nous relever. Par le Sacrement de Réconciliation tu nous redonnes notre chance. Merci Seigneur. Aide-nous à toujours rester dans ta confiance malgré toutes les embûches et les tentations. /

Changez vos cœurs, croyez à la Bonne Nouvelle ! Changez de vie, croyez que Dieu vous aime.

Dans l’Evangile de Jean il est écrit (Jean 19, 23-24) : « Ils prirent ses habits, ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique. Ils se dirent entre eux : ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l’aura. » Pour encore mieux se moquer de Jésus, on l’a déshabillé. Il est aussi nu qu’à sa naissance, dépouillé de tout : ses vêtements, sa dignité d’homme, il ne lui reste que ces quelques instants de vie. Ce Jésus nu nous montre que ce ne sont pas les vêtements qui font la valeur de l’homme. La beauté de l’homme est dans son cœur. Quand les objets que nous possédons prennent trop de place dans notre vie, quand nous voulons en avoir toujours plus et que d’autres manquent du strict nécessaire, Seigneur, apprends-nous à retrouver l’essentiel, à désirer l’amour de ton Père et à vivre de cet amour de Dieu et des autres.

Aimer c’est tout donner et se donner soi-même (bis)

Aimez-vous les uns les autres Comme Dieu vous a aimés

Luc écrit (Luc 23, 33-34) : « Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils l’y crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Et Jésus disait : ” Père, pardonne-leur : ils ne savent ce qu’ils font. ” Jésus est attaché, cloué sur la croix, il ne peut plus rien faire si ce n’est prier son Père pour nous. Dressé entre ciel et terre, il est comme un trait d’union entre le monde des hommes et le monde de Dieu. Ses bras ouverts accueillent toute l’humanité. A tout moment, quand tout va bien mais aussi quand tout va de travers, Seigneur, apprends-nous à accueillir ta tendresse et à nous laisser aimer par toi. /

Aimer c’est tout donner et se donner soi-même (bis)

Dieu nous a comblés d’Amour, faisant de nous ses enfants

Dans l’Evangile de Jean il est écrit : « Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli ! » puis inclinant la tête, il remit l’esprit. » Faisons silence et confions au Seigneur tous ceux qui souffrent injustement, tous ceux qui sont condamnés injustement, tous ceux qui meurent sans procès équitable, ou simplement parce qu’ils étaient au mauvais endroit, au mauvais moment. /

Un moment de silence

Luc écrit (Luc 23, 50-53) : « Et voici un homme nommé Joseph, membre du Conseil, homme droit et juste. (…) Il alla trouver Pilate et réclama le corps de Jésus. Il le descendit de la croix. » Marie reçoit le corps de son Fils. Avant de mourir, Jésus, avait confié sa mère à Jean et à Marie, et ajouté « Voici ton fils ». Ainsi Marie devient notre mère. Auprès de Dieu, elle est un intermédiaire inégalable. N’hésitons pas à la prier :

Toi notre Dame, nous te chantons. Toi notre Mère, nous te prions. Je vous salue Marie…

(Luc 23, 53-56) : « Joseph d’Arimathie roula le corps de Jésus dans un linceul et le mit dans une tombe taillée dans le roc, où personne encore n’avait été placé. (…) Les femmes (…) regardèrent le tombeau et comment son corps avait été mis. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. » Tout semble terminé. La pierre roulée, le tombeau refermé. Et pourtant, « Ne fallait-il pas que le fils de l’homme souffre, et que le 3ème jour…? » C’est ce que nous avons vécu encore cette année au matin de Pâques. /

Seigneur tu as voulu que ta mère, tes disciples, tes amis, connaissent ce moment difficile du dernier adieu où la rupture est totale, où les liens visibles sont définitivement brisés. Cela nous semble tellement injuste ! Dans les épreuves, Seigneur, tu sembles parfois absent, silencieux. Tu ne réponds pas à nos appels et nous perdons pied. Fais-nous entendre dans ce silence le bruit du grain de blé qui germe. Fais-nous voir la braise qui couve sous la cendre, l’étincelle qui brille dans la nuit pour nous permettre de retrouver le chemin de la confiance. Ta croix est signe de ton amour, elle est devenue promesse de vie éternelle. /

Lumière tu brilleras ! O Christ tu nous sauveras !

Deutéronome 16, 18-20 : « Dans toutes les villes que te donne le Seigneur ton Dieu, tu établiras des juges et des scribes sur tes tribus ; ils jugeront le peuple en de justes jugements. Tu ne feras pas dévier le droit, tu n’agiras pas avec partialité, et tu n’accepteras pas de présent, car le présent aveugle les sages et compromet la cause des justes. C’est la justice, rien que la justice, que tu rechercheras, afin de vivre et de prendre possession du pays que te donne le Seigneur ton Dieu. » Seigneur, tu nous as montré le chemin de la justice. Puisque nous sommes chrétiens ensemble, fais-nous te célébrer non seulement dans nos cœurs, nos esprits et nos églises, mais aussi à travers nos actes. /

La violence envers nos frères humains ne se limite pas à des agressions physiques ou à des vols. Un peu partout, la corruption s’installe et devient monnaie courante. La violence consiste aussi en rumeurs et en ragots malveillants. Les réseaux sociaux ont rendu possible que des contre-vérités circulent instantanément. Mais l’aversion causée par la désinformation et les préjugés peuvent nous rendre réticents à défendre la vérité. Et nous gardons le silence face à des déclarations injustes et mensongères destinées à créer la peur de l’autre. Pourtant, nous sommes responsables les uns des autres… / 

(Ephésiens 4, 22-25 : « …car nous sommes membres les uns des autres » Seigneur, donne-nous la sagesse de distinguer le bien du mal. Fais que nos cœurs soient guidés par l’honnêteté pour que nos lèvres disent la vérité. Donne-nous le courage de la franchise, préserve-nous de répandre des mensonges. Au contraire, fais de nous des artisans d’unité et de paix, qui propagent la Bonne Nouvelle à tous. /

Lève-toi et marche, allons dire au monde entier la Bonne Nouvelle qu’il nous a donnée

Seigneur, donne-nous un cœur ouvert pour accueillir et soutenir tous ceux qui subissent des discriminations. Aide-nous à grandir dans l’amour en dépassant les préjugés et les injustices. Accorde-nous la grâce de respecter le caractère unique de toute personne, afin que dans notre diversité, nous puissions expérimenter l’unité.

Recevons l’Esprit qui fait notre unité, il est don du Père par Christ ressuscité

Hébreux,13, 1-5 : Que l’amour de l’argent n’inspire pas votre conduite.

Matthieu 6, 25-34 : Cherchez d’abord le Royaume et la justice de Dieu

A travers la fécondité de la terre, des rivières et des mers, la bonté de Dieu a prévu toute la nourriture et l’eau fraîche nécessaires à la subsistance de tous les êtres vivant, et pourtant, beaucoup manquent de ces premières nécessités. La faiblesse et l’avidité humaines aboutissent souvent à la corruption, l’injustice, la pauvreté et la faim. La peur de manquer et l’égoïsme peuvent nous pousser à accumuler argent et nourriture, et nous accaparer des ressources naturelles rien que pour nous-mêmes, notre nation ou notre groupe ethnique.

Ce n’est pas juste ! Dieu compatissant, nous te remercions pour tes dons généreux. Rends-nous plus humbles et capables de partager avec d’autres pour expérimenter l’unité dont tu rêves pour ton peuple. /

Recevons l’Esprit qui fait notre unité, il est don du Père par Christ ressuscité

Dieu écoute les pleurs des victimes de l’injustice et il n’abandonne jamais ceux qu’on exploite et traite injustement. Le problème n’est pas là ! En réalité, la réussite économique devient un facteur décisif des relatons entre les personnes, les nations, les groupes sociaux. Les questions économiques déclenchent des tensions, qui mènent à des conflits. Car il est bien difficile de vivre en paix quand il n’y a pas de justice. Alors Seigneur, pardonne notre soif de pouvoir et libère-nous de la tentation d’opprimer ou de laisser opprimer autrui, parfois simplement pour notre propre confort. Aide-nos à être solidaires pour remplir avec toi ta promesse de libération de la pauvreté et de l’oppression. /

Recevons l’Esprit qui fait notre unité, il est don du Père par Christ ressuscité

1 Samuel 1, 13-17 : « Ne traite pas ta servante comme une fille de rien. »

Matthieu 15, 21-28 : « Femme, ta foi est grande ! »

La marginalisation de certaines voix de femmes se poursuit aujourd’hui, parfois au sein même de nos Eglises. Et puis on ne veut parfois pas voir toute l’horreur de la violence faite aux femmes et aux enfants, arrachés de force à leurs domiciles et victimes de la traite en direction d’autres terres, et qui se voient nier les droits humains les plus fondamentaux. Seigneur, Jésus, toi qui es la source de la dignité humaine, toi que les paroles de la cananéenne ont amené à guérir sa fille, accorde-nous le courage de rejeter et à combattre toutes formes de violence envers les femmes. Donne-nous de célébrer les dons de l’Esprit que les femmes apportent à l’Eglise. /

Seigneur entends les prières qui montent devant toi

Nous connaissons aujourd’hui une grave crise écologique à l’échelle planétaire. Par avidité, nous avons exploité la création au-delà de ses capacités. Au nom de la croissance presque érigée en religion, on abat des forêts, et la pollution détruit la terre, l’air, les rivières et les mers, rendant parfois l’agriculture impossible et l’eau fraîche introuvable, et causant la mort d’animaux innombrables. Or, aucune portion de la création n’échappe au projet de Dieu de faire « toutes choses nouvelles ». Il nous faut donc cesser de vouloir exploiter la Terre et tendre à une attitude différente qui consiste à la valoriser et à nous réconcilier avec elle, parfois en prenant position contre les abus. Lorsque nous nous mettons ensemble pour défendre notre maison commune, nous ne nous engageons pas dans le militantisme ; nous accomplissons le commandement du Seigneur : proclamer à toute la création la bonne nouvelle de l’amour de Dieu qui guérit et restaure. /

Lève-toi et marche, allons dire au monde entier la Bonne Nouvelle qu’il nous a donnée

Ensemble : Dieu d’amour, par ta Parole, tout a été créé. Nous te rendons grâce pour l’univers qui manifeste ton amour, ta beauté et ta bonté. Donne-nous d’avancer avec douceur sur la Terre et d’être ensemble les prophètes de ta Bonne Nouvelle à toute la création.

Lève-toi et marche, allons dire au monde entier la Bonne Nouvelle qu’il nous a aimés

Jour après jour, année après année, des chrétiens se réunissent pour prier ensemble, en professant leur foi baptismale, en partageant la Parole et en priant les uns avec les autres pour l’unité du corps du Christ. Ils reconnaissent ensemble que Jésus est la lumière du monde qui promet la lumière de la vie à ceux qui le suivent. Ils ne perdent pas l’espérance, ils se mettent à agir. Puisque le Seigneur est leur lumière, leur salut et la citadelle de leur vie, ils n’ont pas crainte.

Ensemble : Dieu notre soutien, nous te remercions pour ton amour bienveillant, pour ton appui dans les moments d’épreuve, et pour la lumière que tu nous manifestes aux moments des ténèbres. Transforme nos vies pour qu’elles soient une bénédiction pour les autres. Aide-nous à vivre l’unité dans la diversité pour témoigner de notre communion avec toi.

Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les absents, les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du carnet. Nous pourrons ensuite partager nos intentions ou les déposer en silence.

Entre les intentions : Sûrs de ton amour, et forts de notre foi, Seigneur nous te prions Après les intentions : Ne craignez pas pour votre corps ! Ne craignez pas devant la mort ! Tournez les yeux vers le Seigneur, criez vers lui sans perdre cœur !

Luc 11, 37-44 : « Malheureux êtes-vous, Pharisiens, vous qui laissez de côté la justice et l’amour de Dieu. » Seigneur, tu nous as rassemblés comme les membres de ton troupeau. Nous reconnaissons avoir souvent négligé ton commandement d’amour en considérant les autres comme des rivaux, en ayant des attitudes hostiles, en étant lents à pardonner, en étant soucieux de nos intérêts personnels, en ignorant les besoins de nos frères et sœurs, en excluant ceux qui ne partagent pas notre point de vue. /

Ensemble : Prends pitié de nous Seigneur

Lorsque nous ignorons les étrangers, les pauvres et les plus démunis de la société, nous renforçons les murs qui existent entre nous alors que tu nous demandes de construire des ponts. En n’étant pas toujours au service de la vérité et de la clarté, nous portons atteinte à l’harmonie sociale. Lorsque nous avons peur de défendre les opprimés et que nous ignorons les besoins de nos frères et sœurs, nous nous détournons de ton Eglise. /

Ensemble : Prends pitié de nous Seigneur

Beaucoup de nos attitudes aboutissent à des divisions et à des conflits et nous transformons notre cœur et le monde qui nous entoure en une terre aride. Ensemble : Prends pitié de nous Seigneur. Mais quand nous prions ensemble comme les membres du corps du Christ, nous sommes appelés à rechercher et incarner ta justice, et à promouvoir la dignité de la vie humaine pour que ton règne vienne sur la Terre, ainsi que tu l’as rêvé dans le Ciel. C’est pourquoi nous nous mettons debout pour te prier par les mots mêmes que ton fils nous a appris. /

Notre Père Bénédiction Envoi

Prochaine Veillée de Prière : jeudi 25 juin à 20h