Veillée de prière pour la Paix et les Malades

Mars 2023

Les mercredis du Carême Thème : cris et lumière

Pour entrer dans le silence et pour te prier Pour m’ouvrir à ta présence en moi tout se tait

Remercions le Seigneur de nous donner l’occasion de nous rassembler ici pour prier ensemble. Comme nous en avons pris l’habitude maintenant, chacun est invité à participer à cette veillée en lisant à son tour, de sa place, un petit bout des textes qui sont proposés. Si on n’a pas envie de lire, on fait simplement signe à son voisin qui prendra le relais. Entrons dans cette veillée de Carême au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. AMEN

D’après une méditation de Sœur Anne-Claire Dangeard CRSD, Couvent de Nancy) C’est la Pâque juive. Comme c’est la coutume, une foule immense s’est rendue en pèlerinage à Jérusalem. Son premier cri, à cette foule, c’est un cri de joie. « Hosanna, bienvenue à toi, Jésus de Nazareth ! » Acclamations pour le messie, ovations pour celui qui accomplit des miracles, hourras de ceux qui se laissent entraîner dans le mouvement. /

Hosanna ! Hosanna ! Hosanna au plus haut des cieux (bis)

Les acclamations de la foule dérangent les pharisiens. Plus pour longtemps, elle va bientôt se taire, la foule. Se taire et renier. « Non, je ne le connais pas. » Se taire et condamner : « À mort, à mort ! » Se taire et disparaître… / un temps de silence

Un texte de l’Évangile se termine par un cri, plus mystérieux celui-là, un cri et des pierres. Comment comprendre cette réponse de Jésus aux pharisiens : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. » (Luc 19, 40) ? Les pierres qui crient, qui sont-elles ? Celles qui lapident aussi violentes que des mots ? ou serait-ce pas plutôt LA pierre, la pierre angulaire, qui est Jésus ? Alors que le peuple de Jérusalem a arrêté de louer Dieu, Jésus, la pierre angulaire, crie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » / un temps de silence

Aujourd’hui, observons ces deux cris – de joie et de mise à mort – qui oscillent comme un mouvement de balancier, entre vie et néant. Et choisissons la vie. Choisissons de ne pas nous taire, osons une parole de réconciliation, d’encouragement, de vérité, une parole qui construit, qui bâtit une relation juste, une maison sûre. / Ta Parole Seigneur est vérité et ta loi délivrance

Tournons-nous maintenant vers Marie, elle qui a porté la Lumière du monde. Nous voici à Paris, rue du Bac à la Chapelle de la médaille miraculeuse. Ici, on demande la prière de Marie avec ces mots : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! » C’est ce qui est gravé sur les petites médailles frappées là-bas sous l’impulsion de Catherine Labouré à qui la Vierge Marie s’est manifestée en 1830. Depuis toujours, c’est une foule hétéroclite de croyants qui s’avance jusqu’au pied de l’autel. /

Je vous salue Marie

Aujourd’hui, on aurait plutôt envie de s’adresser à Marie ainsi : « Ô Marie conçue sans péché, criez pour nous qui avons recours à vous », pour les sans-voix, les invisibles et les oubliés, les sans-éducation, les sans-confiance et les sans-courage aussi. / Criez pour les porte-parole ou francs-tireurs, qui osent une parole forte dans un monde malmené : Greta, François et tant d’autres. Avec eux, criez pour nous, pour mettre vos mots sur nos maux, votre courage contre les criminels et leurs complices, votre audace au service de ceux qui ont trop longtemps fermé les yeux et baissé les bras. Réveillez-nous, lanceurs d’alerte, vous qui nous dérangez, qui nous obligez à réfléchir, à ouvrir les yeux/

La première en chemin, avec l’Eglise en marche Dès les commencements, tu appelles l’Esprit

En ce monde aujourd’hui, assure notre marche Que grandisse le corps de son fils Jésus Christ. Marche avec nous, Marie, aux chemins de ce monde

Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu

Le cri de Jésus sur la croix est de ceux-là aussi qui nous dérangent. Dans ce cri, il y a tout. Sa relation au Père, sa révolte, son abandon, son humanité, son dernier souffle… Il y a tout, et en même temps, pour notre foi, un immense mystère : « Pourquoi m’as-tu abandonné ? » ( Mt 27, 40 ) Ne laissons pas ce cri s’évaporer dans le tumulte de notre monde. Saisissons-le au vol et portons-le en écho avec nos propres révoltes : « Mon Dieu, mon Dieu… » /

Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais Qui ne s’éteint jamais (bis)

Au commencement (Genèse 1, 1-5) Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour. /

Méditation de Sr Marie-Laetitia Youchtchenko (Rome)

Premier livre de la Bible, premier chapitre, premier verset. Au commencement, alors que tout n’est que ténèbres, Dieu nous donne sa première parole : « Que la lumière soit. » La terre est encore informe et vide, mais le Créateur se manifeste en lui donnant ce dont elle aura toujours le plus besoin : l’assurance que l’obscurité n’aura jamais le dernier mot. / Lorsque les temps seront accomplis, Dieu nous livrera son ultime parole : Jésus, son Fils, la lumière du monde, que les ténèbres ne peuvent arrêter. La lumière est la première et la dernière parole de Dieu sur le monde, elle est sa volonté et sa présence, pour toute la création et pour chacun d’entre nous. / Demandez à un enfant pourquoi il n’aime pas l’obscurité, il vous répondra peut-être : parce que j’ai peur. Peur de me perdre, peur de trébucher, peur de dangers insaisissables. Lorsque nous n’y voyons plus clair, lorsque nous nous sentons envahis par les ténèbres, laissons-nous recréer, laissons-nous renouveler par cet amour qui ne demande qu’à habiter en nous. / En entendant : « Que la lumière soit », ayons la certitude de cette présence qui chasse toute angoisse, qui nous ouvre la route, qui nous accompagne.

Si nous mettons tous nos soins à reconnaître le cœur de Dieu dans les paroles de Dieu, alors la lumière de chaque journée deviendra signe de l’amour du Créateur. Accueillons la lumière, premier don de Dieu au monde, première parole d’amour qui nous est sans cesse reproposée pour devenir fils de lumière ! /

Ouvrir les mains, cueillir la lumière, la donner plus belle à son voisin

Ouvrir les mains, cueillir la lumière qu’elle s’étende un peu plus loin L’étincelle ferme la blessure dans la prière et le secret

Il n’y a que l’amour qui dure et fait grandir la paix de Toulouse

D’après une méditation de Sœur Marie-Lys Nuville (Communauté dominicaine Bientôt la fin du Carême, ce temps qui nous est donné pour retrouver le chemin de la prière. Souvenons-nous de Jésus qui disait à ses disciples cette parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager. / (Luc 18, 1-8 ) : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’ Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.’ / Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la Terre ? » /

Laisserons-nous dans nos agendas un peu de temps pour la prière ? Trouvera-t-il quand il viendra des cœurs ouverts pour l’écouter ?

de Toulouse) Bientôt à la fin du carême, ce temps qui nous est donné pour nous convertir. Souvenons-nous du magnifique récit de la conversion de Zachée. (Luc 19, 1-10) Ce collecteur d’impôts, riche et sans doute un peu malhonnête, change radicalement de vie en moins d’une journée et s’engage à réparer le mal commis. Cela semble si simple : Jésus entre et, hop ! Zachée devient bon ! Qui ne rêve pas d’une telle rencontre bouleversante avec le Christ pour soi-même ou encore pour ceux qu’il aime ? Un ami, un frère, une petite-fille qui ne connaissent pas encore Jésus ? / Comment Zachée en est-il venu à se convertir ? Zachée semblait être habité d’une certaine envie de connaître Jésus : quelques personnes lui en avaient sans doute parlé et avaient surtout suscité en lui le désir de le voir. Un désir empressé car il court pour ne pas le rater. Peut-être y a-t-il un peu de curiosité, mais qu’importe, ce désir lui donne l’élan pour répondre avec joie à l’invitation de Jésus. C’est une première piste pour nous : savons-nous susciter le désir de connaître Jésus par nos paroles et notre manière de vivre ? / Ensuite, regardons de près l’attitude de Jésus : il ne fait aucun reproche à Zachée. Pas de remarque désagréable sur un style de vie qui n’est pas en accord avec la loi. Pas de reproche non plus, sur une vie où Dieu n’a pas beaucoup de place. Jésus parle peu mais sa seule présence et son attention à Zachée manifestent l’amour que Dieu lui porte, et cela change tout. /

N’aie pas peur, laisse-toi regarder par le Christ. Laisse-toi regarder car il t’aime (bis)

Notre présence amicale ou fraternelle peut rendre Jésus présent et agissant dans le cœur de ceux que nous aimons : « Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille celui m’a envoyé. » (Mt 10, 40) et surtout : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. » (Lc 6, 37) /

La rencontre ouvrira la cage à l’oiseau blanc qui sommeillait

L’amour pourra tourner la page et libérer la paix

Ouvrir les mains, cueillir la lumière, la donner plus belle à son voisin.

Ouvrir les mains, cueillir la lumière qu’elle s’étende un peu plus loin.

D’après frère François-Dominique Forquin, Couvent de l’Annonciation, Paris Pourquoi la paix, cette paix jamais acquise à laquelle nous aspirons pourtant tous et qui, quand nous y goûtons, nous semble si éphémère, oui, pourquoi cette paix est-elle si souvent le fruit d’un long cri qui maintient vivant celui qui le clame vers le Père ? / C’est comme si l’inquiétude était le porche nécessaire à toute quiétude. Crier, c’est être vivant, parce que toujours ‘désirant’. Avant qu’en nous tout désir soit comblé, Dieu nous a déjà exaucés, parce que c’est lui qui nous rend capables de le désirer, lui, Dieu, et d’aspirer à sa justice. Le cri de la veuve est celui d’une vivante. Devant Dieu, elle est debout, en prière, pour tous ceux qui sont encore à genoux. Unissons nos cris aux siens pour que le Seigneur nous montre le chemin vers la lumière d’un monde plus juste, plus équitable, plus doux. /

Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais Qui ne s’éteint jamais (bis)

Exode 3, 7-10 : Le Seigneur dit : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel. Maintenant, le cri des fils d’Israël est parvenu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens. Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. » /

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde prends pitié de nous

D’après une méditation de Sœur Sr Marie-Laetitia Youchtchenko (Rome)

La vie est terriblement dure pour les Hébreux en Égypte : travail harassant, humiliations, oppression et jusqu’à l’élimination des nouveau-nés. Ils ont beau crier vers le ciel, ils n’entrevoient aucune amélioration. Ce pays qui les a accueillis les réduit maintenant en servitude. Qui les délivrera du joug de Pharaon ? L’esclavage est-il leur seul horizon d’avenir ? Dieu semble sourd à leurs appels ! / Mais non, Dieu n’est pas sourd : il les entend, il se penche, il les voit, il descend. Dieu se laisse toucher et il décide de les délivrer. Car il s’agit de son peuple, celui de la Promesse, celui de la terre donnée à Abraham. Et Dieu est fidèle à sa promesse d’amour. À leur misère répondra sa miséricorde./

Il nous arrive à tous de traverser des périodes difficiles, où nous nous sentons comme écrasés, où tous les horizons semblent bouchés. Nous avons beau prier, rien ne bouge. Nous pouvons même en arriver à nous demander si Dieu ne nous a pas oubliés. /

Et puis, un jour, lorsque nous avons l’impression de toucher le fond, notre prière devient véritable cri comme dans le psaume (129) : « Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur écoute mon appel ! » Lorsque nous nous rendons vraiment compte que nous ne pouvons rien résoudre tout seuls, notre prière jaillit du plus profond de notre misère. Nous nous en remettons alors entièrement à notre Père du Ciel et à son Fils. Comme des enfants, nous faisons appel à son amour. Et nous faisons l’expérience de la miséricorde d’un Dieu qui vient nous rejoindre dans notre souffrance, pour la porter avec nous. /

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde prends pitié de nous

Pitié pour moi (Psaume 56 2-3) Pitié, mon Dieu, pitié pour moi ! En toi je cherche refuge, un refuge à l’ombre de tes ailes, aussi longtemps que dure le malheur. Je crie vers Dieu, le Très-Haut, vers Dieu qui fera tout pour moi. /

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde donne-nous la paix

D’après une méditation de sœur Marie-Laetitia Youchtchenko (Rome) Avez-vous déjà vu des poussins se cacher sous les ailes de leur mère ? Une image qui évoque la protection, la proximité, la tendresse. C’est ce que recherche l’auteur du psaume (56) : cerné de toutes parts par des ennemis armés de lances et de flèches – en fait, tout ce qui peut agresser un homme dans la vie – il sait qu’il ne trouvera refuge qu’en Dieu. Son malheur est grand, mais sa confiance est totale : Dieu est le Très-Haut, donc il peut tout. Et c’est pourquoi il n’hésite pas à répéter : « Pitié, mon Dieu, pitié pour moi !» / « Prends pitié ! » Ce sera aussi le cri de l’aveugle*, celui des dix lépreux**,celui de la Cananéenne***, au passage de Jésus. (*Luc 18,38** Luc 17,13*** Matthieu 15, 22). Et c’est le nôtre aussi durant la messe, notamment lors de la célébration eucharistique : avec le Kyrie Eleison, au milieu du Gloria, et dans la prière de l’Agnus Dei. /

Ensemble : Seigneur, aide-nous à retrouver le sens profond de ce que nous disons à la messe, afin que chacune de ces prières que nous t’adressons nous conduise à créer en nous un espace d’accueil de ta miséricorde. /

S’il est bon de recevoir l’amour et la consolation du Seigneur, il est bon aussi de partager ce que l’on reçoit, parce que la lumière de Dieu est comme une flamme : la partager ne réduit pas la flamme mais étend sa lumière. /

D’après Yannick Touzé : Il est des matins d’automne qui brillent aux couleurs chaudes de la vie. Il est des matins d’hiver qui résonnent tels des cris de désespoir et de malheur. / Il est des yeux qui coulent des larmes d’horreur et de sang et des femmes, des hommes, des enfants qui suffoquent d’effroi dans la nuit. / Il est des mondes qui se ferment par la peur de regarder, de vivre certaines réalités, et des ségrégations qui brisent les liens d’humanité et de fraternité. / Il est des mots, des paroles, des discours qui attisent l’indifférence, et des idées, des opinions, des préjugés, des décisions qui se nourrissent du rejet de la différence. / Mais il est des nuits où les étoiles scintillent comme des diamants, et des hommes et des femmes qui ouvrent grand leurs bras pour accueillir et réconforter. /

Ensemble : Seigneur, fais de nous des êtres empreints de fraternité et d’humanité, des relais qui encouragent, des hommes et des femmes sur qui on peut compter. Donne-nous de provoquer des rencontres d’exception qui changent un destin, qui illuminent un chemin de vie, consolent, soignent et relèvent. /

Ouvrir les mains, cueillir la lumière, la donner plus belle à son voisin

Ouvrir les mains, cueillir la lumière qu’elle s’étende un peu plus loin

Le pape François (15 août 2022) nous rappelle qu’immédiatement après l’Annonciation « Marie se leva et s’en alla en hâte » pour aider sa cousine Elisabeth, elle aussi enceinte. Marie est « le modèle des jeunes en mouvement, non pas immobiles devant le miroir à contempler leur propre image, ou « pris au piège » dans des réseaux ». / Sachant sa cousine dans le besoin, « elle ne s’est pas dérobée », mais elle a pensé « davantage aux autres qu’à elle-même. Et cela a donné du dynamisme et de l’enthousiasme à sa vie ». / Le pape nous exhorte à nous interroger : quelles sont les « hâtes » qui vous émeuvent ? Qu’est-ce qui vous fait ressentir l’envie de bouger, au point de ne pas pouvoir rester immobiles ? / Une bonne hâte nous pousse toujours vers le haut et vers l’autre, souligne le Pape, tandis que l’empressement à vivre de manière superficielle, sans engagement ni attention est une hâte qui n’est pas bonne. Tournons-nous vers Marie, la 1èreà se mettre en chemin pour les autres/

La première en chemin en hâte tu t’élances Prophète de celui qui a pris corps en toi

La parole a surgi, tu es sa résonnance Et tu franchis des maux pour en porter la voix

Marche avec nous Marie au chemin de l’annonce. Ils sont chemins vers Dieu (bis)

Premier livre des Rois, ch.8, v.28 « Écoute, Seigneur mon Dieu, la prière et le cri que ton serviteur lance aujourd’hui vers toi. » Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les malades et tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du papier. Puis nous aurons l’occasion de partager nos intentions ou nous les confierons au Seigneur en silence.

Entre les intentions

La prière en quelques secondes devient un oiseau messager

L’amour peut réchauffer le monde. Ensemble il faut prier

Après les intentions :

La première en chemin pour suivre à Golgotha
Le fils de ton amour que tous ont condamné

Tu te tiens là debout au plus près de la croix
Pour recueillir la vie de son cœur transpercé

Marche avec nous Marie sur nos chemins de croix
Ils sont chemins vers Dieu (bis)

Bientôt la Semaine Sainte, ce temps qui nous est donné pour nous souvenir de la Passion et de la mort de Jésus, chemin obligé avant sa résurrection. C’est aussi un passage obligé avant la Pentecôte et le don de son Esprit. /

La première en chemin avec l’Église en marche
Dès les commencements, tu appelles l’esprit

En ce monde aujourd’hui assure notre marche
Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ

Marche avec nous Marie aux chemins de ce monde
Ils sont chemins vers Dieu (bis)

En peinture et architecture, à l’époque baroque surtout, la gloire de Dieu est représentée par des rayons de lumière sortant de derrière un nuage. La lumière, la gloire de Dieu, nous amènent nous-mêmes à resplendir, à devenir, finalement, buisson ardent, lumière extraordinaire, qui attire à elle, naturellement. / Isaïe 60, 1-5 : « Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore. » / Dans un monde bien souvent sombre qui fait parfois un étrange écho à la Passion du Christ, les paroles du prophète Isaïe dévoilent un ciel où la gloire de Dieu emporte tout et finira par rayonner sur tous. Quel que soit l’état de notre ciel intérieur, la gloire de Dieu est bien là et l’Église est appelée à devenir flambeau pour le monde, l’attirant, lui traçant un chemin vers elle, pour le conduire à Dieu. / « Debout, resplendis ! » a-t-on jamais entendu ordre plus enthousiasmant ? Le Christ le dira plus tard à ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde ! » L’Église est cette nouvelle Jérusalem, entre terre et ciel, qui tire sa lumière de son Dieu. /

Que chaque enfant porte sa pierre au chantier de la maison du Père

Qu’une cathédrale s’élève vers le ciel

D’après une prière du Cardinal Suenens. Ensemble : Seigneur, ce jour s’achève et nous venons vers toi pour t’offrir notre journée avec tout ce que nous avons pu y mettre de bon et de moins bon. Pour tout ce que nous avons fait de bien aujourd’hui, nous te remercions, car c’est grâce à ton aide que nous avons pu être utiles aux autres. Dans ta miséricorde, pardonne-nous nos négligences et nos fautes de ce jour. Excuse notre médiocrité et nos oublis. Ne tiens pas compte des manques d’égard et d’attention dont nous avons pu nous rendre coupables aujourd’hui. Avec confiance, nous nous remettons entre tes mains, nous te confions notre sommeil, nos pensées, nos joies et nos peines, sachant que tu es prêt à nous pardonner nos faiblesses et à nous assurer ton secours pour que demain nous puissions nous remettre à ton service et à la disposition de tous ceux qui nous sont chers. Amen.”

Notre Père Bénédiction Envoi PROCHAINE VEILLEE DE PRIERE : le jeudi 27 avril à 20 h

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