Thème : tous saints avec Sainte Marie Octobre 2023
La première en chemin, aux rives bienheureuses, tu précèdes, Marie.Toute l’humanité. Du Royaume accompli, tu es pierre précieuse. Revêtue du soleil, tu es transfigurée. Marche avec nous, Marie, aux chemins de nos vies. Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
Les mois se suivent avec une rapidité déconcertante. Bientôt la Toussaint ! Cette année, je vous propose de la préparer avec la Parole de Dieu, accompagnés de Marie. Entrons dans la prière au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen
1 Corinthiens 3, 16-17 : Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous. /
Méditation de Frère Norbert-Marie Sonnier (Couvent dominicain de Poitiers) Saint Paul écrit aux chrétiens de Corinthe pour leur rappeler les exigences évangéliques de la vie en communauté ecclésiale. Certes, il dénonce un certain nombre de pratiques comme étant contraires à la suite de Jésus-Christ, mais, il réaffirme avec force la sainteté de la communauté chrétienne qui doit être forte de la sainteté de tous et de chacun de ses membres. / On s’attend toujours à ce que Dieu réside dans quelque édifice sacré, lieu bien déterminé où les croyants peuvent lui rendre un culte. Ce faisant, on sacralise le lieu, le culte et le temps de la célébration. Mais qu’en est-il lorsque le lieu de la présence de Dieu n’est pas d’abord un édifice, mais la communauté des croyants ? / C’est tout l’enjeu d’être sanctuaire de Dieu. Il faut que Dieu se sente bien, dans ce sanctuaire ! Dieu est saint et ne supporte pas le péché, la souillure, l’injustice, le marchandage. Être un sanctuaire demande clairement d’être sanctifié pour accueillir la présence de Dieu. Dans un édifice matériel, on pourra toujours procéder à des rites de sanctification, de purification. Mais dans l’édifice spirituel, ce sont les personnes qui sont appelées à être purifiées et sanctifiées. /
Ainsi, comme la santé dans un corps, la sainteté du Corps du Christ, l’Église, requiert la sanctification des personnes composant ce Corps. Il suffit d’un ou de quelques membres malades pour que le corps ne soit pas en bonne santé ; il suffit de quelques membres pécheurs pour que la sainteté du Corps du Christ en soit entachée. / On comprend l’avertissement de Paul : il interroge chacun sur l’apport fait dans notre participation à l’édification de l’Église. Il ne s’agit pas tant d’opposants extérieurs à l’Église qui seront détruits que de ceux qui, de l’intérieur, menacent sa cohésion, sa sainteté. Dès lors, contribuons-nous à accroître la sainteté de l’Église ? /
Un petit temps de silence
1 Pierre 1, 13-16 : C’est pourquoi, après avoir disposé votre intelligence pour le service, restez sobres, mettez toute votre espérance dans la grâce que vous apporte la révélation de Jésus Christ. Comme des enfants qui obéissent, cessez de vous conformer aux convoitises d’autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance, mais, à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite, puisqu’il est écrit : Vous serez saints, car moi, je suis saint. / Commentaire : Dans l’Église, la sainteté n’est pas réservée à une élite ou un petit nombre d’élus. Vatican II a lancé un « appel universel à la sainteté dans l’Église ». Chaque baptisé doit laisser résonner cet appel en lui et tâcher d’y répondre personnellement. En effet, la sainteté n’est autre que la disponibilité à la grâce reçue./ Chacun reçoit le don de Dieu, l’Esprit saint, qui s’exprime de manière singulière chez une personne et dans son existence. De sorte que chaque réponse sera unique et offrira un visage original de la sainteté. Il n’est qu’à voir les saints reconnus pour se rendre compte de la diversité des personnes et des trajectoires ! La réponse de sainteté s’inscrit dans nos formes de vie. Ainsi, on dira qu’il y a une sainteté des époux, des parents, des enfants, des prêtres, des religieux, des évêques, etc. / Des familles spirituelles, des familles de religieux et de religieuses, ont vu le jour tout au long de l’Histoire. En s’inspirant du charisme original, chaque membre d’une communauté religieuse perçoit combien la spiritualité de sa famille spirituelle lui permet d’en développer les spécificités propres. On se rend compte du foisonnement créatif dû à l’ingéniosité de l’Esprit saint pour que l’appel universel à la sainteté soit entendu et accueilli par le plus grand nombre. / Cet appel à la sainteté n’est pas autocentré ou autoréférencé vers la seule Église ! La sainteté est toujours bonne pour l’humanité. Celui ou celle qui répond généreusement à la grâce divine apporte un cadeau inestimable à l’humanité en permettant que Dieu rejoigne l’histoire des hommes. Si je réponds à la grâce de Dieu, si je me mets à la disposition de Dieu et de son dessein de salut, alors je collabore à l’œuvre de Dieu, à la progression de son Royaume. Celui qui est le seul saint me sanctifie dans la réponse que je lui fais, afin de participer à la sanctification de l’humanité. / Beaucoup de chrétiens se confessent ainsi : « Je n’aime pas assez », « Je ne suis pas assez patient », « Je ne prie pas assez ». Mais pas assez par rapport à quoi ? À qui ? Si on se compare à sainte Mère Térésa pour la prière, la charité et la patience, on va déprimer ! Personne n’a jamais demandé de devenir sainte Mère Térésa ! Nous sommes appelés à devenir saints, non à devenir quelqu’un d’autre pour être enfin saint. / Au contraire, il s’agit de devenir enfin nous-mêmes en luttant contre le péché qui nous défigure et qui risque de nous retirer, péché après péché, jusqu’à notre capacité d’aimer. Ne soyons donc pas les meilleurs mais soyons excellents dans ce que nous avons à faire. Excellents chrétiens, amis, époux, parents, grands-parents, étudiants, travailleurs. Excellents pour aimer. /
Marie, témoin d’une espérance, pour être sainte tu t’es levée. Au sein du peuple de l’Alliance, tu nous fais signe d’avancer toujours plus loin, toujours plus loin
Jean 21, 17 : Jésus dit à Simon-Pierre : ‘‘Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ?’’ Pierre lui répond : ‘‘Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime.’’ Jésus lui dit : ‘‘Sois le berger de mes brebis’’. /
Simon-Pierre, c’est le super-apôtre. Le chef. Tellement costaud que Jésus lui a donné un surnom : « On t’appellera Pierre ». « Pierre », parce que sa foi est solide comme le roc ; on peut s’appuyer sur lui comme sur le rocher de la grotte de Lourdes. Pourtant, Pierre a perdu pied dans la foi. À trois reprises, il a renié Jésus pour ne pas être crucifié avec lui. / Pierre aurait pu passer le restant de ses jours à ravaler ses larmes et son amertume. Mais Jésus est vainqueur du mal et de la mort. Après sa résurrection, Jésus demande à Pierre de lui dire trois fois « Seigneur, je t’aime ». Et c’est tout. Jésus n’en demande pas plus pour rétablir Pierre dans sa mission : « Pierre, j’ai confiance en toi. Sois le berger de mes brebis » /
Ensemble : Seigneur, tu nous redis que nos infidélités ne seront jamais comparables à ta fidélité. Avec Marie, nous te rendons grâce pour toutes les personnes qui œuvrent à la restauration de la confiance. Par l’intercession de Notre-Dame du Rosaire, demandons la grâce d’une confiance renouvelée en nous-mêmes et en toute l’Église.
Je vous salue Marie
Marc 10, 35-41 : Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : ‘‘Maître (…) donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » (…) Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent… » /
Jacques et Jean n’avaient pas froid aux yeux. Ils ont le culot de demander à Jésus de leur donner la première place dans son Royaume. Évidemment, les autres apôtres sont scandalisés. Avant que Jésus ne les appelle à sa suite, Jacques et Jean étaient des pêcheurs de poissons, comme Pierre et André. Les uns et les autres se faisaient déjà de la concurrence au bord du lac. A moins qu’ils n’aient été associés, et donc collègues, comme dans la version de saint Luc ? Concurrents ou collègues, en tout cas, Jésus a fait d’eux des frères. Au sein de notre Unité Pastorale, c’est ce que Jésus fait de nous également : non pas des concurrents, ni même de simples collègues, mais des sœurs et des frères au service de la mission de l’Église. /
Ensemble : Seigneur, en ce mois d’octobre qui est le mois des missions, tu nous demandes de porter ta parole, tu nous fais découvrir l’amitié fraternelle. Avec Marie, nous te rendons grâce pour cette fraternité. Par l’intercession de Notre-Dame du Rosaire, demandons la grâce d’être les promoteurs d’une plus grande fraternité dans nos communautés chrétiennes. Je vous salue Marie
Luc 9, 12-13 « Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de Jésus et lui dirent : ‘‘Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert.’’ Mais Jésus leur dit : ‘‘Donnez-leur vous-mêmes à manger.’’» / Commentaire : Dans l’Église, on a parfois l’impression qu’on n’y arrive plus et la tentation est grande de tout laisser tomber, de renvoyer les gens chez eux, plutôt que de s’occuper d’eux avec les moyens du bord. Chez nous, quand il y a une messe en UP, on célèbre nombreux une liturgie festive. Pourtant la plupart du temps, on doit se contenter de célébrations plus sobres. Mais la messe, c’est toujours la messe, c’est toujours Jésus qui se donne tout entier dans sa Parole et dans son pain. /
Ensemble : Seigneur, tu veux que nous soyons nourris de ton Eucharistie. Avec Marie, nous te rendons grâces pour la messe et pour ceux qui la célèbrent. Par l’intercession de Notre-Dame du Rosaire, demandons la grâce d’une plus grande fidélité à l’Eucharistie. Je vous salue Marie
Jean 5, 1-9 « Il y avait là, à la piscine de Bethzatha, un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là (…), lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! / Commentaire : Parfois, notre histoire nous pèse. Notre passé nous paralyse. Les remords nous écrasent. Nous aurions voulu faire ceci, ne pas faire cela. Rien que d’y penser, ça nous rend malades. Même nos corps s’en ressentent. Mais avec certaines rencontres, nous faisons l’expérience d’une rencontre avec Jésus. Il change notre regard sur ce qu’est notre vie, il nous réconcilie avec notre passé, il nous apprend à nous aimer comme Dieu nous aime, malgré nos blessures. Ce qu’il a fait pour le paralytique de Bethzatha, il le fait pour nous : non seulement son amour nous relève, mais il nous aide à porter notre histoire et à aller de l’avant. /
Ensemble : Seigneur, tu nous invites à nous accepter tels que nous sommes. Avec Marie, nous te rendons grâce de nous libérer de nos entraves. Par l’intercession de N-D du Rosaire, demandons la grâce de ne plus nous laisser écraser par notre passé.
La première en chemin, Marie tu nous entraînes. A risquer notre oui, aux imprévus de Dieu. Et voici qu’est semé. En l’argile incertaine de notre humanité, Jésus Christ Fils de Dieu. Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de foi. Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
Luc 1, 64-68: A l’instant même, la bouche de Zacharie s’ouvrit, sa langue se délia. Il parlait et il bénissait Dieu (…) : ‘’Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple’’. » /Commentaire : Dans la prière, il nous arrive d’être des moulins à paroles. Nous répétons, nous rabâchons, nous ressassons toujours les mêmes formules. En général, ce sont des formules pour demander, plutôt que pour dire merci. C’est comme si notre gorge était nouée dès qu’il s’agit de reconnaître la bonté de Dieu. L’histoire de Zacharie, le père de Jean-Baptiste, nous en donne un bon exemple. / L’ange Gabriel lui annonce que Dieu va lui faire un magnifique cadeau en lui accordant de devenir papa, malgré la stérilité de sa femme. Mais lui, au lieu de s’émerveiller, il doute, il questionne ! Et le voilà tout à coup muet, parce qu’il n’a pas été capable de dire « Oh oui, Seigneur, merci » ! C’est seulement après la naissance de son fils qu’il retrouve la parole pour laisser – enfin ! – éclater sa joie et bénir Dieu. /
Ensemble : Seigneur, tu nous invites à te dire merci pour tout ce que nous avons reçu de toi, et nous te rendons grâce pour tant de bienfaits. Par l’intercession de Notre-Dame du Rosaire, demandons la grâce d’être toujours reconnaissants pour les dons de Dieu. La première en chemin, joyeuse tu t’élances, Prophète de Celui qui a pris corps en toi. La parole a surgi, tu es sa résonance et tu franchis des monts pour en porter la voix. Marche avec nous, Marie, aux chemins de l’annonce. Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
Mt 6, 25-29 : Jésus disait à ses disciples : ‘‘(…) Observez comment poussent les lys des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. » /Commentaire : Nous avons parfois la chance de pouvoir rencontrer Dieu dans un cadre magnifique. Dans la nature, tout chante la beauté de Dieu : les montagnes, les source, l’océan, les rivières, le chant des oiseaux, les arbres et prairies en fleurs… Et Jésus nous le dit : les chefs-d’œuvre de la haute couture ne pourront jamais rivaliser avec ces fleurs des champs, qui poussent pourtant sans aucun effort ! /
Ensemble : Seigneur, ta Création nous appelle à nous abandonner paisiblement entre tes mains. Avec Marie, nous te rendons grâce pour tant de merveilles. Par l’intercession de Notre-Dame du Rosaire, demandons la grâce de l’abandon entre les mains de Dieu.
La première en chemin, tu provoques le signe et l’heure pour Jésus. De se manifester. « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » et nos vignes. Sans saveur et sans fruit, en sont renouvelées. Marche avec nous, Marie, aux chemins de l’écoute. Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.
Lc 2, 26-28 :Il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. Il attendait la Consolation d’Israël (…) Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ (…). Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Il reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu. / Commentaire : « Vous savez, Monsieur le Curé, ce n’est pas facile. Mon fils est en couple, mais avec sa femme, ils ne sont pas mariés. Nos petits-enfants ne sont pas baptisés. Mon mari est malade… Dans ma paroisse, il n’y a plus de prêtre… » Où est Dieu ? Que fait-il ? C’est difficile d’y voir clair. Mais il y a des trouées de lumière dans nos vies. / Il y a des prières que Dieu exauce quand on ne s’y attend pas – ou qu’il exauce autrement. Le vieux Syméon, d’après la Tradition, a vu la lumière, il a connu cette consolation à la fin de sa vie. Mais quelle consolation ! Il a pu serrer l’enfant Jésus dans ses bras ! /
Ensemble : Seigneur, nos vies ne sont pas épargnées par les épreuves, c’est sûr, mais tu ne nous abandonnes jamais. Avec Marie, nous te rendons grâce pour toutes les consolations reçues. Par l’intercession de Notre-Dame du Rosaire, demandons la grâce de ne jamais nous décourager. /
Lc 7, 36-48 : Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. (…) Survint une femme de la ville, une pécheresse. (…) Tout en pleurs, (…) elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux du parfum. (…) Jésus dit alors à la femme : “Tes péchés sont pardonnés.” /
Commentaire : Il y a des péchés qui laissent des traces. Des traces tellement profondes qu’on se dit que rien ni personne ne pourra les enlever. C’est désespérant ! Jésus ne voit pas les choses ainsi. Cette femme qui verse des larmes sur ses pieds a une réputation épouvantable, c’est vrai. Mais Jésus n’a pas honte de se laisser toucher par elle. Il n’a pas peur d’elle. Il n’a pas de dégoût pour elle. C’est l’expérience que nous sommes invités à refaire bien des fois : Dieu ne nous rejette pas. Chaque fois que nous nous présentons devant lui, pour prier, pour participer à la messe, pour recevoir le sacrement du pardon, il nous accueille tels que nous sommes : des saints en devenir. /
Ensemble : Seigneur, à nous aussi tu as redit « Tes péchés, tes nombreux péchés sont pardonnés ». Avec Marie, nous te rendons grâce pour ta miséricorde.
La première en chemin brille ton espérance, dans ton cœur déchiré Et la nuit du tombeau. Heureuse Toi qui crois d’une absolue confiance Sans voir et sans toucher, tu sais le jour nouveau Marche avec nous Marie, aux chemins d’espérance Ils sont chemin vers Dieu, ils sont Chemin vers Dieu
Lc 19, 2-6 : Il y avait à Jéricho un homme du nom de Zachée (…). Il courut et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : ‘‘Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison.’’ Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. » / Commentaire : Zachée était une vraie crapule. L’évangile de Luc nous apprend qu’il était riche. Sa profession : « chef des collecteurs d’impôts ». Un métier qui sent le soufre ! D’ailleurs, quand les gens entendent dire que Jésus est allé demeurer chez lui, beaucoup sont écœurés : « Il est allé loger chez un pécheur ! » / Mais, au fond, aller loger chez des pécheurs, n’est-ce pas ce que Jésus fait quand il vient demeurer en nous ? Heureusement que Jésus n’attend pas que nous soyons des saints pour s’inviter sous notre toit ! Dès lors, comme pour Zachée, éclate en nous une joie immense. Cette joie, on peut la goûter à Lourdes, elle est communicative ! C’est la joie du salut. /
Ensemble : Seigneur, ton amour transforme nos vies. Avec Marie, nous te rendons grâces pour l’œuvre de ton Esprit en nous. Par l’intercession de Notre-Dame du Rosaire, demandons la grâce d’entrer et de demeurer dans la joie de la conversion.
La première en chemin, avec l’Eglise en marche, dès les commencements Tu appelles l’Esprit. En ce monde aujourd’hui, assure notre marche Que grandisse le corps de son fils Jésus Christ Marche avec nous, Marie, aux chemins de ce monde Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du carnet. Ensuite, nous aurons l’occasion de partager nos intentions ou nous les confierons au Seigneur en silence. Entre les intentions : Tu es le Dieu fidèle, tu nous donnes tout !
Après les intentions : Ô Seigneur en ce soir, écoute nos prières Notre Père – Bénédiction – Envoi