11 novembre 2022
Bonsoir à tous. Si nous avons pris la peine de sortir de chez nous pour nous retrouver ici, ce soir, c’est parce que nous croyons que le Seigneur n’est pas indifférent à ce qui arrive aux hommes. Nous croyons qu’il se soucie de nous, qu’il s’inquiète pour nous, pas seulement parce que nous sommes ses créatures, mais parce qu’il nous aime d’un amour infini. Entrons dans la prière au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
Veillée de prière pour la paix et les malades 11 novembre 2022
Au plus haut du ciel la Gloire de Dieu sur toute la Terre aux hommes la paix (bis) Qui donc est l’homme pour que tu penses à lui ? Qui donc est l’homme pour que tu l’aimes ? Au plus haut du ciel la Gloire de Dieu sur toute la Terre aux hommes la paix (bis)
Introduction Bonsoir à tous. Si nous avons pris la peine de sortir de chez nous pour nous retrouver ici, ce soir, c’est parce que nous croyons que le Seigneur n’est pas indifférent à ce qui arrive aux hommes. Nous croyons qu’il se soucie de nous, qu’il s’inquiète pour nous, pas seulement parce que nous sommes ses créatures, mais parce qu’il nous aime d’un amour infini. Entrons dans la prière au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. / Amen
Pour entrer dans le silence, pour te prier, pour m’ouvrir à ta présence en moi tout se tait
Un petit temps de silence
D’après la prière de Consécration au cœur immaculé de la Vierge Marie Nous fêtons aujourd’hui la fin de la première guerre mondiale. C’était il y a plus de cent ans, mais depuis, nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, et le sacrifice de millions de morts des 2 guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes./Ensemble :pardonne-nous, Seigneur
Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissé dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. / Ensemble : pardonne-nous, Seigneur
Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. / Pardonne-nous Seigneur
Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre. Nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. / Pardonne-nous S
Dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Marie, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’Histoire. /
Viens avec nous Marie, sur nos chemins de vie Ils sont chemins de foi, ils sont chemins vers Dieu
Nous frappons à la porte de ton cœur. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. /
« Ils n’ont pas de vin » avais-tu dit à Cana quand la fête était devenue triste. (Jn 2, 3) Répète-le encore à Dieu, ô Marie, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. /
Chante avec nous Marie, sur nos chemins de vie Ils sont chemins de foi, ils sont chemins vers Dieu
Inspire des projets et des voies de réconciliation, ramène la concorde de Dieu dans le monde. Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon. Libère-nous de la guerre et préserve le monde de la menace nucléaire. /
Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Cœur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée. Montre aux peuples la voie de la fraternité. Réveille en nous le besoin de prier et d’aimer, /
Prie avec nous Marie, sur nos chemins de vie Ils sont chemins de foi, ils sont chemins vers Dieu
Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. L’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère. /
Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde. /
Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la Terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Toi qui as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. /
Marche avec nous Marie, sur nos chemins de vie Ils sont chemins de foi, ils sont chemins vers Dieu
Ensemble : Reine de la paix, prie pour nous ! Mère de miséricorde et d’espérance, obtiens pour les hommes et les femmes du troisième millénaire le don précieux de la paix : la paix dans les cœurs et dans les familles, dans les communautés et entre les peuples ; la paix en particulier pour ces nations où l’on continue chaque jour à se battre et à mourir. Fais que chaque être humain, de toute race et de toute culture, rencontre et accueille Jésus, venu sur la Terre dans le mystère de Noël pour nous donner sa paix. Reine de la paix, donne-nous le Christ, véritable paix du monde ! Je vous salue Marie
Au plus haut du ciel la Gloire de Dieu sur toute la Terre aux hommes la paix (bis) Tu l’établis sur les œuvres de tes mains, et tu as mis toute chose à ses pieds Au plus haut du ciel la Gloire de Dieu sur toute la Terre aux hommes la paix (bis)
Une Terre qui souffre D’après une méditation de Myriam TonusLorsque Dieu crée la Terre, il la confie aux humains, les chargeant en quelque sorte de poursuivre son œuvre. Le psaume va jusqu’à utiliser une image que l’on croirait destinée à une divinité : « Tu mets toute chose à ses pieds ». Alors faut-il que l’humain ait du divin une image dévoyée, pour se comporter en despote absolu plutôt qu’en jardinier soucieux de ce qu’il a semé ? / La pandémie a relégué au second, voire au troisième plan les malheurs de la planète, alors même qu’il est possible, disent des scientifiques, que cette pandémie soit l’un des fruits pourris de l’exploitation sans limites de notre milieu naturel. Pourtant, les jeunes, futurs jardiniers de la création malade, ne cessent d’alerter, d’interpeller leurs aînés. /
Laisserons-nous à nos fontaines un peu d’eau vive à partager ? Trouvera-t-on sur notre Terre des hommes libres et apaisés ? Ne laissons pas mourir la Terre, ne laissons pas mourir le feu Tendons nos mains vers la lumière pour accueillir le don de Dieu (bis)
La voix des sans voix – pauvres, migrants, exploités de toutes latitudes – devrait nous empêcher de dormir. Qu’avons-nous fait de ce trésor remis entre nos mains, déposé à nos pieds ? Quels gestionnaires sommes-nous, qui laissons s’épuiser et mourir ce que d’autres ont semé, sans même voir que c’est nous-mêmes que nous blessons lorsque nous blessons notre Terre ? Si nous osons croire que nous sommes éveillés à la vie à la suite de Celui qui nous a donné à connaître le créateur, alors il nous faut retrouver les gestes, et aussi la patience et l’humilité qui sont ceux du jardinier, à l’aube de la (re)création. /
Laisserons-nous à notre table un peu d’espace à l’étranger ? Trouvera-t-il quand il viendra un peu de pain et d’amitié ? Ne laissons pas mourir la terre, ne laissons pas mourir le feu Tendons nos mains vers la lumière pour accueillir le don de Dieu (bis)
Un monde qui (v)a mal D’après une méditation de Jean-Baptiste Dianda Depuis quelques années, rien ne se passe dans nos sociétés comme espéré. La crise est partout. Après les attentats meurtriers survenus dans bien des pays, nous avons tous été frappés de près ou de loin par la pandémie. Et maintenant avec ces guerres, nous nous posons des questions sur notre foi et même sur notre propre existence. Est-ce qu’on ne ferait pas mieux d’abandonner, de capituler devant le mal ? / Le Christ — le Dieu de l’espérance — est allé jusqu’au bout de la logique de l’amour. A sa suite, notre réponse ne doit pas être la crainte, mais bien l’amour. Reprenons alors le récit du pain de vie. « Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. » /
Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais Et le pain que moi je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde
Il n’y a pas que la nourriture de la désespérance, celle dont nous sommes gavés au quotidien. Il y a aussi cette nourriture qui ne périt pas : celle d’un amour qui ne cesse de se donner, qui continue à nous rassurer. Oui, nous le croyons, le Christ est cette force, cette chair donnée, qui stimule notre courage pour avancer, même dans un monde trouble et agité par les diverses crises sociales, sanitaires, économiques et politiques. Nous devons continuer à transmettre cette Parole au monde. /
C’est mon corps prenez et mangez ! C’est mon sang, prenez et buvez ! Car je suis la vie et je suis l’amour. O Seigneur emporte-nous dans ton amour !
Je t’aime d’un amour éternel, dit le Seigneur ; c’est pourquoi je te conserve ma bonté. (Jérémie 31, 3) Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés, dit le Christ. Demeurez dans mon amour. / (Jn 15, 9-17)
Le Seigneur nous a aimés comme on n’a jamais aimé Son amour était si grand qu’il en mourut sur une croix Son amour était si fort qu’il triompha de la mort Il sortit de son tombeau libre et vainqueur C’est son corps prenez et mangez ! C’est son sang, prenez et buvez ! Car il est la vie et il est l’amour O Seigneur emporte-nous dans ton amour !
Aimer comme lui. D’après une méditation de Ludovic Namurois Aimer n’est pas suffisant ! Il nous faut aimer comme Jésus nous a aimés donner notre vie pour ceux que nous aimons de cet amour. Nous sommes nombreux à hésiter à escalader cette montagne dont le sommet paraît inaccessible à toute personne ordinaire. Et nous percevons bien que ce dont il est question ici n’a rien à voir avec une recherche de bonheur et d’épanouissement. / L’amour-désir, proprement humain, est certes moteur du progrès personnel et social mais il est ambivalent, capable du meilleur comme du pire. Du meilleur lorsqu’il nous incite à œuvrer pour la justice, la paix et le bien commun, mais aussi du pire lorsqu’il nous pousse à utiliser les autres comme marchepieds ou objets de plaisir. Nous voudrions que cet amour-possession comble les manques, les failles de notre nature humaine mais au bout du compte il nous laisse le plus souvent déçus, tristes et insatisfaits. / L’amour auquel nous convoque Jésus, c’est le don de soi, l’amour gratuit, désintéressé. Nous sommes incapables de cet amour-là par nous-mêmes. Saint Paul nous dit qu’il « a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint » (Rm 5,5). Accepter ce don, en vivre, nous permet d’adopter le regard que Dieu porte sur chaque être. Un regard qui relève, encourage et soigne l’humanité blessée. /
Ensemble : Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. / (Jean 15,13)
Le Seigneur nous a aimés comme on n’a jamais aimé. Au hasard de ses rencontres par les villes et les cités Il révèle son amour et nous parle de son Père Et chacun retrouve espoir en l’écoutant
Ensemble : Seigneur, aujourd’hui, tu viens nous redire : « Demeurez dans mon amour » et soudain, il devient envisageable de recevoir chaque homme, chaque femme, comme notre frère ou notre sœur, inconditionnellement. Donne-nous ton Esprit et qu’ainsi « notre joie soit parfaite. » /
Seigneur Jésus Christ, ce n’est pas un esprit de crainte que tu nous as donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération. Par la puissance de ton Esprit Saint, chasse de nous tout esprit de crainte. Libère-nous de l’oppression et de la frayeur. / Ta fidélité est notre force. Fais que nous ne craignions ni les terreurs de la nuit, ni le fléau qui frappe à midi, ni les machinations des méchants, ni les esprits mauvais, ni les prédictions de malheur, ni le mauvais sort, ni les accidents, ni les échecs, ni la maladie. / Rien ne pourra détruire notre assurance placée en toi. Merci, Seigneur Jésus, de nous libérer de la plainte, de l’impatience et de l’inquiétude. Nous voulons vivre désormais dans l’assurance et la confiance. Reste avec nous, Seigneur, quand le soir tombe. /
Alors nous allons aimer comme on n’a jamais aimé Dieu nous guide chaque jour comme une étoile dans la nuit Quand nous partageons le pain, il nous donne son amour C’est le pain de l’amitié, le pain de Dieu
Pour la paix dans les familles Dans toute maison où vous entrerez, dites : « Paix à cette maison. » (Luc 10, 5) Seigneur, toi qui fais de la paix un don pour les hommes, accorde à nos familles cette paix sans laquelle il n’y a ni justice, ni amour, ni pardon. Chasse loin de nous l’esprit de colère et de rancune. Apprends-nous à être à l’écoute les uns des autres. Que nos maisons soient des havres de paix au milieu des tensions de ce monde. / Apprends-nous à être assez maîtres de nous-mêmes pour ne pas imposer aux autres la fatigue et la mauvaise humeur qui viennent de l’extérieur. Accorde à chacun de nous un cœur qui comprenne, une oreille qui écoute, une main qui aide. Qu’en désamorçant les conflits, la paix ait toujours le dernier mot entre nous. / Que tous ceux qui viennent chez nous fassent l’expérience de la paix qui vient de toi. À l’image de ton Église, que le Christ soit la source et le sens de notre vie pour qu’il règne sur nos familles, lui, le prince de la paix. / Rappelle-nous toujours l’importance de prier pour la paix sans laquelle il n’y a pas d’avenir ni d’amitié possible entre les hommes, pour que nous pussions offrir à nos enfants, par l’exemple de notre foi, de notre unité et de notre pardon en famille, l’expérience de la paix qui fera d’eux des témoins confiants et fiables. /
Aimons-nous comme il nous a aimés. Aimons-nous chacun comme des frères Aimons-nous, il nous l’a demandé. Aimons-nous. Aimons-nous
Prière de Mère Térésa pour la réconciliation : Ô Dieu, Père de tous les hommes, tu nous demandes de porter l’amour là où les pauvres sont humiliés, la joie là où l’Église est abattue, la réconciliation là où les hommes sont divisés. Aide-nous à réconcilier le père avec son fils, la mère avec sa fille, le mari avec sa femme, le croyant avec celui qui ne peut croire, le chrétien avec son frère chrétien qu’il n’aime pas.
La paix soit avec nous, la paix de Jésus Christ La paix soit entre nous, la paix de son Esprit
Seigneur, nous te prions pour les couples divisés, et il y en a dans chacune de nos familles. Guéris les mémoires de toutes les paroles dures et injustes et les cœurs de tout sentiment d’insécurité, d’abandon et de trahison. Esprit-Saint, conduis chacun sur un chemin de vérité, de liberté et d’amour. Nous te confions particulièrement les enfants dont les parents se déchirent, disent du mal l’un de l’autre ou s’ignorent.
O Seigneur en ce soir, écoute nos prières
Le moment est venu de préparer chacun une prière plus personnelle pour les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du carnet. Ensuite, nous aurons l’occasion de partager nos intentions ou nous les confierons au Seigneur en silence.
Entre les intentions : La paix ! La paix ! Donne-nous Seigneur la paix ! Non pas celle qui vient du monde mais la paix qui vent de toi
Après les intentions : En quittant cette terre, je vous ai laissé Un message de lumière, qu’en avez-vous donc fait ? Quand je vois aujourd’hui mes enfants révoltés Aigris et douloureux d’avoir pleuré Allez-vous-en sur les places et sur les parvis Allez-vous-en sur les places y chercher des amis Tous mes enfants de lumière qui vivent dans la nuit Tous les enfants de mon père, séparés de lui Allez-vous-en sur les places et soyez mes témoins chaque jour
Prière de Mère Teresa : Ensemble : Seigneur, ouvre nos yeux, que nous te reconnaissions dans nos frères et sœurs. Seigneur, ouvre nos oreilles, que nous entendions les appels de ceux qui ont faim, de ceux qui ont froid, de ceux qui ont peur et que l’on opprime. Seigneur, ouvre nos cœurs, que nous nous aimions les uns les autres comme tu nous aimes. Renouvelle en nous ton Esprit, Seigneur, rends-nous libres et unis. /
En quittant cette terre, je vous avais dit Aimez-vous comme des frères. M’avez-vous obéi ? Quand je vois aujourd’hui mes enfants torturés Sans amis, sans espoir, abandonnés Allez-vous-en sur les places et sur les parvis Allez-vous-en sur les places y chercher des amis Tous mes enfants de lumière qui vivent dans la nuit Tous les enfants de mon père, séparés de lui Allez-vous-en sur les places et soyez mes témoins chaque jour
Notre Père Bénédiction Envoi La Brabançonne
Prochaine veillée de Prière : le jeudi 22 décembre à 19h