Veillée de prière – Décembre 2022

Au 12ème siècle, St François d’Assise a mis en scène la première crèche vivante en faisant jouer par des villageois les différents personnages de la Nativité. Il s’agissait alors de faire ressentir à ses contemporains toute la simplicité de la scène et le grand dénuement dans lequel le Sauveur était venu rejoindre les hommes.

Veillée de prière pour la paix et les malades Décembre 2022

Au 12ème siècle, St François d’Assise a mis en scène la première crèche vivante en faisant jouer par des villageois les différents personnages de la Nativité. Il s’agissait alors de faire ressentir à ses contemporains toute la simplicité de la scène et le grand dénuement dans lequel le Sauveur était venu rejoindre les hommes. Au Moyen-Age, ça a dû en bouleverser plus d’un puisque la tradition s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Ce n’est pas une crèche vivante que nous allons jouer aujourd’hui, rassurez-vous. Mais pour entrer dans l’intériorité du mystère de Noël, je vous propose de nous partager la lecture de réflexions et de conversations fictives mais plausibles puisqu’elles sont imaginées sur base des textes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Entrons dans cette veillée de Noël et prions au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen

J’ATTENDS

J’attends, dit l’empereur Auguste, le résultat du recensement. J’ai hâte de connaître le nombre de mes sujets. / (Sur l’air de : As-tu compté les étoiles : )

Sais-tu combien sur la Terre vivent d’enfants comme toi Dans le luxe ou la misère, fils de pauvre ou fils de rois Dieu les connaît tous et les aime tous, Dieu les garde tous et Dieu les veut tous. Tu es aussi dans le nombre de ceux qu’Il n’oublie pas.

Seigneur, les Chrétiens du monde entier, du plus riche au plus pauvre, du plus puissant au plus insignifiant, du plus diplômé au plus humble attendent ta venue. Et toi, tu ne cesses de te présenter à la porte de nos maisons, mais nous ne te reconnaissons pas. / Ensemble : Pardon Seigneur.

J’attends, dit Joseph, de trouver un logement pour ma famille qui va s’agrandir.

Laisserons-nous à notre table un peu d’espace à l’étranger Trouvera-t-il quand il viendra un peu de pain et d’amitié Ne laissons pas mourir la terre, ne laissons pas mourir le feu Tendons nos mains vers la lumière, pour accueillir le don de Dieu. (bis)

Seigneur, nous sommes remplis de bonnes résolutions, mais nous sommes quand même dérangés quand on nous interpelle en rue, qu’on sonne à notre porte, qu’on nous envoie des bulletins de virement pour toutes sortes de besoins. Nous calculons, nous mesurons, nous tergiversons./Ensemble:pardon S

J’attends, dit Marie, avec un peu d’angoisse mais beaucoup d’espoir, de mettre au monde le Roi du monde. /

En ton cœur O Marie nul obstacle à l’amour infini Le Seigneur fait en toi des merveilles, il nous donne son Fils Vierge bénie entre toutes les femmes, mère choisie entre toutes les mères Mère du Christ et mère des hommes, donne-nous ton fils, donne-nous ton fils

Seigneur, à nous aussi tu nous demandes chaque jour, comme Marie, de donner la vie, de prendre soin, de relever, de partager de l’amour. Mais il est parfois si difficile de dire OUI. / Ensemble : Pardon Seigneur.

J’attends, dit le berger, de voir l’Agneau de Dieu et d’en parler aux autres. /

J’irai crier, crier, crier sur la montagne.J’irai crier, crier que Jésus-Christ est né

Seigneur, que faisons-nous de la joie de l’Evangile que les bergers avaient tant de cœur à partager ? Nous sommes devenus tellement passifs. / Ensemble : Pardon Seigneur.

J’attends, dit le mouton, de connaître ce fameux berger que Dieu envoie pour les hommes. /

Jésus berger de toute humanité tu es venu sauver ceux qui étaient pécheurs Prends pitié de nous, fais-nous revenir Fais-nous revenir à toi. Prends pitié de nous

Comme un berger qui appelle et rassemble inlassablement ses brebis, tu nous appelle, Seigneur, tu nous attends. Avons-nous encore la curiosité de savoir qui tu es ? Dans les bruits de ce monde, savons-nous encore discerner ta voix ? Nous sommes devenus tellement sourds. / Pardon Seigneur.

J’attends, dit l’Ange, de chanter à Dieu : ”Gloire !” et d’annoncer aux hommes : ”Bonne Nouvelle !” /

Bonne Nouvelle, monde nouveau. Pour sauver son peuple Dieu va venir Paix sur la terre, Ciel parmi nous. Il faut préparer la route au Seigneur (bis)

Je vous envoie comme mes disciples, avais-tu dis. Mais nous sommes devenus tellement frileux à exprimer notre foi en dehors du confort de l’Eglise. / Pardon Seigneur

J’attends, dit Jésus, de voir se rassembler en une seule famille l’empereur et le berger, l’homme et la femme, l’ange et la bête : Dieu les attend ! /

Il est venu dans notre histoire humaine, dans une ville de Judée Nos simples joies, nos lourdes peines, Il a voulu les partager Il est venu, il est là, il reviendra, c´est Noël ! Il est vivant, c´est Noël !

Seigneur, si nous avons tant de difficultés à te reconnaitre dans notre prochain, c’est parce que nous y voyons avant tout un risque de devoir donner de notre personne, de notre temps, ou même un petit peu de nos biens. Et si au contraire, le prochain n’était pas là pour recevoir de nous mais pour nous donner de ton amour ? Marie, la jeune fille de Nazareth, a pris le risque de s’ouvrir à l’inconnu. Ecoutons-la… / D’après frère Philippe Jeannin Couvent saint Jacques à Paris Je n’aime pas parler de moi… je n’ai rien à dire, seulement accueillir… mais on m’a demandé de vous raconter la naissance de cet enfant venu en moi je ne sais comment. Mon nom est « Marie ». Je suis une jeune fille de Nazareth comme les autres… La nature m’a rendue joyeuse, heureuse, confiante, j’ai foi en Dieu. Je partage l’espérance de mon peuple et je reste en éveil. Dieu ne nous abandonnera pas : il va se manifester, je le sens. Plus qu’une intuition, c’est une certitude qui m’habite. / J’ai demandé à Joseph, mon fiancé, ce qu’il pensait du prénom « Emmanuel ».

Il a souri et, me fixant dans les yeux, m’a murmuré : « Comme la terre fait éclore son germe, et le jardin, germer ses semences, le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange devant toutes les nations… Tu seras une couronne brillante dans la main du Seigneur, un diadème royal entre les doigts de ton Dieu… Car le Seigneur t’a préférée, et cette terre deviendra “L’Épousée”… Comme la fiancée fait la joie de son fiancé, tu seras la joie de ton Dieu. » (Livre d’Isaïe ch. 61, v.11. ch. 62, v. 2-5) / Bercée par sa voix douce, j’étais transportée. Un ange aux ailes multicolores m’est apparu. Ses lèvres articulaient les paroles mêmes que j’entendais. Devant ma surprise, il m’a rassurée : « Ne crains pas, Marie, voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. » Il a ajouté que l’Esprit Saint me prendrait sous son ombre et que « rien n’est impossible à Dieu ». (Évangile selon saint Luc ch. 1, v. 31-37) /

Dans son pays plein de soleil, Marie devait se marier Quand elle entendit Gabriel un beau matin lui demander Voudrais-tu, Marie, voudrais-tu porter l’enfant attendu depuis longtemps Par les gens de ton pays ? Voudrais-tu, Marie, voudrais-tu porter l’enfant Attendu depuis longtemps ? Le veux-tu, Marie ?

Un grand frisson m’a alors traversée, de la nuque au bas du dos, et mes entrailles ont frémi. Je suis restée abasourdie… Ces paroles m’ont chamboulée au plus profond. Et pourquoi moi, l’humble servante du Seigneur ? Et vous, n’avez-vous jamais entendu une parole du Seigneur qui vous touche à ce point ? Qu’en avez-vous fait ? /

En quittant cette terre, je vous ai laissé Un message de lumière, qu’en avez-vous donc fait ? Quand je vois aujourd’hui mes enfants révoltés Aigris et douloureux d’avoir pleuré

J’ai passé une bien mauvaise nuit… moi qui d’ordinaire dors profondément. Comme si j’avais la boule au ventre, pas celle de la peur, mais la sensation qu’un flux, une sève, un souffle m’envahissaient peu à peu, et se diffusaient comme une douce chaleur en moi. Je n’étais pas apeurée, au contraire, une totale confiance me gagnait au fur et à mesure. J’ai posé mes mains sur mon ventre et, sans réfléchir, prononcé comme si ça venait du fond de moi : « Amen ! Qu’il me soit fait selon ta Parole ! » / (Évangile selon saint Luc ch. 1, v. 38). Ce matin, j’étais rassérénée, mais mon ventre garde le souvenir de cette brûlure, comme si Dieu était passé en moi : l’image du buisson ardent m’est revenue : ce feu qui brûle et ne consume pas. Quelque chose a changé. Je vois bien qu’on me regarde différemment : mais quoi ? Je n’ose pas poser la question. Et que répondre si on me la posait ? Que je suis mystérieusement habitée par la prophétie d’Isaïe : « Voici que la vierge est enceinte ? » / Car j’ai l’impression que c’est comme si la Parole s’était mise à germer en moi. Elle m’envahit, prend possession de ma chair et mon être tout entier s’accorde à elle. Sensation de naître à une vie nouvelle, à une compréhension nouvelle : comme si la Parole allait prendre chair. Et vous ? Vous est-il arrivé de sentir la Parole de Dieu et votre vie s’accorder ? /

Ta Parole Seigneur est vérité, ton chemin délivrance

J’ai l’impression que mon ventre s’arrondit. C’est ce qu’on regarde en premier quand je vais à la fontaine ou au marché. En parler à Joseph ? Il ne me croira jamais. Comment lui faire avaler que c’est le Saint-Esprit ?

Joseph est passé ce soir en rentrant de l’atelier. Il ne regarde que mes yeux noisette, il n’a pas vu que mon ventre s’arrondissait. / Je lui ai tout raconté : l’autre nuit, le sentiment de chaleur envahissante, mon amour et ma tendresse pour lui, mais aussi mon vœu d’être la servante du Seigneur et de m’accorder à sa Parole. Joseph m’a crue. Il a pris ma main, posé l’autre sur mon ventre et sa tête sur mon épaule et s’est mis à fredonner le psaume de sa voix douce : / « Tu as aimé, Seigneur, cette terre. Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut. Son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre. Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice. Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin. » / (Psaume 84, 2. 7-14) Et moi, je pensais : « Oui, le Seigneur se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. » Et si c’était maintenant le temps favorable, le jour du salut ? Comment faire comprendre que son salut est proche ? Joseph a relevé sa tête, m’a regardé et m’a dit : « Si c’est un garçon, oui, on l’appellera “Emmanuel”. » /

Saint le Seigneur de l’univers ! Saint le Très-Haut, le Dieu de gloire !
Saint Jésus-Christ, berger de paix, l’Emmanuel de notre Histoire !

La compréhension de Joseph et son chant, sa tête sur mon épaule, m’ont confortée dans ce que je pressentais : la Parole de Dieu, en nous, peut germer. Et si elle germe, elle donnera du fruit. Nous sommes comme une terre assoiffée (psaume 62,2) attendant la semence. Dès qu’elle est prononcée quelque part et qu’une oreille l’accueille, la parole du Seigneur commence à germer. Oh, bien sûr, parfois elle tombe à côté, sur un cœur de pierre ou au milieu des ronces. Mais quand elle tombe dans la bonne terre, elle donne du fruit à soixante ou cent pour un. (Évangile selon saint Matthieu ch. 13, v. 3-8) / En tout cas, elle ne reste jamais sans effet, car comme « la pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi la Parole du Seigneur, qui sort de sa bouche, ne lui reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui lui plaît, sans avoir accompli sa mission. (Livre d’Isaïe ch. 55, v.10-11) /

On dit que partir c’est mourir un peu. Partir c’est mourir un peu Mais s’en aller pour chercher Dieu, c’est trouver la vie (bis)

Avec Joseph, l’âne et des provisions de route, nous sommes partis de Nazareth pour nous faire recenser à Bethléem, la cité de David, car Joseph est de sa lignée. (Évangile selon saint Matthieu 1, 16) Je suis bien ronde, sur le point d’accoucher. La marche à pied m’épuise, celle à dos d’âne risque de déclencher à tout moment le travail avant l’arrivée en ville. Nous n’en sommes pourtant pas loin, j’ai hâte d’arriver, mais, à défaut d’avoir trouvé place pour dormir, nous devons faire halte dans un champ pour la nuit. Joseph est tout prévenant pour me préparer une couche confortable avec les moyens du bord. /

Elle a dit oui de tout son cœur à l’ange qui était venu Et la promesse du Seigneur prit le visage de Jésus T’as dit oui, Marie, t’as voulu porter l’enfant attendu depuis longtemps Par les gens de ton pays. T’as dit oui, Marie, tu as bien porté l’enfant Attendu depuis longtemps. Sois bénie Marie

Vers minuit, les contractions me faisaient voir la lune danser. La nuit était douce, le silence était enveloppant. Je n’ai pas eu à pousser, juste le laisser passer. Il ne m’a pas fatiguée, il s’est frayé lui-même son chemin comme s’il avait attendu minuit. Son cri s’est fait entendre. Joseph a vidé sa gourde, nous l’avons lavé, langé. Je l’ai bercé dans mes bras et Joseph, les larmes aux yeux, chantonnait à voix basse. « Tu es beau, comme aucun des enfants de l’homme, la grâce est répandue sur tes lèvres : oui, Dieu te bénit pour toujours. » (Psaume 44, 2-3) / C’est vrai qu’il est beau, le fruit de mes entrailles. Fruit de la Parole. Parole en chair et en os. Regardez-le, prenez-le dans vos bras. Dites-lui quelque chose, faites un vœu, rendez grâce et, avec moi, chantez en chœur : /

Mon âme exalte le Seigneur ! Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates (4, 4) : « Dieu envoya son Fils, né d’une femme. » /

D’après une méditation de frère Grégoire Abessolo Couvent d’Evry La naissance d’un enfant nous place face à un étranger, un être mystérieux que nous apprenons progressivement à connaître. Elle nous interroge et nous ouvre à la profondeur du mystère de la vie : que sera cet enfant ? La naissance, en effet, ne dit pas tout de l’enfant. Plus tard, il se révélera. Et ce seront alors d’autres questions. Par exemple : « Que devons-nous faire ? »* « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » **« Maître, où demeures-tu ? » *** « Pourquoi parle-t-il ainsi ? Il blasphème ! Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » (* Luc 3, 10.** Matthieu 11, 3. *** Jean 1, 38) /

C’est le paradoxe de toute naissance que la différence entre l’enfant qui naît et l’adulte qu’il deviendra. Plus qu’un homme né d’une femme, Jésus est le Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes. Oui, Dieu a un fils. Dieu se fait homme et il choisit une femme pour mère ! / À chacun de nous il revient d’accueillir ce que Dieu veut nous enseigner par cette naissance : l’humanité de Jésus, mystère incroyable d’un Dieu pleinement homme ; la maternité de Marie, cette tendresse de Dieu et cette fragilité. Et si cette naissance était le premier acte de la mission de Jésus ? / Pour Dieu, naître d’une femme est le premier signe qu’il nous adresse : notre condition humaine est digne d’être aimée et célébrée. Et en Marie, tout l’océan d’amour de Dieu s’est déposé. /

Depuis le temps du premier jour, Dieu parle encore aux plus petits Et comme hier on peut toujours prendre la route avec Marie

Lecture de l’Evangile selon saint Jean 14, 9 « Celui qui m’a vu a vu le Père. » D’après une méditation de frère Grégoire Abessolo Couvent d’Evry À la crèche, pour reprendre les expressions de Didier Rimaud* : Les bergers contemplent, éblouis, ce qui était caché dès l’origine : le sourire de Dieu dans les yeux d’un enfant ! Tout l’univers, en marche avec les rois, admire l’humanité de Dieu dans le corps d’un enfant ! Mais reconnaître le visage de Dieu dans nos frères et sœurs. voilà ce qui est bien plus difficile. / Évangile selon saint Luc, chapitre 3, versets 21-22 « Tu es mon fils, moi aujourd’hui, je t’ai engendré. » D’après Frère Grégoire Abessolo Couvent d’Evry La naissance d’un enfant pose toujours la question de l’identité du père : qui donc est le père ? La question est aussi posée au sujet de Jésus : à qui ressemble Jésus ? À Joseph, l’époux de Marie ? / Évangile selon saint Jean, chapitre 14, verset 9 « Celui qui m’a vu a vu le Père. » L’incarnation crée un nouveau rapport avec Dieu. Celui qui était éloigné, voilé, invisible, le « Dieu qui se cache », invoqué par le prophète Isaïe, s’est approché, dévoilé. Il s’est rendu visible. La naissance de Jésus révèle l’humanité de Dieu, son attention pour la vie de l’homme. En Jésus, Dieu se révèle proche des hommes, capable d’émotion et de sentiments, capable d’étonnement et d’émerveillement, de tristesse et d’angoisse. Ce Dieu proche accompagne l’homme sur son chemin. Puisque nous sommes tous fils de Dieu qui s’est fait homme, nous aussi nous accompagnons nos frères et sœurs sur le chemin de la vie. C’est le moment de prier pour eux. /

Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du carnet. Nous aurons l’occasion de partager nos intentions ou nous les confierons au Seigneur en silence.

Entre les intentions : Venez divin Messie nous rendre espoir et nous sauver Vous êtes notre vie. Venez ! Venez ! Venez ! Après les intentions : Les anges dans nos campagnes vont entonner l’hymne des cieux Et l’écho de nos montagnes dira ce chant mélodieux : Gloria in excelsis Deo (bis)

Homélie du Pape François en la solennité de l’Epiphanie du Seigneur (2022) Parfois nous vivons dans un esprit de “garage”, nous vivons garés, sans cet élan du désir qui nous fait avancer. Qu’est-ce qui va pousser ces hommes d’Orient à se mettre en route ? Quelle est cette « saine inquiétude » qui va les conduire à entreprendre un tel voyage ? Les mages étaient des chercheurs de Dieu. Ce sont les désirs qui élargissent notre regard et poussent notre vie au-delà. Désirer, c’est garder vivant le feu qui brûle en nous et qui nous pousse à chercher au-delà de l’immédiat, au-delà du visible. / Où en sommes-nous dans le voyage de la foi ? Ne sommes-nous pas depuis trop longtemps bloqués, parqués dans une religion conventionnelle, extérieure, formelle, qui ne réchauffe plus le cœur et ne change pas la vie ? Nos paroles et nos rites déclenchent-ils dans le cœur des personnes le désir d’aller vers Dieu, ou bien sont-ils une “langue morte” qui ne parle que de soi et à soi-même ? » /

Un petit temps de silence

Notre Père-Bénédiction-Envoi Prochaine veillée de prière : jeudi ;; janvier à 19H

Joyeux Noël et meilleurs vœux à tous pour 2023 !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *