Thème : confiance et fidélité devant la mort
Seigneur, rassemble-nous, dans la paix de ton amour (bis)
Remplis d’espérance à l’approche de la Toussaint, nous voulons aussi nous souvenir de ceux qui nous ont quittés. Nous sommes venus pour rencontrer le Seigneur qui nous rassemble dans la communion des saints, au nom du Père, du Fils et du St Esprit. Seigneur, rassemble-nous, dans la paix de ton amour (bis)
Veillée de prière pour la paix et les malades Octobre 2022
Thème : confiance et fidélité devant la mort
Seigneur, rassemble-nous, dans la paix de ton amour (bis)
Remplis d’espérance à l’approche de la Toussaint, nous voulons aussi nous souvenir de ceux qui nous ont quittés. Nous sommes venus pour rencontrer le Seigneur qui nous rassemble dans la communion des saints, au nom du Père, du Fils et du St Esprit. Seigneur, rassemble-nous, dans la paix de ton amour (bis)
La mort rôde Évangile selon St. Jean 11, 21-27 : Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » / Méditation de Frère Maxime Allard du couvent Saint Jean Baptiste d’Ottawa Lazare, malade, meurt. Des amis se déplacent. Ils entourent les sœurs de Lazare. Rassemblés, ils veulent sentir la vie, pressentir l’avenir. Ils déplacent le corps mort de Lazare au tombeau. La mort menace la vie. Son odeur redouble la douleur. / Comment croire à la vie quand tant de personnes vivent des deuils sans soutien amical et fraternel ? Pourquoi est-ce si difficile de s’approcher d’une personne endeuillée, si difficile de trouver les mots pour les respecter ? Lazare mort, Jésus paraît. Marthe lui déclare son espérance déçue, la foi encore vive. Marie, en pleurs, dit son assurance à peine ébranlée : si tu avais été là ! / Des amis de Lazare font écho à la foi et l’espérance de Marthe et de Marie : ne pouvait-Il pas empêcher Lazare de mourir ? Ces questions, ce sont autant de cris adressés à Dieu. Jésus succombe, pleure. Il ordonne, sa parole relève Lazare, le meut, l’émeut jusqu’à revivre. Comme si le cadavre avait attendu la parole de son ami qui avait tardé. / Mais avant tous ces ordres et mouvements, Jésus avait prié. Le Père a entendu sa prière. Lazare, dépouillé des bandelettes, laisse entrevoir la gloire de Dieu et suscite la foi. Sa vie, en revanche, provoque chez d’autres un désir encore plus vif de supprimer et de tuer Jésus. La mort rôde, jamais loin… /
Là-bas tu as réveillé un mort, pour nous tu es ressuscité Dans l’espérance, nous attendons ton retour, Seigneur Jésus
Lecture du livre de Zacharie 12, 8-10 : Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication. Ils regarderont vers moi. Celui qu’ils ont transpercé, ils feront une lamentation sur lui, comme on se lamente sur un fils unique ; ils pleureront sur lui amèrement, comme on pleure sur un premier-né. / D’après Frère Maxime Allard (Couvent St Jean Baptiste d’Ottawa-Canada) Ici encore, la mort rôde. Abattus par la faim dans le désert, les Israélites risquent surtout de mourir piqués par des serpents. Là, la mort peut frapper des corps à peine libérés de l’esclavage. C’est une manière réaliste de leur dire et de nous dire que la liberté n’est pas assurée une fois pour toutes./ Mais pour nous comme pour les Hébreux s’offre une possibilité de vivre : Dieu incite Moïse à élever un serpent de bronze. Lorsqu’on est mordu, on dirige son regard vers lui pour être guéri. (Livre des Nombres 21, 4-9) Cela n’empêche pas d’être infecté, mais pour celui qui regarde le Seigneur, la vie est plus forte. / On trouve un écho de ce serpent exposé dans l’Évangile de Jean quand Jésus crucifié, élevé de terre, dit : « Ceci est mon corps. Regardez-le. » Voir la croix peut désormais être envisagé comme une invitation à espérer un passage vers la vie, car dans la vie comme dans la mort, pour nous comme pour Jésus, la présence discrète du Père peut être espérée. / La mort insidieuse nous terrifie. La piqûre qui empoisonne la vie, l’âme, les relations, peut ne pas être sentie sur le coup. Sans bruit, elle affaiblit, désorganise les relations, paralyse la vie, rendant toutes les actions mortifères. Vers qui regarder ? Vers le corps du Christ en croix, éclairé par la lumière de Pâques, nouveau serpent de bronze qui nous donne de vivre. /
Pour nous tu as traversé la mort, pour nous tu es ressuscité Dans l’espérance, nous attendons ton retour, Seigneur Jésus
Ac 2, 32 : Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Témoins de la foi D’après une méditation devant la croix de Ludovic Namurois : Nos chemins de campagne sont encore jalonnés par ces témoins de la piété de nos ancêtres qui dressaient vers le ciel un Christ cloué à deux poutres, tantôt agonisant, tantôt extatique. Mais quel contraste avec l’art funéraire laissé par les premières communautés chrétiennes. Le motif de la croix en était pratiquement absent. La piété s’exprimait alors au moyen de scènes tirée de passages des Écritures symbolisant la résurrection : l’arche de Noé, la traversée de la mer Rouge, la baleine de Jonas, le retour à la vie de Lazare. Les Épître et les Actes parlent le même langage, on n’y entend pas l’annonce d’un deuil mais la proclamation d’une victoire. / Par quel étrange cheminement la tradition catholique nous a-t-elle mené de la contemplation de la vie à celle de la mort ? Le générique de fin de l’histoire du Salut doit-il se dérouler sur l’image figée d’un corps martyrisé n’attendant plus que la charité du tombeau ? Est-ce cela la Bonne Nouvelle ? / Le gibet ne peut être signe de joie et de liberté qu’à la lumière de Pâques. Alors seulement, notre espérance peut se glisser dans l’espace laissé par une présence transfigurée. C’est ce qu’exprime cette croix avec simplicité et profondeur. /
Pour nous il a traversé la mort, pour nous il est ressuscité Dans l’espérance, nous attendons son retour, veillons, prions
Et pourtant… la souffrance des innocents Au journaliste de la télévision italienne qui lui demandait (en février 2022) s’il avait confiance en l’homme, capable de commettre le mal, le pape a répondu : « Dieu nous a faits bons, mais libres. Nous sommes maîtres de nos décisions, y compris de prendre de mauvaises décisions. Nous avons tous le droit d’être pardonnés si nous demandons le pardon. C’est un droit qui naît de la nature de Dieu et qui a été donné en héritage à l’humanité. / Jésus, agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde Souviens-toi de ton amour pour nous et pardonne-nous nos manques de foi
L’homme commet le mal, a poursuivi le pape, parce qu’il a perdu la capacité de suivre les règles, parce qu’il a changé la nature, qu’il a changé tant de choses, et aussi à cause de ses propres fragilités humaines. / Devant la souffrance des enfants, il n’y a pas de réponse. Dieu a laissé son fils mourir sur la croix, nous montrant ce qu’il y a dans le cœur de Dieu lorsque ces choses arrivent. Lorsque vient la tentation de se demander pourquoi les enfants souffrent, je ne trouve qu’une seule voie : souffrir avec eux. /
Un petit temps de silence
Jésus, agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde Souviens-toi de ton amour pour nous et partage-nous ta paix et ta joie
Confiance réciproque Jr 17, 7 : « Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. » Méditation de Frère Antoine de la Fayolle du Couvent Saint Anne à Rennes Selon la tradition juive, pour achever la création du monde il a fallu que Dieu se retire pour laisser à la création et à l’homme la place d’exister ; sinon, dans sa gloire Dieu aurait occupé tout l’espace, tout le temps. C’est ainsi que l’homme a pu faire ses premiers pas dans la création, choisissant ou non de se tourner vers Dieu. La Bible raconte à travers l’histoire d’hommes et de femmes, de peuples, la difficulté de mettre sa confiance en Dieu. Pourquoi et comment mettre leur vie entre les mains de Dieu ? / Ceux qui ont compris comment se tourner vers l’Invisible sont différents de ceux qui sont restés cramponnés à leur existence comme si tout dépendait d’eux. Les premiers n’ont pas rencontré moins d’épreuves, ils n’ont pas eu une vie plus facile que les seconds. Mais ils ont permis à Dieu d’agir dans leur vie. /
Ensemble : Seigneur, nous voulons mettre notre main dans la tienne et être attentifs aujourd’hui au regard que tu poses sur nous parce que c’est avec Toi que nous voulons vivre cette vie.
(Sur l’air de : Il est grand le mystère de la foi) Nous proclamons ta mort, Seigneur, Jésus Nous célébrons ta résurrection. Nous attendons ta venue dans la gloire
Prière de Lytta Basset (à la mémoire d’Agnès Delwaide qui m’a donné cette prière) : Dieu notre Père, quand les mots se font rares, quand le pardon ne vient pas aux lèvres, quand l’amour bâillonné n’a plus rien à dire, quand mensonges et demi-vérité brouillent toutes les pistes, nous venons nous reposer en toi, en ta Parole sainte, crédible, fiable, et ta Parole apaise notre infinie soif de vérité. / Dieu notre Père, quand les mots nous lâchent, quand la solitude du dedans interdit toute parole, quand la jalousie inexprimable ravage la paix intérieure, quand amertume et colère font des autres un enfer, nous venons nous reposer en toi, en ta Parole, sainte, crédible, fiable, et ta parole apaise notre infinie soif de vérité. / Dieu notre Père, quand les mots soudain s’embrasent, quand ta compassion se propage de proche en proche, quand ta grâce infinie triomphe de la surdité, quand aimer et être aimé ne se discutent plus, nous te louons pour ta Parole, sainte, crédible, fiable, et avec Simon-Pierre, nous confessons : « ô Christ ! A qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle !
Ensemble : Seigneur, donne-nous la grâce d’une écoute libre de ta Parole, sans préjugé, sans interprétation hâtive et sans crainte.
Seigneur, écoute-nous, Seigneur, exauce-nous
I Corinthiens 10, 10-13 : Cessez de récriminer (…) L’épreuve qui vous a atteints n’a pas dépassé la mesure humaine. Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve, il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter. / Une foi solide dans les épreuves D’après Frère Denis Bissuel du Couvent de Marseille : « Arrêtez de faire n’importe quoi et de vous plaindre tout le temps. Faites confiance au Seigneur, il est fidèle et il vous soutiendra dans vos épreuves. » Voilà en substance ce que saint Paul écrit aux chrétiens de Corinthe, faisant référence à l’épisode de la traversée du désert. Fatigués par cette longue marche, ils en viennent à récriminer contre Moïse et contre Dieu. Au fond, ils ont perdu confiance, oubliant la présence et la fidélité de Dieu, et préfèrent se débrouiller tout seuls. / Dans une société très mélangée comme l’était celle de Corinthe et comme l’est la nôtre aujourd’hui, largement indifférente, voire hostile à l’Évangile, les sollicitations et les tentations sont nombreuses. Il n’est pas facile, surtout quand ça va mal, de rester fidèles à nos engagements, à l’appel du Christ, à l’Évangile. /
Ensemble : Seigneur, ton apôtre Paul ne cesse de nous encourager : tu nous es fidèle, tu nous soutiens dans les épreuves et tu nous aides à en sortir. Donne-nous d’écouter ta Parole.
Trouver dans ma vie ta présence, tenir une lampe allumée Choisir avec toi la confiance, aimer et se savoir aimé.
Matthieu 24, 44-47 : Tenez-vous prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. / Vigilance active Méditation de Frère Denis Bissuel du Couvent de Marseille : Ce texte évoque notre propre mort mais aussi la venue du Fils de l’Homme à la fin des temps. Pouvons-nous rester à attendre les bras croisés ? Que faisons-nous de la maison qu’il nous a confiée ? À l’heure des locations entre particuliers, nous savons qu’on ne prête pas sa maison à n’importe qui. Il nous faut des garanties, ou trouver quelqu’un en qui nous avons confiance. Eh bien c’est la même chose : Dieu nous fait donc assez confiance pour nous donner les clés de sa maison, mais il attend en retour que nous la respections. / Dans son encyclique Laudato si’, le pape François a lancé à tous un appel à la responsabilité. Notre maison commune est menacée par les dégâts que nous lui causons, il devient urgent de la sauvegarder. Cette maison est bien concrète : il s’agit de notre environnement, la Terre et tous ceux qui l’habitent. Ce n’est pas une location de vacances. Dieu nous a donné cette terre pour que nous la cultivions. En la respectant, elle donnera par notre travail de bons fruits. / Mais ce n’est pas seulement un lieu d’habitation, elle est habitée par une maisonnée. Le serviteur fidèle et sensé fait fructifier les talents qu’il a reçus : ses aptitudes, son intelligence, son énergie, il les met au service du bien commun et de ses frères et sœurs. Dieu nous a confié et sa maison et les gens de sa maison, inséparablement. / Ne laissons pas mourir la Terre, ne laissons pas mourir le feu Tendons nos mains vers la lumière pour accueillir le don de Dieu (bis)
L’écologie intégrale est de la responsabilité de tous et de chacun, répète le Pape. Il faut reprendre conscience que nous avons besoin les uns des autres, que nous avons une responsabilité vis-à-vis des autres et du monde. /
Ne laissons pas mourir la Terre, ne laissons pas mourir le feu Tendons nos mains vers la lumière pour accueillir le don de Dieu (bis)
Seigneur, nous t’apportons nos tentatives de bien vivre ensemble sur cette Terre. Nous t’apportons nos déceptions et notre tristesse, en voyant le peu d’amour qui guide certains de nos concitoyens et parfois même les autorités. Nous te demandons de les bénir toutes, sans exception, pour qu’effectivement elles conduisent à la création de ton Royaume. / Nous ne valons parfois pas mieux, Seigneur. Donne-nous la grâce d’une intelligence libre, ouverte, capable de replacer toute chose dans un contexte plus large, sans esprit de système, sans désir de puissance, mais avec un discernement éclairé par ta Parole. / Garde-nous de la vanité et de la manipulation. Que notre langage soit celui des simples, celui des enfants, celui du cœur, à ton image. / Eloigne de nous la tentation de te mettre au défi. Que nous acceptions de nous laisser surprendre, de te rencontrer là où nous ne t’attendons pas. / Aide-nous à discerner l’essentiel et à faire les bons choix, à nous mettre à l’écoute de ta Parole et à nous tourner vers toi dans la prière pour entrevoir ce que tu attends de nous. Donne-nous d’y discerner ce qui pourrait être une invitation à inventer, à oser, à créer. / Seigneur, fais de nous, des ouvriers de paix Seigneur, fais de nous, des bâtisseurs d’amour
D’après une catéchèse du Pape François (2015) : La paix n’est pas un produit industriel : c’est un produit artisanal. Elle se construit tous les jours avec notre travail, notre vie, notre amour, dans la proximité. La paix, ce n’est pas « rester tranquilles ». La véritable paix, c’est de travailler pour que tous aient la solution à leurs problèmes, à leurs besoins. La paix, c’est avant tout qu’il n’y ait pas de guerre, mais aussi qu’il y ait la joie, qu’il y ait l’amitié entre tous. Tous les jours, il s’agit de faire un pas en avant pour la justice. Car là où il n’y a pas de justice, il ne peut pas y avoir de paix. /
Chacun de nous porte sa pierre au chantier de la maison du Père Qu’une cathédrale s’élève vers le ciel ! (bis)
Le chanoine Robert Guelluy, ancien professeur à l’UCL, propose un confiteor revu à la lumière de St Paul. Ce texte a le même contenu que la prière classique, mais il souligne la confiance dans le pardon de Dieu. Adopter ce regard positif peut être une occasion de grandir dans la foi et de faire grandir notre espérance./
Ensemble : Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères que je suis aimé de Dieu, au-delà de toute imagination, et que sa sainteté me transfigure. Je ne fais pas toujours le bien que je veux, je fais parfois le mal que je ne veux pas, mais j’ai la certitude que dans ma fragilité resplendira la force du Seigneur. C’est pourquoi je ne me laisse pas abattre par mes faiblesses, car je sais que rien ne peut me séparer de l’amour du Très Saint, manifesté en Jésus-Christ, mon frère et mon sauveur. Amen.
La Paix ! La Paix ! Donne-nous Seigneur la Paix ! Non pas celle qui vient du monde mais la paix qui vient de toi.
Malgré la peur qui emplit notre cœur et malgré la violence qui emplit le monde, essayons de terminer cette veillée de prière dans l’espérance. Pas dans l’attente passive qu’une puissance supérieure vienne apaiser nos soucis et nos peines et régler tous les problèmes du monde, mais dans la confiance que notre Dieu ne nous laissera pas seuls, qu’il sera sensible à nos appels, à nos efforts, à la souffrance du monde, et qu’il y répondra. /
Gloire à Dieu dans le Ciel, grande paix sur la Terre (bis)
Je vous salue Marie Prière à la Vierge, diocèse de Toulouse :
Comme nous, Marie, tu as aimé ton fils avec tout ton amour de mère et tu t’es donné tout à lui. Et lorsque tu l’as vu mourir, ton cœur s’est déchiré, comme le nôtre quand nous avons perdu des êtres chers. / Oh ! Marie, notre Mère du Ciel, nous te confions ceux que nous avons aimés et qui nous ont quittés. Reçois-les dans tes bras de mère, présente-les à ton fils. Qu’il leur accorde la Vie Eternelle jusqu’au jour où nous pourrons, nous aussi, les serrer contre notre cœur. / Oh ! Marie, notre Mère du Ciel, tu sais que notre cœur est déchiré. Mais nous croyons que nourris de l’amour de Dieu, ils sont dans la Paix. Notre amour pour eux, nous continuons à le leur donner sans mesure. Et l’amour qu’ils nous ont donné sur cette terre, ils continuent à nous le donner tous les jours de notre vie./ Oh Marie, notre Mère du Ciel, tu connais notre chagrin. A l’heure où nous faisons mémoire d’eux, viens sécher nos larmes, sois à nos côtés, protège-nous et donne-nous force et courage. /
Le moment est venu de préparer chacun une prière personnelle pour les malades et pour tous ceux qui comptent sur nos prières. On peut s’aider du carnet. Nous aurons l’occasion de partager nos intentions ou nous les confierons au Seigneur en silence.
Entre les intentions : Seigneur, entends l’espérance qui monte de nos cœurs !
Après les intentions : Psaume 30, 25 : Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur ! Seigneur, entends l’espérance qui monte de nos cœurs !
Méditation d’après Soeur Marie-Théo Manaud, dominicaine à Rome Ce matin d’automne, je regarde la pluie tomber légèrement sur l’herbe d’un beau vert sombre, avec une certaine mélancolie habitée d’une lumière particulière. Il y a quelque chose d’appelant, d’invitant, quelque chose qui susurre : la vie plus forte. J’imagine tous les saints, petits et grands, connus et inconnus, d’hier et d’aujourd’hui, de tous lieux et de tout temps. Je me sens portée, galvanisée par une joie puissante, celle de mes frères et sœurs aînés qui ont parcouru la route et sont aujourd’hui en pleine lumière. Leur joie contagieuse, promesse assurée, espérance garantie, m’appelle en avant. Ils ne se limitent pas à nous attendre là-haut, ils viennent nous donner le rythme de la course, le pas de la danse ! /
Seigneur, entends l’espérance qui monte de nos cœurs !
Notre Père Bénédiction Envoi Attention : la prochaine Veillée de Prière aura lieu exceptionnellement un VENDREDI : le 11 novembre à 19h